dimanche 12 juin 2016

DOWNLOAD FESTIVAL PARIS JOUR 3

Voici poindre le troisième et dernier jour de ce festival parisien. Comme pour la veille et l'avant veille, nous ne sommes intéressés que par une minorité de concerts. Nous y allons donc
tranquillement, avec un premier événement à 17h.

MAIN STAGE
14h30 - 15h15 : Skillet
16h00 - 17h00 : Trivium
18h00 - 19h00 : Sabaton
19h50 - 21h05 : Volbeat
22h00 - 23h30 : Rammstein

STAGE 2
15h00 - 16h00 : Lofofora
17h00 - 18h00 : Children Of Bodom
19h00 - 20h00 : Rival Sons
21h00 - 22h00 : Megadeth

STAGE 3
14h00 - 14h30 : The Shrine
15h15 - 16h00 : Strange Bones
17h00 - 17h45 : New Year's Day
19h00 - 19h45 : Skindred
21h00 - 21h45 : Last Train

Comme nous savons que cela va se finir très tard et forts de l'expérience Uber du vendredi, nous adaptons notre stratégie : nous allons laisser la voiture dans un parking au pont de Levallois et nous finirons en métro/navette. Cela coûtera un billet mais au moins nous serons sereins.

Nous arrivons un peu en avance. Tant mieux, nous pourrons d'autant mieux nous placer maintenant que nous savons où aller. Il pleuviote depuis notre sortie du bus... cela s'annonce mal pour la météo. Nous enfilons nos vestes de pluie. Nous ne les quitterons pas jusqu'à notre retour.

David a insisté pour aller écouter Children of Bodom dont il a apprécié les premiers album. J'avoue, je ne connais pas et je vais découvrir "en direct".
C'est une formation finlandaise plutôt black/death mélodique, mais qui tire sur le power et c'est ce pour quoi David les apprécie. En effet, après quelques titres, je constate que la guitare parle vraiment compliqué. Le son est encore une fois assez mal réglé ce qui est préjudiciable aux mélodies, écrasées par la batterie.


Follow the Reaper
Silent Night, Bodom Night
Hate Me!
Trashed, Lost & Strungout
Morrigan
In Your Face
Angels Don't Kill
I Worship Chaos
Scream for Silence
Lake Bodom
Children of Decadence
Downfall


Le set est assez rapide, bien enchaîné, on a pas le temps de s'ennuyer. J'ai bien aimé et je vais m'intéresser à leurs créations les plus anciennes à l'occasion.

La pluie a redoublé et nous avons un trou de 2 heures à combler avant le prochain concert. Nous nous promenons donc un peu dans le village ou nous constatons que les objets à vendre sont assez hétéroclites voir inattendus. La boue commence à se former sous nos pieds et il est à présent impossible de s’asseoir. Nous décidons de nous fixer sur la dalle en béton au milieu de hippodrome. Nous ne serons pas plus au sec mais nous ne pataugerons pas. Les concerts reprennent et comme nous sommes exactement à mi-distance entre le Stage 2 et le Mainstage, nous constatons que le son est vraiment trop fort. David et moi discutons en écoutant Sabaton (que j'ai vu en première partie d'Edguy en 2006) ou plutôt en subissant les vocalises hasardeuses de son frontman. Vivement que cela s'arrête.

De plus en plus de boue, la vision de quelques phénomènes (il faut dire que nous sommes idéalement placés pour voir passer tout le monde) et Rival Sons qui joue à présent. Ils ne sont pas très métal, mais de loin c'est agréable. Je commence à avoir très froid et je décide d'aller acheter un pull. David a mieux anticipé que moi qui n'ait qu'un T-Shirt sous ma veste de pluie.
Nous retournons donc au stand officiel et je me fends du Hoodie officiel du festival. Cher, je ne l'aurais pas acheté si la météo n'avait pas été ainsi... nous en profitons pour nous payer un T-Shirt Baby Metal chacun : le délire de la veille nous est carrément resté! Je m'habille, le vêtement neuf est tout doux et le réconfort thermique n'en est que meilleur! La pluie tombe toujours mais le Stage 2 se vide, nous nous approchons donc en franchissant les flaques de boue : Megadeth, nous voilà! Nous arrivons alors que la scène est en cours d'installation avec la déco du groupe. Nous sommes parfaitement placés, contre la barrière, les pieds au sec. Un peu de patience; à 5 minutes du début je constate que j'ai perdu un de mes bouchon auditif. heureusement il était tombé proche de nous et David l'a retrouvé, juste contre la barrière. Comme il s'agit de produits sur mesure (Audiotech) cela aurait été gênant car il est impossible de tenir les 110 ou 120db sans douleurs et lésions. 

Je n'ai plus rien à dire sur Dave Mustaine et sa bande, c'est relaté ici, ici et ici. Je me rends compte en écrivant ces lignes que je l'ai vu la dernière fois il y a déjà 5 ans. Dave a encore changé son linup; même si on est habitué, c'est lassant. J'aimait bien Chris Broderick et en même temps Kiko Loureiro (ex-Angra) est aussi un sacré client. Il est visible qu'il se ballade avec facilité sur les riffs de Megadeth. Car là oui, ça ne rigole plus. On est dans le thrash qu'on aime. C'est fort, rapide, technique...

Le son est excellent (et c'est bien la première fois depuis le début du festival). Seule une caisse claire sature au début du set mais cela passe assez vite. La liste est promotionnelle du dernier album (Dystopia) mais laisse (comme d'habitude) la part belle aux classiques.

Hangar 18
The Threat Is Real
She-Wolf
Post American World
Trust
Fatal Illusion
Sweating Bullets
Dystopia
A Tout Le Monde
Symphony of Destruction
Peace Sells

Encore:
Holy Wars... The Punishment Due


Le soleil est de retour et, le temps d'une courte pause, Dave nous raconte qu'il lui est arrivé la même chose la veille à Donnington. Les deux seules éclaircies des deux Download Festivals parallèles ont été pour lui : Dave Mustaine, l'homme qui commande au soleil!
Le temps passe trop vite, c'est déjà le "Symphony" (et les frissons qui vont avec) et pluis "Peace Sells" avant le final "Holly Wars"... Que du bonheur, de la gueulante, du headbang... Bref : du concert! Pour nous ce sera le grand moment de la journée et presque du week end... Maiden étant difficile à déboulonner, mais nous les avons vu dans de moins bonnes conditions.

Megadeth ayant fini en retard, nous ne pouvons que constater la rigueur allemande : Rammstein, eux, ont commencé à l'heure. C'est donc avec beaucoup de difficulté que nous tentons de nous approcher du Main Stage. Peine perdue : comme c'est le show de clôture, tout le monde ou presque est déjà en place. nous trouvons une petite faille dans le tiers arrière de la foule, avec une vue correcte (même si très loin de la scène) et l'odeur des toilettes, proches, elles. Nous avons donc loupé le premier (et nouveau) titre "Ramm4" et nous arrivons pour le superbe "Reise Reise". 

J'adore Rammstein. Leur musique a dépassé le genre. Le "Neue Deutche Harte" (nouvelle dureté allemande) est le qualificatif qui les décris le mieux, "métal industriel étant finalement trop réducteur". Je garde des images (autant visuelles que sonores) extraordinaires de leur tournée "LIFAD" en 2009. Cela reste l'un des show les plus exceptionnel auquel il m'est été donné la chance d'assister. Vous pouvez vous procurer le succulent "Live from Madison Square Garden" paru en 2015pour vous en faire une idée. Ce soir ce sera du même tonneau"  mais... nous sommes bien trop loin. Alors oui, j'ai vibré sur "Feuer frei!", "Du riechst so gut", "Links 2-3-4" ou "Sonne".... mais sans l'immersion des premiers rangs, c'était vraiment dommage car nous manquions une grosse partie du spectacle. 

Ramm 4
Reise, Reise
Hallelujah
Zerstören
Keine Lust
Feuer frei!
Seemann
Ich tu dir weh
Du riechst so gut
Mein Herz brennt
Links 2-3-4
Ich will
Du hast
Stripped (Depeche Mode cover)



Encore:
Frühling in Paris (First time live since 2012)
Amerika
Engel
Sonne

Nous sommes gratifiés d'un superbe "Frühling in Paris" exclusif à la tournée et hommage (encore un) au Bataclan. L’émotion est visible sur le visage de Til et on se demande s'il ne va pas pleurer. Gros final sur "Sonne" que j'apprécie particulièrement... et il est temps de rentrer, épuisés et boueux.

Le bilan de ce festival est pour nous assez mitigé. La programmation, mis à part quelques monstres, était trop légère avec un samedi soir complètement loupé (d'ailleurs les organisateurs ont soldé les billets de cette date). Outre manche il y avait Black Sabbath et Nightwish en plus d'une quantité intéressante de groupes mineurs, ce qui n'est pas rien... et je n'ose pas comparer avec le Hellfest et ses 140 (!!!) concerts.
L'organisation était par contre presque irréprochable (j'ai ouïe-dire que la récupération des bracelets était difficile le premier jour)

Coup d'essai? Il est vrai que c'était le premier du genre... Nous verrons l'année prochaine mais une chose est sure : si j'y retourne ce ne sera qu'après la programmation entière connue.






un beau Megadeth...


Et le hoodie qui m'a sauvé la vie!






samedi 11 juin 2016

DOWNLOAD FESTIVAL PARIS JOUR 2

Après une nuit agitée (dur de dormir après une telle excitation)  nous nous préparons à une journée de festival assez tranquille. Korn, la tête d'affiche, ne nous intéresse pas du tout, comme les 3/4 de la programmation, d'ailleurs.

La veille, dans son allocution, Bruce Dickinson nous avait dit qu'il ne fallait pas dire "vieux" à propos d'Iron Maiden, sous prétexte que beaucoup de leurs chansons avaient été écrite avant la naissance d'une bonne partie du public. D'après lui, il faut dire "Legacy". C'est donc sur ce trait d'humour que nous allons passer l'après midi, en plaisantant sur les phénomènes médicaux que sont Saxon et d'autres... Le programme sera simple et court, et nous rentrerons nous reposer avant un dimanche que nous imaginons plus épique.

MAIN STAGE
14h30- 15h15 : Apocalyptica
16h00 - 17h00 : Saxon
18h00 - 19h00 : Baby Metal
20h00 - 21h00 : Biffy Clyro
22h00 - 23h30 : Korn

STAGE 2
15h00 - 16h00 : Mass Hysteria
17h00 - 18h00 : One Ok Rock
19h00 - 20h00 : Amon Amarth
21h00 - 22h00 : Jane's Addiction

STAGE 3
14h00 - 14h30 : Shinedown
15h15 - 16h00 : Arcane Roots
17h00 - 17h45 : The Struts
19h00 - 19h45 : Twin Atlantic
21h00 - 21h45 : The Inspector Cluzo

Rodés et déjà équipés de nos bracelets, nous passons la sécurité en express avant de nous diriger vers le Main Stage. Nous y arrivons juste pour les premières notes d'Apocalyptica.
J'étais impatient de revoir cette formation très atypique de la scène métal. J'ai déjà eu l'occasion de les entendre live en 2007 et 2008. Superbes souvenirs que ces concerts jumeaux, de la même tournée, avec des variations de setlists fort sympatiques.

La fosse n'est pas spécialement remplie et nous avançons sans encombre vers un placement très potable. Surprise : il n'y a que 3 violons en plus du batteur et un chanteur a rejoint la bande! Comme la veille, nous constatons que le son est mauvais et beaucoup trop fort. Les bouchons bien enfoncés, nous assistons à un show très inégal. Comme nous, le public attends les reprises instrumentales de Metallica (Legacy!) sur lesquelles cela bouge un peu, l'ambiance s'écroulant dès que le frontman reprend le micro.


Reign of Fear
Refuse/Resist (Sepultura cover)
I'm Not Jesus
House of Chains
Shadowmaker
Inquisition Symphony (Sepultura cover)
Seek & Destroy (Metallica cover)
Hall of the Mountain King (Edvard Grieg cover)  

Le set est court, je serais tenté de dire heureusement tant ma déception est grande. Autant je comprenais les albums de compositions personnelles, autant j'ai du mal avec ce changement radical de formation. S'émanciper oui, mais pas jusqu'à renier les fondements du groupe!

3/4 d'heure de pause, nous faisons un nouveau passage au stand T-Shirt. Infructueux. Nous espérions de nouveaux Rammstein (la veille, tout était trusté par Maiden). et puis non, rien de rien. Je regrette finalement de ne pas avoir pris celui de ce summer tour, finalement très sobre... Tant pis.

Retour donc sur la main stage, en avance. Nous localisons une "zone morte" devant la barrière qui empêche les mouvements de foule dans la première fosse. En fait, à cet endroit difficile d'accès quand il y a du monde,se forme une poche de place avec une excellente vue sur la scène. C'est décidé, nous tenterons de nous installer là quand cela sera possible.

Un peu de patience et voici Saxon. Quand on parle de Legacy, en voici une parfaite illustration.

Saxon est au métal anglais ce qu'Anthax est pour le Thrash américain, Le groupe est considéré comme un monument voir un pillier du genre, et pourtant... Contemporains de Maiden, 21 albums studio, 9 lives, une floppée de compilations... et jamais de tête d'affiche.
Pourtant ils sont bons, très bons même. Leurs mélodies sont entraînantes, leur prestation scénique absolument sans reproche. Ils jouent tous avec décontraction et professionnalisme mêlés ; Biff, le chanteur et pillier historique de la formation, est un phénomène à lui tout seul. A la fin du show, ce dernier regarde sa montre, nous annonce qu'on a le temps pour une dernière, demande au public de choisir..
- "Princess of the Night" ? OK!
Et le groupe l’enchaîne sans hésiter!

Battering Ram
Motorcycle Man
Sacrifice
Power and the Glory
Battalions of Steel
20,000 Ft
Dogs of War
Heavy Metal Thunder
Strong Arm of the Law
Crusader
Wheels of Steel
Princess of the Night 

Un très bon moment passé avec ces anglais de la grande époque. Je n'irais pas les voir en tête d'affiche, mais dans le contexte ils furent parfaits.

Notre troisième cible du jour devant également se produire sur le main stage, nous profitons du reflux pour nous installer aux "meilleures places" c'est à dire adossés à la barrière. Comme celle-ci dispose d'un support de plein pied, nous pouvons même nous asseoir, histoire de nous reposer avant le concert suivant, qui restera comme le clou de la journée : Baby Metal.

Nous devisons joyeusement à propos de notre curiosité pour ce groupe japonais. David qui est passionné de japon au point de s'y être immergé 3 mois, me raconte avoir regardé des vidéos et m'annonce quelque chose d'exceptionnel. Je veux bien le croire au jugé du cahier des charges ; il s'agit d'un groupe d'Idoles J-pop mais à la sauce métal nippon, avec tout ce que cela peut engendrer comme psychorigidité! Rien que la vision des fans en costumes ou parés de drapeaux dédicacés valait le déplacement.

Une petite heure se passe, le set est monté, les musiciens se mettent en place, on envoie l'intro-vidéo façon Star Wars et... rien. Problème de son... on attend, et finalement les "Kitsune Gakudan"  (on apprendra que 3 formations différentes jouent alternativement derrière les filles) redescendent de scène. Et là, on patiente, on espère... On se dit que l'ingénieur son s'est fait Sepuku... Les cameramen filment le public, qui chante, qui jouent avec l'image... Nous découvrons donc de nombreux Cosplay et déguisements allant de tous les Bioman à un troupeau de licornes en passant par un cheval et  un Picachu très acclamé. Au bout de 20 minutes, cela commence à dégénérer franchement... la nudité du Pokemon est exigées... les filles commencent à exhiber leurs dessous, voir leur poitrine alors que des gars plutôt échauffés montrent leurs fesses à la caméra. La surenchère ne pouvant aller que difficilement plus loin, cela tombe bien, les musiciens reviennent. Cette fois, c'est parti, ça fait du bruit et même beaucoup... et les filles apparaissent.

L'ensemble est assez indescriptible. Trop japonais, trop décalé par rapport à un Mainstage du Download parisien. C'est tellement eux, tellement le japon actuel, compressé en une prestation très écourtée et, en définitive, largement suffisante. Ce grand écart entre leurs traditions, la modernité, la mode, la fascination sélective pour l'occident, le désir de réussir, plus, de parfaire... et un thrash en fond à faire pâlir les plus violents du genre.... en chantant "donne moi du chocolat" !!!! C'était superbe... on a ri, mais ri... à en avoir mal aux joues!




Babymetal Death
Gimme Chocolate!!
Catch Me If You Can (with Kami Band intro)
Megitsune
KARATE
Road of Resistance





Après un dernier titre, nous quittons la fosse et le festival pour ce samedi. Retour en métro, à pied (les navettes ne commençant le service qu'à 22h). Image décalée, encore, que de voir les voisins de Neuilly promener leurs Yorkshire aux alentours de l'hypodrome alors que tonnait Amon Amarth en musique de fond... Nous rentrons sans encombre avec des souvenirs uniques de ce Kawaï Metal que nous ne verrons ans doute plus jamais.



Le T-Shirt du tour Babymetal, acheté le lendemain ! Rien que les renards valent le coup...












vendredi 10 juin 2016

DOWNLOAD FESTIVAL PARIS JOUR 1

David et moi caressions le rêve de participer à un festival de métal entier. Trois jours de folie, une affiche longue comme un jour sans pain, une ambiance infernale, voilà qui devait être un sommet de notre passion musicale commune. Seulement voilà, les seuls événements de renom étaientle Hellfest à Clisson ou le mythique Wacken Open Air outre Rhin. Bon, faut être honnêtes, nous ne nous sentions aucunement la motivation pour passer 3 jours en camping, loin de nos foyers respectifs....

Evidemment, quand le Download Festival a pointé le bout de sa truffe à Paris avec une première affiche alléchante, nous avons immédiatement bondis sur les billets. David serait hébergé à la maison et nous pourrons nous repaître durant 3 jours dans des conditions de confort plus qu'acceptables.

Les premières fuites quant à l'affiche s'annonçant plutôt bonnes, nous prenons donc nos pass 3 jours. 148,50€ quand même, ça fait pas du bien... mais c'est pour la bonne cause car avec Iron Maiden en exclusivité pour leur leur seule date française du "Book Of Souls Tour", on ne peut pas être déçus... Et en fait, si, nous le serons quand même un peu car le Hellfest programmé la semaine suivante a phagocyté de nombreuses formations. La programmation sera donc étonnante, entre manque et étrange... propice aux découvertes, certes, mais pas forcément dans le bon sens.

David et moi allons donc faire notre marché (en gras ci dessous) dans ce joyeux bazar, sans nous forcer. Pour mémoire, voici le programme du vendredi :

MAIN STAGE
15h15 - 15h45 : We Came As Romans
16h30 - 17h30 : Gojira
18h30 - 19h30 : Deftones
20h35 - 22h35 : Iron Maiden

STAGE 2
15h45 - 16h30 : Beartooth
17h30 - 18h30 : Avatar
19h30 - 20h20 : Anthrax
22h30 - 23h30 : Ghost

 STAGE 3
15h45 - 16h30 : The Wild Lies
17h30 - 18h15 : The Raven Age
19h30 - 20h20 : Blackrain
22h30 - 23h30 : Tremonti

Etant motivés par à peine 1/4 de la liste, nous ne nous presserons pas de bonne heure à l'entrée. Cela tombe bien, les grèves sont pénalisantes et mon camarade Orléanais n'arrivera qu'en milieu d'après midi. Après une bonne galère de transports pour arriver sur site (et une rencontre amusante avec un métaleux qui a été obligé de divorcer pour aller voir Maiden ce soir là!), nous récupérons nos bracelets. Après un petit tour dans le "village" et le stand des T-shirts,  nous nous approchons du Stage 2 où Anthrax ne va pas tarder.



Je les ai déjà vu, et relatés, en novembre 2012. Ce soir là ils avaient mis le feu devant Motörhead... (R.I.L.*  Lemmy)... Ils feront de même ce vendredi.

Anthrax est un groupe étonnant de vie, d'énergie... ça bastonne très fort, ça bouge comme pas possible... On a du mal à comprendre pourquoi ils n'ont jamais véritablement percé. Ils sont certes considérés comme un groupe majeur du thrash, aux cotés des plus grands comme Metalica mais restent en retrait malgré des titres aux compos impressionnantes. Festival oblige, la setlist est ultracourte. Je dirais presque "heureusement" car le son est mauvais (trop fort et saturé) et nous ne sommes vraiment pas très bien placés.



You Gotta Believe
Caught in a Mosh
Got the Time (Joe Jackson cover)
Fight 'Em 'Til You Can't
Evil Twin
Antisocial (Trust cover)
Breathing Lightning
Indians 



Nous partons en quête d'une place correcte pour le monument de la soirée : Maiden. Nous avançons donc autant que faire ce peu, en tentant un contournement par la gauche... en vain. Nous serons donc assez loin mais après un coup d’œil sur nos arrière, nous constatons que finalement nous sommes à la moitié du public, ce qui n'est pas si mal!

Je le dis à chaque fois, je ne vais pas recommencer à expliquer pourquoi j'aime ce groupe. C'est ma huitième fois ce soir. Ils sont toujours aussi formidables, même si le son n'est pas extraordinaire (encore une fois trop fort). La voix de Bruce a mis un bon tiers du concert à chauffer. Peut-être que sa maladie a entamé son potentiel? allez savoir... Nos anglais sont tous à présent autour de la soixantaine! Nous aurons donc droit à un fantastique spectacle dans un décor assorti au thème du dernier album (temple maya). C'est un peu dommage, le même potentiel à Bercy aurait été nettement plus qualitatif. La setlist est très orientée vers le nouvel album avec six extraits.


If Eternity Should Fail
Speed of Light
Children of the Damned
Tears of a Clown (Dedicated to Robin Williams)
The Red and the Black
The Trooper
Powerslave
Death or Glory
The Book of Souls (Eddie on stage)
Hallowed Be Thy Name
Fear of the Dark
Iron Maiden

Encore:
The Number of the Beast
Blood Brothers (Dedicated to the victims of Bataclan)
Wasted Years

Bruce est particulièrement volubile ce soir. Il donne même l'impression d'être saoul! Il nous parle du monde, de la politique, des empires qui s'écroulent... et de son empire à lui : "Bière, Femme et Rock n' Roll".
Avant d'entonner "Blood Brothers", il nous gratifie encore d'un discours (en français) à propos du drame du Bataclan.

Nous regretterons, David et moi, que le nouveau et magnifique "empire of the clouds" n'aie pas été joué. Au vu des invectives de certains fans, nous ne sommes pas les seuls.
En conclusion, un show superbe, au top, qui aurait mérité un peu plus d'intimité.

Sur l'air habituel des Monty-Pythons, nous nous dirigeons à nouveau vers le Stage 2 où Ghost a déjà commencé. Nous y allons en curieux car le buzz est important autours de cette formation suédoise.
Nous nous attendions à un truc assez black-death au vu du look morbide des énergumènes. Perdu. Ils sont tout à fait classique et si le thème est très sombre, leur musique est parfaitement écoutable. Nous écoutons la moitié du show avant de nous diriger vers la sortie : nous avons un train à prendre à minuit... Train que nous n'aurons pas car supprimé pour cause de grève! C'est donc en Uber que nous rejoindrons la maison.

Voici la Setlist. Nous avons du partir après "Cirice".

From the Pinnacle to the Pit
Ritual
Prime Mover
Cirice
Year Zero
Absolution
Mummy Dust
Monstrance Clock

Ce premier jour nous a permis de prendre nos marques pour la suite, et nous permettre d'améliorer grandement notre confort.


Le T-shirt d'Anthrax est celui de la tournée nord-américaine!!!

Celui de Maiden est partagé entre les dates de Downington et Paris...



* Rest In Loudness.