L’Elysée-Montmartre est Sold-Out ce soir. Nous y arrivons
largement en avance, Guillaume et moi, car la tête d’affiche est l’un des
monstres légendaire du Thrash-Metal et les bonnes places vont être rudes à
négocier.
Le trottoir a été investi par ce qu’il y a de plus métaleux dans
la capitale. Il faut dire que Dave Mustaine n’a pas joué à Paris depuis un
certain nombre d’années et la frustration est aussi visible que l’impatience
dans les yeux de ceux qui, comme nous, ont la chance d’avoir une place pour ce
soir. Y’a même la télé.
On entre, je passe à au stand « prêt-à-porter » et nous
nous positionnons au premier tiers de la salle, à l’arrière de la zone
habituelle de pogo.
C’est Evile qui assure la (courte) première partie. C’est du
Thrash plutôt pompé sur Slayer. C’est pas fait pour les nénettes et ça me fait
chausser mes bouchons auditif. Heureusement que c’est court. Pas de mention
particulière pour ce groupe. Peut mieux faire.
C’est devant un décor dépouillé que se présente Megadeth. En fait,
il ne reste plus de la formation originale que son âme fondatrice et damnée, Dave Mustaine.
Le caractère impossible de l’ancien guitariste de Metallica a provoqué le
remplacement de tout les membres du groupe et ce, de manière tellement
systématique que son histoire ressemble à un soap américain !
Le son est perfectible, ce soir. Je garde mes bouchons car nous
sommes assez près des enceintes et j’ai peur des lésions.
A la première chanson, le public parisien répond comme un seul
homme. La fosse s’agite grandement. Ça bouge grave ! J’ai jamais vu
ça ! Le premier tiers de l’E.M. remue de manière dangereuse et la suite
« jump » à peine moins ! Nous sommes obligés, Guillaume et moi,
d’aller nous mettre en sécurité un peu plus à gauche. Avec ma papatte abîmée, je
ne prends aucun risque et un mauvais coup est vite arrivé.
Megadeth nous déroule une setlist quasi-idéale à mon gout, passant
de ses morceaux phares aux excellents petits derniers de l’album nouvellement
sorti. Le big four fonctionne bien même s’il y a eut de meilleurs batteurs par
le passé. Et puis j’aimais bien le bassiste d’origine, moins effacé que les
musiciens actuels. Il faut dire que Mustaine, en mégalo perfectionniste, ne
supporte pas d’ombre à sa gloire. Cela influence logiquement le choix des
protagonistes.
Pour mémoire, la setlist :
Sleepwalker
Wake Up Dead
Take No Prisoners
Skin O' My Teeth
Washington Is Next!
Kick The Chair
In My Darkest Hour
Hangar 18
Gears Of War
A Tout Le Monde
Tornado Of Souls
Ashes In Your Mouth
Burnt Ice
Symphony Of Destruction
Wake Up Dead
Take No Prisoners
Skin O' My Teeth
Washington Is Next!
Kick The Chair
In My Darkest Hour
Hangar 18
Gears Of War
A Tout Le Monde
Tornado Of Souls
Ashes In Your Mouth
Burnt Ice
Symphony Of Destruction
Trust
Peace Sells - Ext
Holy Wars
Peace Sells - Ext
Holy Wars
Dave nous a bien
rempli les oreilles avec sa légendaire « Flying V ». Son problème au
bras est apparemment de l’histoire ancienne et ses solos ne semblent pas en
souffrir. Il est spontané mais peut-être un peu trop léché dans son style… Le
son n’était pas bon et la gaffe finale de l’ingé de la chose a fini de fâcher
le maestro (envoyer du Slipknot à la place de l’outro habituelle). Mais quoi qu’il en soit, MEGADETH, j’en
redemande !