mardi 18 octobre 2022

SAMARA JOY : Jeune et Jazz

 

C'est dans un contexte personnel agité que nous allons passer cette soirée. Beaucoup de tension familiale mais heureusement j'ai une femme formidable qui m'aide dans cette passe stressante, pleine d'écueils.

Nous voici donc au Théâtre du cormier, à 10mn à pieds de la maison.

Nous sommes au premier rang, au centre, on ne peut rêver mieux. En fait c'est presque trop près car les retours de scène et l'angle en contre plongée ne sont pas forcément les meilleurs amis pour regarder les artistes. Peut être que les 3-4e rangs sont meilleurs sur ce point. Par contre j'ai de la place pour mes jambes! 😁

Nous avons pris les places pour Samara Joy suite à l'excellente soirée passée en compagnie de Kyle Eastwood. Samara Joy n'est pas une join venture entre Lada et Joydivision mais une jeune artiste Jazz de la scène Newyorkaise. Petite fille de directeur/directrice d'un groupe de Gospel, elle a grandi dans la musique et la étudiée.
Je vous laisse parcourir sa biographie pour plus de détails.

La scène ne peut être plus sobre. Un piano à queue, un kit de batterie des plus simple, une contrebasse. Quelques lumières, c'est tout.

Après un joli quiproquo venant de deux dames qui cherchaient leurs places en nous proposant du chocolat, les artistes entrent en scène.

C'est donc parti pour 1h30 de jazz. Le sujet est complexe, j'y connais pas grand chose... Mon prof de Maths de lycée, le seul et l'unique Christian Clinet, était un expert mais malheureusement je n'ai appris que l'algèbre et la géométrie avec lui. Je ne m'étendrais donc pas sur le style qui m'est totalement nébuleux.

Le son est bon, la balance aussi... Les musiciens sont très pro. Il ne me semble pas que cela soient les habitués de Samara (précédemment

guitare/double basse/batterie). La voix de la chanteuse est conforme à sa réputation : surprenante! Capable de jolies basses mais aussi de magnifiques envolées dans les aigues. Elle alternera les titres et de petits speaches, amusants ou émouvants, durant tout le concert.

J'avoue avoir un peu de mal avec son accent ; je dois lutter pour la comprendre. Le pianiste semble très au point en matière d'improvisation (je n'ose dire solo). Le batteur travaille aussi proprement. Après plusieurs titres mon Hélène et moi sommes d'accord pour dire que le bassiste est clairement en dessous. C'est un peu dommage... Disons que tant qu'il n'a pas à digresser, ça va.

Mon ignorance en jazz ne me permet pas de reconnaitre les différentes chansons. Il y en aura une bonne douzaine, rappels compris.

En conclusion, ce ne fut pas désagréable mais pas transcendant non plus. Même si les mélodies varient, rien ne semble sortir du lot, apte à créer une émotion musicale intense.

Autant nous avons vibré avec Kyle Eastwood, autant Samara Joy ne nous a pas fait décoller. 

Ce concert, réorganisé en dîner spectacle aurait été parfait à notre gout! Je suis peut être incisif mais ce concert était plat et aurait été parfait avec de bons petits plats.

Nous sortons tranquillement, sans demander de selfie ou d'autographe. 



Il faudra d'autres expériences jazz pour aiguiser notre culture dans le domaine et peut être mieux apprécier ce style.


Un titre capturé en entier.
Le son craque un peu, j'ignore pourquoi.

On peut interagir avec l'artiste sur Facebook et sur Twitter.



Le salut final



Les billets en A4

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire