mardi 1 juillet 2008

Maiden 5 : La vengeance du retour du meilleur du passé pas si lointain mais presque.


Aujourd’hui, je déménage. Bhen oui, ce sont les adieux à mon appartement si proche de Bercy… Les concerts ne seront plus les mêmes, fini, les marches nocturnes dans les rues parisiennes, avec le T-shirt mouillé et les watts plein la tête… Faudra rejoindre la banlieue à présent ! En attendant, les petits jeunes que je vais voir ce soir ne sont, eux, pas prêts aux adieux et pourtant ils déménagent sévère.

Journée de taff, RDV devant le POPB avec Jay et Guillaume. Ce dernier étant à la bourre pour cause de ligne A, nous cassons la croute en l’attendant. Finalement, il nous retrouvera au milieu de la fosse, après la première partie. Olivier sera encore plus en retard. Y’en a qui ne sont pas sérieux, j’vous jure…

Bref.

Première partie : Lauren Harris. Première constatations : la fifille à son papa n’a pas foncièrement de talent vocal. Comme son père en fait. Elle serait peut-être meilleure à la basse ? Allez savoir… En attendant elle chante sur fond de power trio, propulsée par 3 vieux briscards métaleux. Y’a de l’idée, mais en fait… non.

Nous poursuivons avec Avenged Sevenfold. Bouchons de rigueur. Mes Dieux ce que c’est fort ! Et mauvais en plus. Terriblement pourrit. Pourtant, Il me semblait bien les avoir déjà croisés, genre en première de G’N’R’ et ne pas en garder un souvenir si… insupportable ? Hués, sifflés, partis, ouf.

Venons-en au pourquoi du comment de cette soirée. Nous avons souffert pour la bonne cause. On monte le son, UFO sonne le rappel de la grand-messe avec « Doctor-Doctor »…. Ça chauffe, ça chauffe et voici le « Churchill’s Speech ». Encore une seconde. Débute alors un concert tout à fait exceptionnel. La vierge de fer nous revisitera ce soir son mythique « live after death », pourtant vieux de 23 ans, et qui n’a pas pris un grain de poussière.

J’ai déjà raconté 4 fois ce qu’est IRON MAIDEN sur scène. Nos papys en ferraille sont décidemment inoxydables. Toujours du plaisir, de l’énergie à revendre… A presque 50 ans, Bruce Dickinson cavale d’un bout à l’autre de la scène comme un chien fou. Steve Harris mitraille de la basse comme un gamin. Adrian Smith bucheronne avec la rigueur qu’on lui connaît. Janick  Gers s’éparpille à 10000 à l’heure à son habitude et Dave Murray, visiblement heureux d’être là, enchaine les solos comme au premier jour. J’ai oublié quelqu’un pensez-vous ? Un batteur ? Aussi fou qu’excellent ? Nicko Mc Brain ? Nannnn, personne ne peux l’oublier. Caché derrière son énorme batterie, ce soir aussi il a cogné.

Pour mémoire, voici la setlist :

 Aces High  2 Minutes to Midnight  Revelations  The Trooper  Wasted Years  The Number of the Beast  Can I Play With Madness ?  Rime of the Ancient Mariner  Powerslave  Heaven Can Wait  Run to the Hills  Fear of the Dark  Iron Maiden  Moonchild  The Clairvoyant  Hallowed Be Thy Name

Les décors étaient superbes, le spectacle grandiose… (Les pyrotechniques en intérieur, ça me fait toujours délirer !) J’ai mouillé mon T-Shirt comme jamais…

Ils vont revenir pour un nouvel album, ils l’ont annoncé… Allez, l’année prochaine : MAIDEN 6 ! Encore du bonheur ! Encore un…. « THE TROOOOOOOPEEEEEERRRRR !!!!! »
Tin-tin-in-tin-tin-tin… Tinlin-tin-tin-tin… Tinlin-tin-tin-tin… TIN-TIN-TIN-TIN !!!