samedi 22 novembre 2003

Et justement! En revoici!

Bruce nous avait annoncé leur tout nouvel album en juin. Nous sommes en novembre. "Dance of Death" est sorti. Pas mauvais. Comme l'a si bien résumé mon camarade Olivier : "J'ai cru entendre du Iron Maiden".

Ce soir là, j'abandonne la douce chaleur de mon appartement parisien pour replonger, en compagnie de Guillaume, dans la fureur de Bercy. Cette fois, ça promet de chauffer d'autant plus que la première partie est assurée par Helloween! On "s'installe" comme la dernière fois, la lumière baisse, dernière prière et voici les allemands aux citrouilles. J'aime beaucoup leurs premières œuvres. J'ai donc un important parti pris dans les commentaires à venir, absolument pas objectifs. Cependant, un autre pote qui les a vus plusieurs fois me confirmera que ce soir là, Helloween a eu un instant de grâce.

Le line-up est assez chamboulé et il ne reste plus grand monde du groupe original. J'étais curieux d'entendre le nouveau guitariste (Sascha Gerstner).   

Le son est excellent, bien réglé, pas trop fort. J'aurais mieux, mais pas de beaucoup.
"Starlight" en ouverture. Génial!
"Keeper" en deuxième. 16 minutes. Je ne pensais pas qu'ils la sortiraient sur une première partie. Dieu que c'était bon, Bercy reprenant les refrains en cœur...
"Future World" et on gueule et on gueule!
"Eagle Fly Free". Sans bavure.
Andi demande : Are you ready for "Dr Stein"? Réponse: Oui, Encore!
"If I could fly" était plus doux, ça détend.
"How many tears" a conclu ce mini concert qui ne m'a donné qu'une envie : Entendre Helloween sur un set entier. Je serais exaucé, mais il faudra patienter.
On démonte le matos allemand, on monte les amplis anglais et ça décolle.

C'est donc le concert de la tournée "Dance of Death". Pour ceux qui veulent la revivre, l'album et le DVD "Death on the Road" en sont de bonnes cartes postales. Vu de la fosse, c'était autre chose. Le son était un rien saturé au début. Corrigé par la suite. La set-list fut assez classique mêlant les titres du nouvel album avec les standards du groupe. Mention spéciale à "Can I play with madness" et "Lord of the flies". Dans les nouvelles, "No more lies" donne bien, version public.

Le show fut très bon, à la mesure de ce que peut être Maiden sur scène. Ces gars forment une véritable machine de guerre, propre à fournir une incroyable énergie à chaque fois. J'ai préféré le concert précédent, certainement pour une question d'ambiance. Mais qu'importe, ce fut un excellent moment!



mercredi 25 juin 2003

Heavy d'autre chose?

Haaaaaaaa! Enfin les choses sérieuses. Dans ma chronologie des concerts, il y a un "avant" et un "après". Le pivot c'est le 19 juin 2003. Mon pote Guillaume (que son karma bonheur soit total et sa passion métalleuse perdure durant 7 générations) m'a fait, durant les heures de boulot, redécouvrir Iron Maiden. Certes, mon premier contact avec ce groupe ne date pas d'hier. Mais les MP3's aidant et avec une playlist appelée "la totale" rabâchée des semaines durant, on finit par reprendre instinctivement tous les refrains. Comme mon bras commençait a être guéri et que les papy's faisaient la promo de leur 1145e best of (Edward the Great), j'ai accepté l'immersion dans la fosse de Bercy.
Pour moi, c'était l'inauguration... 


Manquant d'expérience, je me fie donc à Guillaume qui me guide dans la foule. On se place au deux tiers, devant les platines de la sono. L'attente est longue, elle l'est toujours. On a mal au dos, aux jambes, partout. Et puis comme d'habitude on coupe la lumière et voici la première partie. Là aussi, il y a un "avant" et un "après" les Murderdolls. Leur look est particulier, leur jeu de scène assez surprenant (une version toute personnelle du headbang en faisant l'hélicoptère avec leur tresse géante). La sono était assez forte (je sentais mon treillis se coller contre moi quand le type à la batterie balançait une rafale de grosse caisse!). Leur musique ne mérite pas vraiment que l'on s'attarde dessus. Pour mémoire, des trucs comme "Die my bride" ou "Motherfucker I don't care", avec le chanteur qui agitait un parapluie noir marqué "Fuck" en blanc. En un mot : pitoyable. Bercy tout entier les a sifflés. Allez les Mickeys, basta, à dégager.

Entracte. Roadies, réglages.

Rendons à César ce qui appartient à Harris et à ses potes: On sent qu'ils ont du métier, les Maiden, et malgré leur âge presque vénérable (et ça ne va pas en s'arrangeant!), bha y'avait vachement de la gouache. Le son était excellent et les premiers riffs m'ont fait méchamment vibrer.
Comme je l'ai dit un peu plus haut, c'était une tournée de best of, donc la setlist était sans concession, couvrant la période Jurassique, la période ique et un peu d'inédit.
Ouverture sur "The number of the beast", puis "The troooooooooooooper", "Die with your boots on". On se repose sur "Wildest Dream", qui est un extrait de l'album futur à l'époque... Puis "Wickerman", "Brave new world", "Revelations".

Un pied total quand toute la salle reprend "The Clansman" (Freeeeeeeeeeeeeeeeeeeedoooooommmm!), et retour temporel sur "22, acacia avenue". Dernière ligne droite, Bercy chauffe dur sur "Hallowed be thy name", "Fear of the dark", "The clairvoyant", "Heaven can wait" et "Iron Maiden".
Les rappels furent les meilleurs des concerts de Maiden que j'ai vus jusqu'ici : "Bring your daughter" m'a laissé un souvenir impérissable (vache de ligne de basse!). "Two minutes to midnight" et "Run to the hills" qui est franchement une de mes préférées.

Parmi ceux auxquels il m'a été donné l'occasion d'assister, ce live fut l'un des tous meilleurs. Je n'aime pas mettre de hiérarchie, et cela est d'autant plus vrai quand il s'agit de musique (Comment comparer Haendel et Megadeth?). Disons qu'il est largement sur le dessus du panier.

La configuration avec 3 guitares est vraiment très riche. Dave Murray fait toujours le plus gros du boulot, Jannick Gers l'assiste admirablement... Mention spéciale à Adrian Smith qui tire son épingle du jeu sur certains titres. Steve Harris est une véritable mitrailleuse, régulière et huilée à merveille. Quand à Nicko Mc Brain, c'est un batteur d'instinct. Coté chant, Bruce Dickinson est proprement impressionnant. Si Steve Harris est le moteur du groupe, Bruce Dickinson en est la boite de vitesse. Notez que le régime est toujours très élevé que le rapport est en démultiplié! 

Maiden en vrai? J'en redemande!