mardi 18 octobre 2022

SAMARA JOY : Jeune et Jazz

 

C'est dans un contexte personnel agité que nous allons passer cette soirée. Beaucoup de tension familiale mais heureusement j'ai une femme formidable qui m'aide dans cette passe stressante, pleine d'écueils.

Nous voici donc au Théâtre du cormier, à 10mn à pieds de la maison.

Nous sommes au premier rang, au centre, on ne peut rêver mieux. En fait c'est presque trop près car les retours de scène et l'angle en contre plongée ne sont pas forcément les meilleurs amis pour regarder les artistes. Peut être que les 3-4e rangs sont meilleurs sur ce point. Par contre j'ai de la place pour mes jambes! 😁

Nous avons pris les places pour Samara Joy suite à l'excellente soirée passée en compagnie de Kyle Eastwood. Samara Joy n'est pas une join venture entre Lada et Joydivision mais une jeune artiste Jazz de la scène Newyorkaise. Petite fille de directeur/directrice d'un groupe de Gospel, elle a grandi dans la musique et la étudiée.
Je vous laisse parcourir sa biographie pour plus de détails.

La scène ne peut être plus sobre. Un piano à queue, un kit de batterie des plus simple, une contrebasse. Quelques lumières, c'est tout.

Après un joli quiproquo venant de deux dames qui cherchaient leurs places en nous proposant du chocolat, les artistes entrent en scène.

C'est donc parti pour 1h30 de jazz. Le sujet est complexe, j'y connais pas grand chose... Mon prof de Maths de lycée, le seul et l'unique Christian Clinet, était un expert mais malheureusement je n'ai appris que l'algèbre et la géométrie avec lui. Je ne m'étendrais donc pas sur le style qui m'est totalement nébuleux.

Le son est bon, la balance aussi... Les musiciens sont très pro. Il ne me semble pas que cela soient les habitués de Samara (précédemment

guitare/double basse/batterie). La voix de la chanteuse est conforme à sa réputation : surprenante! Capable de jolies basses mais aussi de magnifiques envolées dans les aigues. Elle alternera les titres et de petits speaches, amusants ou émouvants, durant tout le concert.

J'avoue avoir un peu de mal avec son accent ; je dois lutter pour la comprendre. Le pianiste semble très au point en matière d'improvisation (je n'ose dire solo). Le batteur travaille aussi proprement. Après plusieurs titres mon Hélène et moi sommes d'accord pour dire que le bassiste est clairement en dessous. C'est un peu dommage... Disons que tant qu'il n'a pas à digresser, ça va.

Mon ignorance en jazz ne me permet pas de reconnaitre les différentes chansons. Il y en aura une bonne douzaine, rappels compris.

En conclusion, ce ne fut pas désagréable mais pas transcendant non plus. Même si les mélodies varient, rien ne semble sortir du lot, apte à créer une émotion musicale intense.

Autant nous avons vibré avec Kyle Eastwood, autant Samara Joy ne nous a pas fait décoller. 

Ce concert, réorganisé en dîner spectacle aurait été parfait à notre gout! Je suis peut être incisif mais ce concert était plat et aurait été parfait avec de bons petits plats.

Nous sortons tranquillement, sans demander de selfie ou d'autographe. 



Il faudra d'autres expériences jazz pour aiguiser notre culture dans le domaine et peut être mieux apprécier ce style.


Un titre capturé en entier.
Le son craque un peu, j'ignore pourquoi.

On peut interagir avec l'artiste sur Facebook et sur Twitter.



Le salut final



Les billets en A4

vendredi 9 septembre 2022

BERNARD MINET METAL BAND : Une heure de gloire.

 

Des années que j'attendais ça... depuis qu'un jour, sans doute vers 2012, je suis tombé sur cette vidéo .

Bernard Minet. Le Bernard Minet. Le batteur des Musclés, reprenant les génériques de mon enfance/adolescence, version métal! 

Et il refaisait un show à Paris, au Petit Bain, cette salle qu'Hélène et moi avons tant apprécié pour Van Canto...

Départ de la maison, ce samedi après midi, pour les quais du Port de la Gare à Paris. Nous faisons un petit détour pour aller faire une course du coté de St Lazare mais comme cela s'est fini plus vite que prévu, nous nous arrêtons au Café Caumatin pour un demi. Finalement l'endroit n'est pas si loin de St Lazare, la taulière est adorable et le bière vraiment peu chère : nous pensons qu'il va devenir notre QG pour les haltes avant de reprendre le train. Une fois rafraichis, nous repartons direction Madeleine, puis ligne 14 jusqu'à Bercy et enfin un peu de marche le long du pont puis des quais. Notons que c'est la première fois qu'il y a une soirée UFC/MMA en France et que conséquemment l'ambiance des grands soirs devant l'Accor Hotel Arena. Arrivée sur les quais, nous flânons parmi les terrasses éphémères jusqu'à celle du Petit Bain et surprise! La file d'attente est déjà en place devant l'entrée et Bernard Minet est là, discutant avec son public et acceptant les photos!, J'échange quelques mots avec lui pendant qu'Hélène prends la photo. 

Votre serviteur : " - Merci encore de nous avoir fait rêver il y a si longtemps"

Bernard Minet : " - Ah mais vous allez rêver ce soir aussi!"

Nous partons ensuite enquêter sur le "comment se nourrir avant le concert". Nous finissons par commander du humus, un hot dog végétarien, une espèce de carpaccio frites et deux bières directement à la terrasse du petit bain. Fun fact, Bernard viendra voir Hélène pour lui demander ce qu'on a commandé et si c'est bon! 

Nous prenons notre temps avant de nous diriger vers la salle. Nous passons le contrôle et nous nous faisons tamponner à l'ancienne (ce qui n'étais pas arrivé depuis longtemps, peut être dans cette salle justement!) 

 Nous passons au bar prendre deux bières et nous commençons à discuter avec d'autres spectateurs, derrières les platines. Ma veste attire les regards et est un sujet de conversation toujours renouvelé! Un métalleux bien typique nous dit être là pour la première partie, ce qui m'étonne grandement. Mon regard se perd une seconde vers les écrans numériques des ingés-son et je distingue la Setlist du concert. Le peu que je vois me ravis. Je prend la photo et Hélène me dit que je ne peux pas m'empêcher de regarder le programme avant un évènement... Oui, c'est assumé! La salle se remplis et il est temps de nous placer car il n'y a pas de possibilité de s'assoir. Hélène a un éclair de génie : il a une espère de balcon sur le coté de la scène, surplombant la fosse. Une maman y est déjà installée avec ses deux garçons. Nous la rejoignons donc et bien nous en a pris au vu de la tournure des évènements.

Le premier groupe arrive et commence à jouer au milieu du public. Il s'agit des "Roadies of the D".
Ils sont trois (deux guitares électro-acoustiques et une batterie) et... ils sont très bons! Nous écoutons ces joyeux drilles suivre un set très propre, étonnement bon compte tenu des moyens modestes. Après recherche, il s'agit d'un cover-band   de "Tenacious D" qui est un groupe américain de hard rock satirique composé des musiciens et acteurs Jack Black et Kyle Gass

Force est de constater que nos artistes savent (en parlant métal) emmener le public qui participe grandement à leur performance! La prestation des "Roadies" est vraiment excellente... J'ai particulièrement apprécié la trop courte reprise de "Ace Of Spade", Motörhead étant une référence du genre. L'heure file comme une minute et après moultes facéties les "D's" quittent la scène, nous laissant un excellent souvenir.

Les techniciens interviennent très rapidement pour quelques réglages (et nous retrouvons les gens avec qui nous avons échangé au début). A peine le temps de se remettre en place et voici Minet et ses sbires (Greg à la basse, Guillaume à la guitare et Brian à la batterie) pour ce qui va être le show le plus délirant de tout ce que j'ai vu jusqu'alors. Je n'ai pas d'autre qualificatif car j'ai vu des types d'ambiances, mais jamais tout en même temps.


Bernard va interpréter un panel de générique et de chansons de notre enfance. Que dire… C'était superbe. Non qu'il chante bien (il oublie les paroles, n'est plus dans le ton, le rythme… bref, ça pique!) mais les musicos ont fait un super boulot pour le tenir à bout de bras, mettre une ambiance du tonnerre que j'ai rarement vu, reprendre les codes du métal pour faire bouger tout le public. Tout le monde chantait, tout le monde connaissait tout par cœur, et sautait, pogotait... Slammait!

Nous étions idéalement placés pour ne pas subir une fosse totalement hors de contrôle! Il y a même eu Il y a même eu un Wall of Death sur "Ken le survivant" ! (j'étais pas prêt...)
Entre deux titres, Minet nous parle d'Ariane, des Musclés disparus, de Dorothée... Minutes émouvantes d'une époque passée, restée dans les mémoires de quadras-quinquas complètement retombés en enfance soir là. 

J'ai 10 ans, je chante... Hélène aussi.. Revanche sur le Club Dorothée qui était diffusé en public et en direct à l'époque et auquel elle n'a jamais participé (j'étais un peu grand pour ma part).
Les titres défilent... "Foutez moi le bordel Paris!" nous demande Greg... et nous foutons le bordel autant qu'on peut... La péniche tangue. Bienvenue au (dans) Le Petit Bain.

Les musiciens saluent le public après une cinquantaine de minutes de folie (Et un rappel de "Bioman"). 
J'avoue avoir pleuré sur "Capitaine Flam". C'était mon héros, du moins l'un des principaux. Enfant j'ai eu les jouets, l'album Panini, j'ai vu tous les épisodes. Adulte j'ai lu les livres traduits d'Edmond Hamilton et j'ai pu en sonder la profondeur imaginative. 

Nous quittons la salle relativement tôt par rapport à l'habitude (22h). Nous marchons jusqu'au Café 12 Terminus pour déguster un des plus beau cornet de frites qu'il nous ai été donné, accompagné de demis de Silver. Encore un coup de 14, train, maison, dodo...

Partager cette soirée à mi chemin entre la nostalgie, les entreprises débiles et la passion musicale avec mon Hélène fut fabuleux. Certes, en étant objectif, Minet n'est plus au mieux de sa forme... Qu'importe! Partager cette petite heure avec un public de la même génération, tendant un disque d'époque à dédicacer ou portant un T-Shirt de "Denver le dernier dinosaure" ou "Dragon Ball" (pour ma part j'avais mon Goldorak), criant, chantant, bougeant comme des gamins de dix ans, pogottant comme des adultes en même temps... Tout cela était une expérience fabuleuse. 

Regarder en arrière n'est pas forcément la solution mais pour aller en avant il faut aussi avoir de bonnes bases. Je regrette que mes enfants ne puissent pas connaitre ça. Ce type d'émission télé, ces dessins animés, cette époque insouciante... Décidément, quelle années, les 80. Il nous a bien fait rêver, Minet.


La Setlist : 

(En gras les chansons que j'ai filmé et qui sont disponible dans CETTE PLAYLIST )


1 - Goldorak Go

2 - SilverHawks

3 - Bioman (introduction par "Salut bande de tarés")

4 - Le Collège Fou Fou Fou

5 - Dragon Ball et Dragon Ball Z

6 - Olive et Tom

7 - Les Samourais de l'éternel

8 - Nicky Larson (Jean-Paul Césari cover)

9 - Denver le dernier Dinosaure

10 - Denver le dernier Dinosaure (Bis)

11 - Jeanne et Serge (Valérie Barouille cover)

12 - Conan l'aventurier

13 - Ken le Survivant (Bernard Denimal cover)

14 - La Chanson des Chevaliers

15 - Les Chevaliers du Zodiaque

16 - La Merguez Partie (Les Musclés)

17 - La fête au village (Les Musclés)

18 - Capitaine Flam (Richard Simon cover)

19 - Bioman (Bis) 



Les billets, A4, Recto verso...




Pas de T-shirt, pas de boutique. Y'a que Minet qui en avait un à paillettes!











mardi 30 août 2022

HELLOWEEN : Unis pour la vie!

Les vacances sont finies, les enfants sont chez leur mère, les étoiles sont donc alignées pour nous permettre d'assister à un bon concert des familles! 

Je connais Helloween depuis 20 ans, j'ai donc l'impression de rentrer à la maison ce soir! Je ne reviendrais pas sur leur bio, j'en ai parlé plein de fois déjà. Aujourd'hui ils jouent avec Kai Hansen (leur ancien guitariste qui a fondé Gammaray) ce qui est loin d'être une nouveauté (ils fricotent ensemble depuis un certain temps déjà) et Michael Kirske (leur ancien chanteur, réintégré aux cotés d'Andi Denis en 2017). Sachant que Kai chante aussi et que les deux antres guitaristes sont conservés, la promesse d'un beau bazar scénique est de mise. Hélène et moi avons télétravaillé la journée. Un coup de train et nous voici aux environs de L'Olympia. Il n'est que 17h ; nous sommes très en avance car David ne doit arriver que vers 19h40. Nous nous installons donc au comptoir Café Caumartin (que nous avions déjà visité) pour une première bière. Isa, la taulière, est vraiment adorable. Je ne sais pas comment nous en sommes arrivés à parler tous les trois de machines à laver…  mais bon. Nos pintes descendues, nous partons nous promener dans le quartier à la recherche d'une restauration rapide pas trop chère (un Kebab quoi...) 

Nous atterrissons donc au Pera, rue de Castellane. Bon, soyons honnête, ce n'est pas le meilleur mais le patron a été sympa et c'était très copieux. Nous déambulons encore un peu sur les boulevards, passage dans une pharmacie avant de retourner au Café Caumartin pour attendre David. L'endroit est bien plus rempli, que tout à l'heure. Hélène prend une table pendant que je commande deux demis. Les consommateurs sont tous cools (dans le move), l'ambiance est savoureuse, la musique (métal évidement) et cette déco de fou. Encore bravo à la Taulière! 

19h45 : Voici David! Il s'installe avec nous, je lui prends également un demi. Nous échangeons nos dernières nouvelles alors qu'il avale un casse-croute en boite. Nous avons décidé d'oublier la première partie. C'est un groupe français nommé Existance. Peu d'info et à priori rien d'original. nous resterons donc tranquilles à finir nos consommations. Nous rejoignons la salle vers 20h20. Le temps d'arriver, d'être fouillés, de faire la queue aux incontournables T-shirts ou je prends également un set de médiators, de passer aux W.C. et... leur set est déjà fini. (35mn?). Nous donnons la pièce à l'ouvreuse et nous nous installons au balcon. Oui, nous n'avons plus l'âge de la fosse, c'est comme ça.
Les roadies installent le set. Nous distinguons le kit de batterie en transparence du rideau (marqué au sigle du groupe) qui cache la scène ; cela semble… monstrueux.
Il fait très chaud dans la salle et Hélène en souffre déjà. Le show risque d'être long sur ce point.

Remarque COVID : Zéro masque. Le public est très majoritairement quadra voir quinqua. T-shirt noirs et cheveux blancs pour certains... Nous sentons bien que le groupe a attiré les vieux fans. La salle est comble, le balcon est blindé... l'heure approche non sans impatience dans le public. 

Noir, le rideau tombe, dévoilant une citrouille géante sur laquelle trône un set de batterie totalement délirant (4 grosses caisses) !
La scène est simple avec deux escaliers et un écran géant servant de décor général. Cette technique est devenue le nouveau standard à présent. Des animations en images de synthèses illustrant les titres du groupe se succèderons durant tout le show.   
Ce dernier fut fabuleux. Les musiciens étaient déchaînés, prenant un plaisir visible à jouer. Leur amitié elle aussi était visible : Andi et Michael plaisantant ensemble, chantant en se tenant l'épaule... Kai toujours souriant, l'autre Michael (Weikath) toujours au top de la guitare, Markus toujours aussi heureux d'être là et Daniel "la machine" à la batterie, absolument formidable.

Oui, j'ai oublié quelqu'un! Sascha Gerstner! Le "jeune" de la bande (à peine 45 ans à l'heure où je rédige!) mérite un petit paragraphe à lui seul… ou plutôt, ses guitares méritent un paragraphe. Après avois parcouru l'Insta du loulou, son Facebook et les forums de métal, j'ai fini par identifier qu'il s'agit de l'œuvre d'un petit artisan nommé "VIV Guitars". Pas de site web, juste un Facebook. C'est vraiment une production à l'unité, totalement sur mesure. Il est amusant qu'ils travaillent aussi avec Michael Weikath (info glanée dans une interview) et Markus Grosskopf (modèle totalement custom pour Helloween). 
Pour revenir au modèles (pluriel, il en a au moins 2) de Sascha, c'est surprenant, très futuriste, ça ressemble à des guitares d'inspiration japonaise et c'est, d'après lui, plus équilibré à jouer. 

Justement, le jeu de guitare, parlons en! Avec 3 solistes potentiels, Helloween égale Maiden! Solos à 2, solos à 3, c'est un festival de virtuosité ce soir! J'adore Kai Hansen et il me régale ce soir! David et moi prenons un pieds indéniable! C'est moins le cas pour Hélène : il fait très chaud et l'ambiance est vraiment Fanbase, ce qui n'aide pas à la découverte. 

J'ignore pourquoi cette chaleur. C'est la première fois que l'Olympia est physiquement chaud comme ça (c'était mon 7e je crois, dont une majorité en fosse). Ce fut donc peu agréable pour elle.

Nous arrivons tranquillement aux "Encores" après plusieurs épisodes amusants (comme d'habitude avec Helloween). Les chanteurs s'enlacent pendant la Power Balade, Andi parle avec nous en français, commente l'addiction de Kai à la cigarette et le fait qu'il fume en vitesse en coulisses… A ce propos, aucun clope sur scène ni aucune bouteille d'alcool! Ils ont du avoir interdiction car c'est une habitude chez eux.

Nous sommes très étonnés d'entendre "Keeper of the Seven Keys" en version intégrale (1/4 d'heure!). Les musiciens achèvent le titre décrescendo en se présentant les uns les autres et en quittant la scène, Sascha fermant le bal. 

Grosse ovation dans le public qui appelle et chante durant plusieurs minutes car la salle n'est pas rallumée, éclairée en rouge pompier. Retour final de la bande sur scène pour un dernier titre, l'immanquable "I Want Out" : le public est debout, gradins compris, ça bouge fort ici aussi! Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel bronx pour une fin de concert, ça fait vraiment plaisir à voir! Il faut dire que le public était vraiment connaisseur, ça aide.

Cette fois c'est bien les saluts de la fin. Baguettes et médiators partent dans le public comme d'habitude. Ce fut vraiment un très bon concert. Le son était bon, j'ai retiré mes bouchons au 4e titre pour mieux profiter car finalement pas si fort. En conclusion, rien à dire à part qu'Helloween ne semble jamais avoir été aussi bon. Pour un groupe fondé en 1984 et dont les racines remontent à 1978, cela relève de l'exploit ; de mon point de vue cela repose sur le fait qu'il s'agit d'une vraie bande de potes et qu'ils s'amusent ensemble. Tant que cela durera...


J'ignore si je retournerai les voir. C'était ma sixième ce soir auquel il faut ajouter deux Gammaray "tout seul" (quatre en tout)... Je ne les avais pas vu depuis 9 ans. Il est peut être temps de rester sur un bon souvenir... Enfin qui sait?
Nous sortons donc. David dors chez un copain à Paris pour repartir tôt demain. Hélène et moi remontons donc sur Saint Lazare. Train, maison, dodo. le lendemain a piqué!




La Setlist (parfaite) :

1- Skyfall
2 - Eagle Fly Free
3 - Mass Pollution
4 - Future World
5 - Power
6 - Save Us
7 - Medley : Metal Invaders / Victim of Fate / Gorgar / Ride the Sky
8 - Heavy Metal (Is the Law)
9 - Forever and One (Neverland)
10 - Angels
11 - Guitar Solo (Sascha Gerstner)
12 - Best Time
13 - Dr. Stein
14 - How Many Tears

Encore :
15 - Perfect Gentleman
16 - Keeper of the Seven Keys

Encore 2 :
17 - I Want Out





Le T-Shirt



Les Médiators



Les VRAIES places! 


 



mercredi 6 juillet 2022

DEEP PURPLE : Un morceau d'histoire.

  

Les concerts s'enchaînent ces dernières semaines. Après Kiss & Iron Maiden, nous allons ce soir à La Seine Musicale pour assister à la prestation du morceau d'histoire du rock qu'est Deep Purple.

Le groupe tourne quasiment en permanence et les occasions de les voir ont été nombreuses. Il ne s'agit cependant pas de mes gouts en particulier, sortis des titres phares. Or, Hélène, encore elle, a eu la bonne idée de proposer cette soirée comme cadeau d'anniversaire pour mon (notre) beau père. 

Rendez-vous donc à la maison avec lui et ma mère après une journée de télétravail. Le temps de sauter dans un T-Shirt, de passer ma Battle Jacket et zou, nous mettons les voiles à bord de la Golf Cab. Nous arrivons vers 17h45 au parking proche de la Seine Musicale. Le temps d'en sortir, nous approchons la salle et faisons la queue devant une boutique officielle extérieure. C'est ma mère qui paye (j'ai rien pu faire). Je me suis fait cependant souffler le dernier médiator dédicacé de Roger Glover. Frustration.

Nous dinons rapidement (au Champagne!) au O 2 SCENES qui est tout à fait correct. Encore une fois, nous nous faisons voler l'addition ce qui n'est pas spécialement cool dans la mesure où nous étions supposés inviter. BREF. 
Queue rapide, fouille et entrée dans la salle. Je vois qu'il reste des médiators à la boutique : quelques minutes plus tard je suis l'heureux propriétaire d'un exemplaire. Roger Glover est important pour moi, cette pièce sera un de mes trésor. Je n'étais pas bien grand quand Antenne 2 diffusait "Love Is All" comme interlude. Dire que c'était Dio au chant... Les grands noms du métal étaient déjà dans ma vie alors que je ne savais pas ce que c'était.

Nous allons nous installer en catégorie 1, centrée mais au fond. Ce sera toujours moins pire que La Defense Arena! Un peu de patience et c'est la première partie avec Stengah. Ce sont des français, de Lille, genre post metal. Pour expliquer le truc, j'ai trouvé une interview. Ma mère a fait un bond au premier coup de batterie! En résumé, c'est du post métal. Le batteur est le leader et ça s'entend. Très technique, arythmique... les deux grattes remplissent dans mélodie, la basse cogne basiquement et le chanteur est un hurleur gutural. 45 minutes de supplice. 

Fin des hostilités, Hélène et moi allons ravitailler tout le monde en bouteilles d'eau. Il fait vraiment très chaud dans la salle. Les roadies mettent en place le set de Purple, musique d'intro, c'est parti. 

Le son est très bon mais très fort. d'où je suis, je vois le compteur de dB qui s'envole parfois bien au delà des 100. Ne connaissant pas le groupe, du moins pas plus que ses énormes standards, je vois dérouler un show parfaitement millimétré, dont la setlist sans surprise fera la part belle à l'époque Mark II et leur célébrissime album "Machine Head" (1972). Je vous renvoie au lien Wiki ci-dessus pour les différentes périodes de la formation. C'est titanesque!



Toujours est-il que les "vieux" semble heureux d'être là et de jouer pour nous. Oui, on peut dire "vieux" je crois, quand le plus jeune a 67 ans et son ainé 76! Ils sont d'un dynamisme impressionnant, même si certains détails font "mal". Les mains de Don Airey ne semblent pas sure sur les claviers (même si le résultat est très bien!), la main tenant le micro de Ian Gillian tremble parfois...  


"Lazy"

Le public est conquis, même s'il n'y a pas l'ambiance des grands soirs. Il est vrai que la Seine Musicale ne se prête pas vraiment à cela. Nous nommes très loin des chaudrons que peuvent être l'EM ou le Bataclan!

Fin du set avec le mythique "Smoke on the Water". Dire que nous devons cette chanson, ou du moins ses paroles, à l'incendiaire du Kurhaus à Montreux...

Viennent les "Encores"... Ils sont diablement bons. Je suis toujours sous le charme de la basse de Roger Glover et de la batterie de Ian Paice .

Voilà, nous retrouvons le chemin du parking. Un bon quart d'heure pour en sortir et ma "GTI" nous ramènera à la maison. Une bien bonne soirée au final, que notre invité a adoré et c'est l'essentiel!

La setlist : 

1 - Highway Star

2 - Pictures of Home

3 - No Need to Shout

4 - Nothing at All

5 - Uncommon Man

6 - Lazy

7 - When a Blind Man Cries

8 - Throw My Bones

9 - Keyboard Solo

10 - Perfect Strangers

11 - Space Truckin'

12 - Smoke on the Water


Encore:

13 - Caught in the Act

14 - Wring That Neck

15 - Hush

16 - Bass Solo

17 - Black Night


Mon T-shirt, très classique et sans date de tournée (dommage)

Mais avec la petite broderie "officielle" !




Le T-shirt d'Hélène!      Top classe aussi!



Des billets A4...




Le médiator et la dédicace de Roger Glover.
Love is All!


Edit : Steve Morse a quitté le groupe à cause des soucis de santé de son épouse. Cela faisait 25 ans pour lui. Une vie avec Deep Purple. Nous aurons donc vu l'un de ses dernier show.

Edit 2 du 09/09/2022 : j'ai enfin cousu le patch sur ma veste!








dimanche 26 juin 2022

IRON MAIDEN X

Nous sommes le 26 juin et c'est l'anniversaire de mon ainé ; comme c'est un dimanche, il nous fêtons cela avec ses copains/copines et en profitons pour en faire de même pour son frère, né en juillet. 12 gamins à occuper, ça fait la journée... Mais ce soir ça va être autre chose, c'est grand messe, le diable lui même est invité à venir se prosterner devant son idole : Maiden est dans la place.

David me rejoins à la maison et nous laissons Hélène et les enfants pour nous rendre à La Défense Arena en train. Bon, légère grève donc 17 mn de correspondance à St Lazare... Nous finissons par arriver sur place. Premier contrôle, puis deuxième (la fouille) et nous prenons la file de la boutique officielle pour acquérir le saint T-Shirt... Nous entendons les premières mesure d'Airbourne   s'échapper de l'enceinte... Nous avons donc totalement loupé Lord of the Lost.  La queue est longue, c'est frustrant. Une demi heure passe, c'est enfin notre tour et il n'y a plus rien à la taille de David. Il se retranche sur la veste (magnifique et hors de prix) alors que j'opte pour le T-shirt exclusif de l'évènement.

Fiers de nos achats, nous nous dirigeons vers la salle et donc le troisième contrôle (billets). Le temps de nous orienter, de monter le gradin et nous restons debout pour le dernier titre d'Airbourne que nous n'aurons pas le temps d'apprécier. Un passage évoque AC/DC, c'est amusant mais le son est... pudiquement moche. 

C'est donc le break immédiat. Nous allons tuer le temps avec une bière. Comme il n'y a pas de table, je la pose sur une (énorme) poubelle.

L'heure approche, nous rentrons à nouveau et cherchons nos places. David ne s'est pas foutu de nous : elles sont très bien : gradins, presque en face un peu à droite. 

20h02 : UFO... la salle chante, chaude comme la braise.... Et notre groupe favori déboule pour entamer les titres de leur nouvel album : Senjutsu. 

Il ne nous faut pas longtemps pour comprendre que le son est catastrophique, pire que pour la tournée Maiden England, mais vraiment vraiment.


Le décors inspiré des pagodes japonaises est magnifique et le Eddie Samourai fait son apparition. 

La salle, comble, est conquise même si j'ai déjà vu des fosses et gradins plus dynamiques.

 Je prends le temps de capter le troisième titre en vidéo : 

"The Writing On The Wall"



Court speech de Bruce et ce qui va suivre sera un déroulé des plus "classique" pour un concert de Maiden : best of des classiques déjà repris lors de la tournée précédente (Legacy of the Beast) dont ce concert est une date. On a simplement l'impression que la setlist a été adaptée pour comprendre le nouvel album, le tout étant décalé par le COVID. 

Le show est superbe, les décors fabuleux (changement à chaque titre!), le jeu parfait mais... mais putain de son de m...! Et en prime le retour de scène de Bruce était certainement décalé car il chantait hors temps, ce qui est incroyable pour un chanteur de cette trempe. 

Nous en avons eu la confirmation sur un titre car nous l'avons vu se rapprocher de... je ne sais plus si c'était Steve ou Adrian... et compter les temps à haute voix pour se recaler. 


La Setlist : 

Intro :
Doctor Doctor (UFO)

1 - Senjutsu
2 - Stratego
3 - The Writing on the Wall
4 - Revelations
5 - Blood Brothers
6 - Sign of the Cross
7 - Flight of Icarus
8 - Fear of the Dark
9 - Hallowed Be Thy Name
10 - The Number of the Beast
11 - Iron Maiden

Encore:
13 - The Trooper
14 - The Clansman
15 - Run to the Hills

Encore 2:
16 - (Churchill Speech) Aces High

Outro :
Always Look on the Bright Side of Life (Monty Python) 

  
J'ai bien aimé que Bruce batte le pavillon français sur le Trooper. J'attendais ce détail. Le Spitfire sur scène est toujours aussi impressionnant... et nous avons eut 3 EDDIES !
Mention à Janick qui a été très actif cette fois. Dave semblait apathique. J'espère un coup de mou passager! 

Fin du Show à 22h (!!!) après deux heures saccagée par une acoustique déplorable. David et moi sortons tranquillement et remontons jusqu'à la gare. Pause à Saint Lazare pour prendre un truc à manger chez Burger King (seul encore ouvert) et nous attrapons un train dans lequel nous nous sustenterons. 


Ah, pour finir l'aventure il y eut le détail du Sprite renversé dans le sac, et la course sur le quai entre deux stations pour jeter l'amas de papier qui fuyait!

Malgré tout la soirée fut agréable mais 3 concerts à l'Arena et 3 déceptions sonores. Sans rire, cette salle a un problème!

Y aura-t-il un Maiden 11? Rien n'est moins sur. Bruce a dit "à bientôt" mais... ils sont tous vieux à présent. Un nouvel album est improbable... peut-être une dernière tournée d'adieu? 

Ils ont joué 28 fois à Paris, je les ai vu 10 fois en 19 ans. 

Le temps passe...






Le vol du Spitfire clôture le Show




La magnifique veste de David



Avec le zip détail qui tue.




Mon T-shirt

J'avoue que ce n'est pas le plus beau 
mais je voulais celui du jour et de
 toute façon il ne restait que 
celui là à ma taille.



Et une place en A4, une!