mercredi 1 avril 2009

Metallica : Sad but true.

La vie est ainsi faite que les plus grandes passions peuvent parfois s’effacer devant la réalité du quotidien. Il en a été ainsi dans ma vie. Suite à notre déménagement, sur-occupé par les travaux dans notre nouvelle demeure, je n’ai pas pu suivre ces chroniques comme elles le méritaient. Je rattrape donc à présent le temps et mes souvenirs à l’occasion de la refonte de mes blogs. Nous sommes fin juillet 2014, cinq années après les faits.

Suite au « match aller » au Parc des princes, je voulais retourner voir ce groupe mythique. J’avais passé un bon moment et de tels monstres ne pouvaient être ignorés surtout que le fait que cela se passe dans une salle « un peu plus petite » comme Bercy devait ajouter au contexte.

Je pense que j’y suis allé avec Olivier, grand fan des « four horsemen ».

Déception dès le départ : le T-Shirt de la tournée est passable...

On est en gradins en plus : je me suis vautré lors de la resa!

J’avoue que ma mémoire flanche complètement à propos des groupes de première partie.
Le net me dit que l’on a eu « The Show » ainsi que célèbre « Machine Head ». Bienbienbien…
Comme le temps passe…

J’ai une impression mitigée de ce concert. C’était celle de l’album « Death Magnetic » qui m’a franchement déçu, pour rester poli. C’est sur, ils ont joué propre, y’a eu plein de pyro et la scène centrale au milieu du public est un super concept.

Mais bof. Setlist un peu plus atypique sans casser des briques :
  • That Was Just Your Life
  • The End Of The Line
  • Harvester Of Sorrow
  • Disposable Heroes
  • One
  • Broken, Beat And Scarred
  • Cyanide
  • Sad But True
  • The Unforgiven
  • The Judas Kiss
  • The Day That Never Comes
  • Master Of Puppets
  • Damage, Inc.
  • Nothing Else Matters
  • Enter Sandman
  • Stone Dead Forever
  • Phantom Lord
  • Seek and Destroy
Final avec des gros ballons envoyés dans la foule : c’est rigolo mais on est pas venu voir Chantal Goya !
Metallica est devenu un mythe, une marque sur laquelle capitalisent beaucoup de monde. J’avais affirmé à l’époque que je ne retournerai pas les voir, et je n’y suis pas retourné quand ils sont passé au Stade de France pour les 20 ans du « Black Album ». En fait c’est ça leur drame : ils n’ont plus rien de potable depuis 20 ans !
J’ai infiniment plus de respect pour Dave Mustaine qui sort des riffs fabuleux en quantité phénoménale tout en gardant un public plus confidentiel plutôt que pour la bande à Hetfield qui pond des trucs sans intérêt et rempli des stade.
Là, c’est dit.