mardi 19 novembre 2019

DIRE STRAITS EXPERIENCE : Vite fait, bien fait.

5 mois de pause... c'était long! Retour à la musique ce soir, dans une salle que nous ne connaissons pas : La Seine Musicale.

Le hasard a voulu que nous soyons 3 collègues du même bureau à aller voir ce show. Le rendez-vous before est donc donné à "La Terrasse". Hélène et moi arrivons en premier et nous installons autour d'une grande table ronde entre deux ours blancs et un babyfoot.
Surprise, y'a de la Duvel et du Colombelle. Nous y ajoutons un cornet de frites et commençons à grignoter. Aude nous rejoins, accompagné de son chéri Benoit. Ils commandent à leur tour et nous discutons en attendant Ismaël et sa future épouse. Il nous rejoindra mais pas elle, trop en retard.
Notre petit brunch expédié, nous nous pressons vers la salle. Les contrôles sont cool, pas de fouille au corps ni de portique, nous rentrons, ouf. Passage rapide au bar pour prendre quelques chips et un verre de vin et nous pénétrons dans la salle.


C'est Thomas Kahn qui ouvre ce soir. Nous assistons à la fin de son set. Il joue seul en scène guitare et chant, style soul. ça a l'air propre mais pas de jugement possible sur les quelques notes que nous entendons. Vu que ce n'est pas du tout mon genre, je ne pousserai pas jusqu'à aller écouter ses œuvres, il y a tant et tant déjà sur la liste... C'est donc l'entracte, 20 minutes.

 La salle de la Seine Musicale est magnifique. Elle est construite pour l’acoustique, cela se voit et s'entend. La capacité maximale est de 6000 places, ce qui est "petit" à l'heure actuelle.

 Nous sommes placés sur le coté droit en catégorie 2. Malgré cela, l'angle de vision reste bon et le son excellent! L'expérience a donc commencé... la Dire Straits Experience!
Etonnement, l'ouverture se fait sur Telegraph Road. Morceau fleuve et pièce de choix de la discographie de Dire Straits.... L'interprétation est impeccable, bien que le tempo soit un peu rapide. Quitte à pinailler, je pense qu'il y avait un peu trop de basses.

 Il n'y a pas si longtemps, Hélène et moi sommes allé voir Telegraph Road justement. Comme ce soir, il s'agissait d'un Cover Band mais cette fois le groupe est une entreprise de Chris White, Saxophoniste des deux derniers tours du groupe original. Excellent musicien, ce dernier a également joué avec le NYJO, mais aussi France Gall, Tom Jones, Brian Ferry... il était à Wembley avec Dire Straits pour le Live Aid et le Nelson Mandela 70th Birthday Tribute... Et a loupé de tourner avec les Pink Floyd à cause d'un accident de moto, ce qui veut dire que j'aurais du l'entendre ce jour là!
Ayant rejoué avec les Straits (autre cover band comptant Alan Clark, qu'on ne présente plus) son idée était de faire revivre l'esprit du groupe à travers ses plus grand hits... et la sélection parmi ces derniers est rude!
Evidemment, il n'est pas seul sur scène ce soir (même s'il donne l'impression d'être le centre de l'attention) et si Terence Reis est un guitariste aussi extraordinaire qu'inconnu, Chris Witten lui joue un répertoire qu'il connait bien. L'ensemble est plus que cohérent et produit un son fidèle à l'original que cela soit dans le ton ou l'interprétation à la note près. Il est dommage que la balance laisse une part trop belle au saxo. Même s'il s'agit de son groupe, sa tonalité écrase la strat' solo qui est la star du Dire Straits d'origine.
Le temps passe et les titres se succèdent, sur un tempo toujours trop rapide à mon goût. La couleur globale est étonnement plus proche d'Alchemy (1984, sans Chris White) que d'On The Night (1993). C'est propre et vraiment sans bavure, sans pain ; ce n'est plus un cover, c'est un véritable hommage religieux. J'avoue que certains titres m'ont arraché une larme (Romeo & Juliet, Tunnel Of Love, Brothers In Arms...) et Hélène a eu sa préférée (Your Latest Trick). Un changement de setlist m'a privé d'une de mes favorite (Where do you think you're going? au profit de Six blade Knife), dommage mais j'en ferais pas un drame.


Durant une pause, Chris White présente ses musiciens. Big Up to MICHEL !!!!


Les balades se terminent, voici le monumental Sultans of swing. toujours trop rapide, toujours trop de saxo, ce qui laisse un petite amertume. La perfection était proche!
Courte pause et nous repartons sur le deuxième incontournable : Money For Nothing.
C'est toujours très propre même si raccourci. Local hero, toujours la même nostalgie. La salle est debout depuis une bonne demie heure.


La Setlist : 
1 - Telegraph Road (Dire Straits cover)
2 - Walk of Life (Dire Straits cover)
3 - Romeo and Juliet (Dire Straits cover)
4 - Tunnel of Love (Dire Straits cover)
5 - Your Latest Trick (Dire Straits cover)
6 - The Man's Too Strong (Dire Straits cover)
7 - Expresso Love (Dire Straits cover)
8 - So Far Away (Dire Straits cover)
9 - Private Investigations (Dire Straits cover)
10 - Why Worry (Dire Straits cover)
11 - Six Blade Knife (Dire Straits cover)
12 - Once Upon a Time in the West (Dire Straits cover)
13 - Two Young Lovers (Dire Straits cover)
14 - On Every Street (Dire Straits cover)
15 - Brothers in Arms (Dire Straits cover)
16 - Sultans of Swing (Dire Straits cover)

Encore:
17 - Money for Nothing (Dire Straits cover)
18 - Going Home: Theme of the Local Hero (Mark Knopfler cover)


J'ai capté deux chansons. J'ai délibérément pris des titres moins connus, ce qui est relatif quand on parle de Dire Straits : 


So Far Away


On Every Streets



Voilà, retour en vitesse par la ligne 9. Ismaël et sa chérie nous retrouvent par hasard dans un wagon. Le trajet semble long sur la L, la nuit sera courte, on bosse demain... tout à l'heure.

L'expérience mérite d'être vécue même si rien ne pourra remplacer le groupe original. Mark Knopfler ayant fait ses adieux à la scène, il ne reste que les cover bands passionnés pour faire revivre en live cette musique si romantique. Pourquoi ne pas aller en écouter d'autres? Ils sont tous, quelque part, en accord avec les paroles de Mark :

And then the man, he steps right up to the microphone.
And says at last, just as the time bell rings, "
Goodnight, now it's time to go home."
And he makes it fast, with one more thing:"
We're the Sultans, "
We are the Sultans of Swing."


Vrai-faux billets recto versos...
Et pas de T-Shirt vu que pas de merchandizing....