mardi 26 février 2008

Megadeth : MegaDave.

L’Elysée-Montmartre est Sold-Out ce soir. Nous y arrivons largement en avance, Guillaume et moi, car la tête d’affiche est l’un des monstres légendaire du Thrash-Metal et les bonnes places vont être rudes à négocier.
Le trottoir a été investi par ce qu’il y a de plus métaleux dans la capitale. Il faut dire que Dave Mustaine n’a pas joué à Paris depuis un certain nombre d’années et la frustration est aussi visible que l’impatience dans les yeux de ceux qui, comme nous, ont la chance d’avoir une place pour ce soir. Y’a même la télé.

On entre, je passe à au stand « prêt-à-porter » et nous nous positionnons au premier tiers de la salle, à l’arrière de la zone habituelle de pogo.

C’est Evile qui assure la (courte) première partie. C’est du Thrash plutôt pompé sur Slayer. C’est pas fait pour les nénettes et ça me fait chausser mes bouchons auditif. Heureusement que c’est court. Pas de mention particulière pour ce groupe. Peut mieux faire.

C’est devant un décor dépouillé que se présente Megadeth. En fait, il ne reste plus de la formation originale que son âme fondatrice et damnée, Dave Mustaine. Le caractère impossible de l’ancien guitariste de Metallica a provoqué le remplacement de tout les membres du groupe et ce, de manière tellement systématique que son histoire ressemble à un soap américain !

Le son est perfectible, ce soir. Je garde mes bouchons car nous sommes assez près des enceintes et j’ai peur des lésions.

A la première chanson, le public parisien répond comme un seul homme. La fosse s’agite grandement. Ça bouge grave ! J’ai jamais vu ça ! Le premier tiers de l’E.M. remue de manière dangereuse et la suite « jump » à peine moins ! Nous sommes obligés, Guillaume et moi, d’aller nous mettre en sécurité un peu plus à gauche. Avec ma papatte abîmée, je ne prends aucun risque et un mauvais coup est vite arrivé.

Megadeth nous déroule une setlist quasi-idéale à mon gout, passant de ses morceaux phares aux excellents petits derniers de l’album nouvellement sorti. Le big four fonctionne bien même s’il y a eut de meilleurs batteurs par le passé. Et puis j’aimais bien le bassiste d’origine, moins effacé que les musiciens actuels. Il faut dire que Mustaine, en mégalo perfectionniste, ne supporte pas d’ombre à sa gloire. Cela influence logiquement le choix des protagonistes.


Pour mémoire, la setlist :
  
Sleepwalker
Wake Up Dead
Take No Prisoners
Skin O' My Teeth
Washington Is Next!
Kick The Chair
In My Darkest Hour
Hangar 18
Gears Of War
A Tout Le Monde
Tornado Of Souls
Ashes In Your Mouth
Burnt Ice
Symphony Of Destruction

Trust
Peace Sells - Ext

Holy Wars


Dave nous a bien rempli les oreilles avec sa légendaire « Flying V ». Son problème au bras est apparemment de l’histoire ancienne et ses solos ne semblent pas en souffrir. Il est spontané mais peut-être un peu trop léché dans son style… Le son n’était pas bon et la gaffe finale de l’ingé de la chose a fini de fâcher le maestro (envoyer du Slipknot à la place de l’outro habituelle).  Mais quoi qu’il en soit, MEGADETH, j’en redemande !