La
vie est ainsi faite que les plus grandes passions peuvent parfois s’effacer
devant la réalité du quotidien. Il en a été ainsi dans ma vie. Suite à notre
déménagement, sur-occupé par les travaux dans notre nouvelle demeure, je n’ai
pas pu suivre ces chroniques comme elles le méritaient. Je rattrape donc à
présent le temps et mes souvenirs à l’occasion de la refonte de mes blogs. Nous
sommes fin juillet 2014, cinq années après les faits.
Suite au « match aller » au Parc
des princes, je voulais retourner voir ce groupe mythique. J’avais passé un bon
moment et de tels monstres ne pouvaient être ignorés surtout que le fait que
cela se passe dans une salle « un peu plus petite » comme Bercy devait
ajouter au contexte.
Je pense que j’y suis allé avec Olivier,
grand fan des « four horsemen ».
Déception dès le départ : le T-Shirt de la tournée est passable...
On est en gradins en plus : je me suis vautré lors de la resa!
J’avoue que ma mémoire flanche complètement à
propos des groupes de première partie.
Le net me dit que l’on a eu « The Show »
ainsi que célèbre « Machine Head ». Bienbienbien…
Comme le temps passe…
J’ai une impression mitigée de ce concert. C’était
celle de l’album « Death Magnetic » qui m’a franchement déçu, pour
rester poli. C’est sur, ils ont joué propre, y’a eu plein de pyro et la scène
centrale au milieu du public est un super concept.
Mais bof. Setlist un peu plus atypique sans
casser des briques :
- That Was Just Your Life
- The
End Of The Line
- Harvester
Of Sorrow
- Disposable
Heroes
- One
- Broken,
Beat And Scarred
- Cyanide
- Sad
But True
- The
Unforgiven
- The
Judas Kiss
- The
Day That Never Comes
- Master
Of Puppets
- Damage,
Inc.
- Nothing
Else Matters
- Enter
Sandman
- Stone
Dead Forever
- Phantom
Lord
- Seek
and Destroy
Final avec des gros ballons envoyés dans la
foule : c’est rigolo mais on est pas venu voir Chantal Goya !
Metallica est devenu un mythe, une marque sur
laquelle capitalisent beaucoup de monde. J’avais affirmé à l’époque que je ne
retournerai pas les voir, et je n’y suis pas retourné quand ils sont passé
au Stade de France pour les 20 ans du « Black Album ». En fait c’est
ça leur drame : ils n’ont plus rien de potable depuis 20 ans !
J’ai infiniment plus de respect pour Dave Mustaine
qui sort des riffs fabuleux en quantité phénoménale tout en gardant un public
plus confidentiel plutôt que pour la bande à Hetfield qui pond des trucs sans intérêt
et rempli des stade.
Là, c’est dit.