Retour
à l’E.M, visité il y a peu avec Yngwee comme guide. Cette fois, et pour la première
fois, je suis tout seul ! Mes gardes du corps habituels se sont dégonflés…
La sensation est étrange. Un concert, je trouve que cela se partage!
Heureusement, comme tout finit par des chansons, tout finit par s’arranger
aussi.
Entrée,
cohue habituelle… Zut, tous les T-shirts ont été vendus! C’est pas grave, je
m’en procurerai un sur le site du groupe. Surtout qu’il est beau celui-là.
Chérie va encore être malade… ;-)
Je
m’installe au fond, près des platines. Je me retrouve mêlé à un groupe de métaleux
qui discute du programme. Tiens? Une connaissance! Une nana informaticienne que
j’ai rencontrée lors d’une formation! Elle nous demande de garder ses fringues
de moto car elle veut filer sur le devant de la scène… Pas de souci, on
s’arrange. Je ne connais pas encore son nom, mais le petit blond qui est avec
moi va m’accompagner plusieurs fois dans des concerts à venir. Il me fera découvrir
quelques groupes très intéressants. David, en un mot, MERCI ! J
Arrivée
des premiers zozos de la première partie : POWERWOLF.
Comment
dire. A la base, ils se présentent comme des Roumains. Sapés à la Dracula de la meilleure
époque (Bela Lugosi bien sûr). Agitant des T-Shirt « vive le vrai
métal »…
Techniquement
pas mauvais... Le chanteur, sorte de Pavarotti d’outre tombe, assure même assez
bien. Sauf que tout cela est totalement ridicule, évidemment… Et à nous
d’apprendre, par la suite, que tout est parfaitement orchestré et que ce groupe
de comiques s’appelle en fait RED AIM. Faute d’autre chose, nous poserons avec
eux de nouvelles bases impérissables quant au degré maximum du lamentable lors
d’un concert.
Bref.
Démontage/remontage/la suite : NOCTURNAL RITES.
C’est
une bande de blonds Suédois, pas trop mauvais, dont le chanteur a la
désagréable manie de se mettre torse-poil pour venir se frotter dans la foule.
Bon, c’est rigolo comme ça, mais assez étrange quand même… Ils avaient l’air
bien déchirés en définitive. Pas sérieux, oublions.
Installation
des décors de GAMMA-RAY. Leur set est largement trop grand pour le petit
Elysée-Montmartre qui n’en demandait pas tant. C’est pas grave, les roadies
tassent un peu, ça passe… On sent qu’ils jouent « plus grand » outre
Rhin !
Et
voici Kai Hansen. Pour ceux qui l’ont déjà vu sur scène, je n’ai rien à dire.
Pour les autres, filez tout de suite réserver vos places ! Ce type est
terrible. Avec ses potes, ils nous ont filés une quinzaine de titres formidables,
divinement interprétés, en enflammant littéralement l’assistance. Les musiciens
sont relax, ils jouent leur truc en passionnés… Kai discute avec le public…
Seulement deux titres du dernier album, le reste étant des classiques plus
anciens… Un passage par Helloween (I Want Out !)… La batterie qui
bombarde…
David,
qui les avait déjà entendus au moins 2 fois, me confiera qu’ils étaient
vraiment au top ce soir là. Personnellement, je pense qu’il s’agissait d’un des
tout meilleurs live qu’il m’ait été donné de voir, si tant est que je puisse
mettre une hiérarchie. Disons que c’était un excellent moment.
Pour
mémoire :
01) Welcome / Gardens Of The Sinner
02) New World Order
03) Heaven Can Wait
04) Fight
05) Blood Religion
06) Strangers In The Night
07) One With The World
08) Drums solo
09) I Want Out
10) Heavy Metal Universe
11) The Silence
12) Rebellion In Dreamland / Land Of The Free
13) Valley Of The Kings
14) Somewhere Out In Space
15) Send Me A Sign
02) New World Order
03) Heaven Can Wait
04) Fight
05) Blood Religion
06) Strangers In The Night
07) One With The World
08) Drums solo
09) I Want Out
10) Heavy Metal Universe
11) The Silence
12) Rebellion In Dreamland / Land Of The Free
13) Valley Of The Kings
14) Somewhere Out In Space
15) Send Me A Sign
Addendum 2023 : Ajout d'un extrait de flyer allemand recoupé de la tournée Majestic.