dimanche 26 janvier 2020

DREAM THEATER 3 : To be or not...

C'est à la Seine Musicale que nous avons rendez-vous, ce soir. Hélène et moi avons eu un dimanche techniquement compliqué où se sont mêlés une grève des transports, une exposition sur le "Greco", un déjeuner mémorable dans une brasserie parisienne et nos retrouvailles avec David pour qui Dream Theater compte presque autant qu'Iron Maiden.

Nous arrivons donc en tram, passablement éméchés, pour retrouver notre ami qui lui est venu de sa province en voiture faute de train. Il ne restera donc pas chez nous le soir, devant rentrer dans la foulée.

Etants en avance, nous allons nous attabler à "La Terrasse".
Nous tuons le temps à coup de discussions autour de frites, de coca et de bière avant de nous diriger vers la salle. C'est un public de connaisseur, plutôt masculin quadra qui se presse pour entrer. Nous sommes pile à l'heure, juste le temps de passer au merchandising. Nous prendrons évidemment des T-Shirts mais renoncerons au vinyle à 60€. Nan mais non quoi... 60...
Bref.

Nous entrons tous les trois dans cette magnifique salle de la Seine Musicale. Cette fois nous serons en première catégorie, bien centrés, juste derrière les platines. C'est pratique, de là où nous sommes nous pouvons voir le Db-mètre : il oscillera entre 95 et 105 durant la soirée avec des pointes à 110. Je vais aussi en profiter pour voir si celui de mon smartphone est juste... en fait non, et de beaucoup.

Démarrage du show quasiment à la seconde prévue! Il n'y a, evidemment, pas de première partie... en fait si, c'est DT qui fait sa propre première partie! Une quasi première heure sera donc consacrée à leur nouvel album. J'avoue, je ne l'ai pas écouté. Vu l'échantillon, c'est du métal, c'est progressif, c'est léché et appliqué... c'est donc bien eux!



Le reproche que je pourrais leur faire c'est de ne pas "sortir" de leur répertoire. Ils sont DT, ils font du DT, ils s'étalent sur du DT... Là ou Iron Maiden se renouvelle quasi perpétuellement, produisant de nouveaux albums contenant de véritables pépites voir des hymnes, semblant plonger les mains dans un tonneau génialement inépuisable, DT se rebrode un canevas déjà bien chargé, presque sans intérêt.

Voici donc la pause, le temps pour nous d'aller faire la "vidange". L'escalier étant près des platine, j'en profite pour m'extasier sur le matériel. Mention spéciale à la malle de Carlos!


Retour en scène de nos artistes, cette fois pour la bonne cause: Dream Theater, c'est un concept album mythique, encensé par la critique à sa sortie. Leur rock/métal progressif a été influencé par nombre de formations (comme les Pink Floyd) et cette galette en est l’archétype. Ce soir nous en auront l'interprétation exhaustive!  Un peu comme un "The Wall", "Metropolis Pt. 2: Scenes from a Memory " raconte une longue histoire pas très drôle que je vous laisse découvrir ici.

La setlist avance, la soirée aussi. Sur l'écran géant défilent les images d'un film animé illustrant l'histoire complexe qui se joue. Le son est enivrant, grisant... on sent une nette différence de présence entre cette interprétation et la première partie, tellement plus "vide".
les artistes s'amusent, ils sont dans leur domaine, dans ce qu'ils aiment, dans leur tripes, au fond de leur art. C'est fort, puissant... et tellement mélancolique en même temps!
Fin de l'album, fondu au noir. Un dernier titre du nouvel album en guise de rappel. DT salue le public... presque 3h de spectacle (entracte comprise). la salle est debout, ils le méritent bien.
Je suis mitigé en conclusion. La nouveauté ne paye pas en ce qui les concerne. L'album d'il y a 20 ans fonctionne nettement mieux que les composition récente. James (Kevin) LaBrie n'a toujours pas retrouvé sa voix... C'est sur, c'est une super expérience.... j'aurais juste voulu la vivre il y a 20 ou 25 ans. Le groupe semble jeune et pourtant il s'est formé en 1985... les membres étaient vraiment jeunes à ce moment là!
Comme David et moi, Hélène a préféré la deuxième partie. Elle n'avais quasiment jamais écouté DT avant (juste un peu par dessus mon épaule).
Je ne pense pas retourner les écouter. C'était ma troisième fois, et cela va bien comme ça. To be or not to be?

Un bout de "A Nightmare to Remember"
(Titre de 2009)


"The spirit carry on"
(On sent bien le coté Pink Floyd)


Setlist :

Atlas (Instrumental Alt Nick Phoenix & Thomas J. Bergersen song)

Act 1:
1 - Untethered Angel
2 - A Nightmare to Remember
3 - Paralyzed
4 - Barstool Warrior
5 - In the Presence of Enemies, Part I
6 - Pale Blue Dot

Act 2 (Metropolis, Part 2: Scenes From a Memory):
7 - Act I: Scene One: Regression
8 - Act I: Scene Two: I. Overture 1928
9 - Act I: Scene Two: II. Strange Déjà Vu
10 - Act I: Scene Three: I. Through My Words
11 - Act I: Scene Three: II. Fatal Tragedy
12 - Act I: Scene Four: Beyond This Life
13 - Act I: Scene Five: Through Her Eyes
14 - Act II: Scene Six: Home
15 - Act II: Scene Seven: I. The Dance of Eternity
16 - Act II: Scene Seven: II. One Last Time
17 - Act II: Scene Eight: The Spirit Carries On
18 - Act II: Scene Nine: Finally Free

Encore:
19 - At Wit's End

Les vrais faux billets imprimés à l'arrache.



Mon beau Tshirt à la Hamlet cyber-déjanté! 



Et les jolies fleurs de celui d'Hélène.