dimanche 11 décembre 2005

Helloween : Keeper of… un bon souvenir ?

Ca y est, je les ai vus. C’est vrai, que je les attendais depuis un bon moment, pour les avoir écoutés en long en large en travers, et avoir été frustré de leur trop courte prestation à Bercy, avant Maiden.
Mais reprenons au début.

L’Elysée Montmartre, 3eme Edition. On arrive, Guillaume et moi, à 18h10 pour 18h30. Déjà du monde partout sur le trottoir d’en face. On se faufile, on rentrera avec la première vague.
Pour nous faire patienter, un gusse se pointe avec sa sèche. Il commence à gueuler et a tenter de vendre ses disques à 5 euros. De la merde. Son site WEB : http://etatsecondtulavu.free.fr vous en donnera une idée.
Bref. Il fait froid, ils nous laissent poireauter trop longtemps. Quand nous rentrons, le premier groupe a déjà commencé.

Le temps de passer par la case T-shirt (ARF ARF, ma chérie ne peut plus les voir !) et nous nous installons dans les 10m, plein centre. Bonne vision, le son est fort, j'ai encore oublié les Quies.

C’est Jaded Heart (http://www.jadedheart.de) sur scène. Ne connaissait pas. C’était bien. Ils avaient remplacé leur guitariste solo, malade, par un pote français de passage. Genre chevelu avec un piercing entre le nez et l’oreille. La belle bête quoi. Bhen doué le gugusse. Au dessus du lot. Un toucher impressionnant pour un guest.
On en bouffe une bonne grosse demi-heure, vu qu’on a raté la première chanson. On sent le petit groupe, ils jouent avec la batterie de Primal Fear. (http://www.primalfear.de) Bha tiens, le temps pour les roadies de repositionner les grosses caisses, de bidouiller les amplis, et hop, c’est parti. Apparemment, y’en a qui connaissent dans le public (pas nous). Ça gueule, ça pogotte un peu. C’est lourd et bruyant. Le chanteur est mégalo, comme beaucoup. Boaf quoi. Vivement que ça se termine. 45 minutes, ça m’a paru long.

Redémontage (3 groupes, ça fait trop d’entractes !) et réglages habituels. La salle est en version « allongée » (sans rideaux). C’est blindé de chez blindé. « For those about the rock » d’AC/DC en intro dans le noir et Helloween démarre le show. Oué, c’est le mot ! Parceque ça va être le concert de métal le plus rigolo qu’il m’a été donné de voir. La setlist ne fut vraiment pas mauvaise : On débute par un extrait du nouvel album (« King of 1000 years ») et ça enquille « Eagle fly free » (ouéééé !)  « Hell was made in Heaven » « Keeper of the seven keys » (Rhaaa, ça c’était  très bon !), une autre je sais plus et le solo de batterie habituel. Sauf que le bassiste s’est installé avec une batterie de môme pour faire « genre la batterie c’est facile ». Le truc humoristique, quoi… Et le batteur (remplacé depuis Bercy, et pourtant à Bercy il était bon !) nous a défoncé les tympans à très grande vitesse. Fort le gusse, mais pas aussi bon que le gars de Gamma Ray, ou que Lars Ulrich, le meilleur cogneur que j’ai pu apprécier en vrai.

Après cet « intermède » comique, on redécolle : « Occasion Avenue » du nouvel album, puis « Mr Torture » (héhé, on revient au Dark Ride » !!!) I  « If I could fly » (bien bien) et et et … et le nouveau guitariste (Sacha) qui nous fait un trip solo, en concurrence avec le batteur (décidément !) équipé d’une guitare de môme. Tragicomique, encore une fois… Un petit sourire tout de même et une grosse impression : Le Sasha une fois sorti des partitions, il est plutôt balaise aussi. Après ça devient confus. Y’avait du pogo à 3 ou 4 rangs devant, ça a un peu bougé. On s’est un peu reculé avec Guillaume : pas de danger… Faut dire que « Power », tout le monde attendait. « Future Word » aussi… Andy nous fait chanter… Il a l’air de prendre son pied ! « Invisible man… Et les rappels : « Mrs God », « I Want Out » (Merci Mr Kay Hansen, je l’ai aussi eu avec Gamma Ray !), et pour finir, le « Dr Stein » dont je ne me lasse décidément pas.

Mon avis général : Une super ambiance, une salle de Fans (avec un grand F) et un groupe assez dynamique. Sacha a mis 4 chansons à régler ses amplis, et il a tiré la gueule tant que ça n’allait pas. Andy semblait vraiment surpris de l’ambiance, martelant des « merci Paris » avec un sourire qui ne semblait pas être un jeu de scène…
La setlist était bien aussi. J’aurais voulu un « Perfect Gentleman » ou un « Starlight » en plus, mais c’est personnel.
Les solos avec le tragicomique n’étaient pas nécessaires, mais cela a permis de souffler. Le son était un peu fort mais pas mauvais…

C’est donc l’heure du classement : Helloween a vieilli, et ils se répètent. Je voulais les voir, j’ai vu, j’ai aimé mais ce n’est pas mon plus grand pied live. Un cran en dessous. Gamma Ray a tout balayé la dernière fois, leur prestation était magnifique. Encore une fois, Kay Hansen, c’est un maitre.
Bon, Metallica au Parc, c’était imbattable, comme Maiden à Bercy (le Give Me Ed tour)…
Donc très bien, mais pas la note maximum. C’est sur, c’était mieux que Malmsteen quand même !
Pas déçu mais peut mieux faire.



Addendum 2023 : Ajouter une photo d'époque trouvé sur le web.



lundi 17 octobre 2005

GAMMA-RAY: Keeper of the seven Kai!

Retour à l’E.M, visité il y a peu avec Yngwee comme guide. Cette fois, et pour la première fois, je suis tout seul ! Mes gardes du corps habituels se sont dégonflés… La sensation est étrange. Un concert, je trouve que cela se partage! Heureusement, comme tout finit par des chansons, tout finit par s’arranger aussi.

Entrée, cohue habituelle… Zut, tous les T-shirts ont été vendus! C’est pas grave, je m’en procurerai un sur le site du groupe. Surtout qu’il est beau celui-là. Chérie va encore être malade… ;-)

Je m’installe au fond, près des platines. Je me retrouve mêlé à un groupe de métaleux qui discute du programme. Tiens? Une connaissance! Une nana informaticienne que j’ai rencontrée lors d’une formation! Elle nous demande de garder ses fringues de moto car elle veut filer sur le devant de la scène… Pas de souci, on s’arrange. Je ne connais pas encore son nom, mais le petit blond qui est avec moi va m’accompagner plusieurs fois dans des concerts à venir. Il me fera découvrir quelques groupes très intéressants. David, en un mot, MERCI ! J

Arrivée des premiers zozos de la première partie : POWERWOLF.

Comment dire. A la base, ils se présentent comme des Roumains. Sapés à la Dracula de la meilleure époque (Bela Lugosi bien sûr). Agitant des T-Shirt « vive le vrai métal »…

Techniquement pas mauvais... Le chanteur, sorte de Pavarotti d’outre tombe, assure même assez bien. Sauf que tout cela est totalement ridicule, évidemment… Et à nous d’apprendre, par la suite, que tout est parfaitement orchestré et que ce groupe de comiques s’appelle en fait RED AIM. Faute d’autre chose, nous poserons avec eux de nouvelles bases impérissables quant au degré maximum du lamentable lors d’un concert.

Bref. Démontage/remontage/la suite : NOCTURNAL RITES.

C’est une bande de blonds Suédois, pas trop mauvais, dont le chanteur a la désagréable manie de se mettre torse-poil pour venir se frotter dans la foule. Bon, c’est rigolo comme ça, mais assez étrange quand même… Ils avaient l’air bien déchirés en définitive. Pas sérieux, oublions.

Installation des décors de GAMMA-RAY. Leur set est largement trop grand pour le petit Elysée-Montmartre qui n’en demandait pas tant. C’est pas grave, les roadies tassent un peu, ça passe… On sent qu’ils jouent « plus grand » outre Rhin !

Et voici Kai Hansen. Pour ceux qui l’ont déjà vu sur scène, je n’ai rien à dire. Pour les autres, filez tout de suite réserver vos places ! Ce type est terrible. Avec ses potes, ils nous ont filés une quinzaine de titres formidables, divinement interprétés, en enflammant littéralement l’assistance. Les musiciens sont relax, ils jouent leur truc en passionnés… Kai discute avec le public… Seulement deux titres du dernier album, le reste étant des classiques plus anciens… Un passage par Helloween (I Want Out !)… La batterie qui bombarde…

David, qui les avait déjà entendus au moins 2 fois, me confiera qu’ils étaient vraiment au top ce soir là. Personnellement, je pense qu’il s’agissait d’un des tout meilleurs live qu’il m’ait été donné de voir, si tant est que je puisse mettre une hiérarchie. Disons que c’était un excellent moment.

Pour mémoire :


01) Welcome / Gardens Of The Sinner
02) New World Order
03) Heaven Can Wait
04) Fight
05) Blood Religion
06) Strangers In The Night
07) One With The World
08) Drums solo
09) I Want Out
10) Heavy Metal Universe
11) The Silence
12) Rebellion In Dreamland / Land Of The Free
13) Valley Of The Kings
14) Somewhere Out In Space
15) Send Me A Sign 



Addendum 2023 : Ajout d'un extrait de flyer allemand recoupé de la tournée Majestic.

samedi 25 juin 2005

MAIDEN III : Le retour (aux sources).

Un joli mois de juin avec une grand-messe du métal. Les papys du Heavy sont de retour pour une tournée à l'affiche alléchante. Ils ont amené du monde avec eux. Que demander de mieux ?

Retour au parc, un an après le fabuleux moment passé en compagnie de Metallica. Je suis, cette fois, en compagnie de Guillaume pour qui Iron maiden est une raison de vivre.
Passage de la sécurité, arrêt T-Shirt, on se faufile jusqu'aux platines, comme d'habitude.

Un décor champêtre est installé sur scène lorsque le premier groupe démarre. Il s'agit de Within Temptation. Première impression assez confuse puisqu'il s'agit de métal symphonique, un peu emprunt de goth quand même. Le son n'est pas terrible mais... mais... mais ils sont très bons. Que dire d'autre si ce n'est que je les ai découverts ce soir-là et que j'espère les revoir un jour ?

Démontage, remontage pour Dream Theater. On me les avait vantés, comme quoi ils pêtent tout gnan-gnan. Ouaif. Techniquement, c'est sûr, c'est des caïds. De mon point de vue, c'est trop riche, et du coup les musiciens s'écrasent les uns les autres. Le son n'était pas génial non plus. Comme la dernière fois, je constate que pour sonoriser le parc il faut y aller à fond.

Les roadies installent à présent des panneaux avec des Eddies partout. Que va donner Maiden au Parc ? La barre est haute ce soir : il s'agit de ne jouer que des titres extraits de leurs 4 premiers albums. Le problème c'est que les fans de la première heure, il n'y en a pas des masses... Et l'ambiance s'en ressentira car on sera loin du délire que j'ai vécu à Bercy pour la tournée « Edward the Great »!

Heureusement que les vieux « standards » du groupe ont réveillé les masses, sinon on frisait l'anémie.

Franchement, j'ai pris beaucoup de plaisir à écouter des titres comme « Murder in the rue Morgue », « Phantom of the Opera » ou « Remember Tomorrow ».

Cependant, le sentiment général sur cette soirée est la déception. Set trop court (1h30), public perdu en route... Je pense que le prochain volet de leur rétrospective (prévu pour 2008) sera meilleur. Je serai fidèle. A suivre donc.




Addendum 2023 : ajout d'une photo de flyer trouvé sur le web.

samedi 4 juin 2005

Malmsteen : Yngwie what ?!?

Restons dans le domaine des « Guitar Heroes » pour aller voir l'un des virtuoses les plus délirants de la scène métal : Yngwie Malmsteen. Là, je sens que j'en ai paumé plus d'un. En effet, la notoriété de ce Suédois aux doigts atomiques est plutôt confidentielle dans l'Hexagone. Pourtant, sa discographie est plutôt étoffée (plus de 20 albums) et ses créations particulièrement originales, allant du speed-métal néo ique au... ique (S'inspirant de Vivaldi, il a composé un concerto pour guitare électrique). Etoile filante du rock d'Outre Atlantique, Malmsteen n'en est resté une dans les mémoires que du côté pacifique puisque le Japon le considère toujours comme l'un des plus grands musiciens du monde. 

Revenons à notre soirée. Je retrouve Guillaume devant l'Elysée Montmartre. Entrée (toujours en vrac), case T-Shirt... Ha... Raté. Faut du liquide (j'en ai pas assez) et ils sont plutôt moches. Tant pis.
La première partie est animée par Yann Armellino. C'est un guitariste français (ce qui est plutôt rare) qui se présente accompagné d'un bassiste. Le spectacle sera sobre, l'artiste comblant le vide de la scène par une interprétation irréprochable. Ça ressemblait un peu à du Satriani, sans en être. Le public a bien suivi et le sentiment global est positif.  
A notre grand étonnement, l'E.M. est loin d'être rempli alors que la tête d'affiche démarre en trombe, ce soir. C'est quand même une petite salle et, quoi qu'on en dise, Malmsteenest une référence en matière de métal. J'attendais plus de monde. M'enfin ce n'est pas grave : pour une fois, cela fait de l'air et nous sommes bien placés, au centre, aux pieds des artistes.

De ces derniers, peu de choses à dire : Prestation minimum, musiciens absents... Le « Showman » c'est Ingwee et il ne semble pas supporter la moindre ombre à son ego. D'autant plus que le « format » du principal intéressé se prête au jeu : vu sa taille, il en occupe, de la place ! Certes, il a maigri mais du coup il gesticule dans tout les sens. Sa Stratocaster virevolte dans les airs,  sur son épaule, derrière sa tête... il joue avec les dents à plusieurs reprises, puis en aveugle... On croirait un show de Hendrix mais bien plus énervé. Tellement que notre fou furieux fini par s'emmêler les cheveux dans la sangle de sa guitare et qu'un technicien doit venir le libérer !

Autre souci technique : le son est bon, bien balancé mais il semble que la guitare du maître ne « passe » pas par intermittence. Il échange (à la volée) et puis finalement, entre deux chansons, on reboote un ampli. Tout rentre dans l'ordre jusqu'à la  fin du show.
Au final, j'ai trouvé la prestation assez bonne, quoiqu'un petit pincement me contrarie pourtant. Il y avait un je ne sais quoi de non spontané, même si la virtuosité de l'intéressé lui permettait toutes les frasques possibles. De plus, les nouveaux titres (du nouvel album « Unleash the Fury ») ne rendaient pas aussi bien que les bons cartons de son début de carrière. Après tout, compte tenu de son , tout était dit avec « Rising Force ».

Ma conclusion est qu'un phénomène technique comme cela, il faut l'avoir vu une fois. C'était peut-être pour cela que la salle n'était pas comble ce soir-là.
On a un petit jeune de chez nous qui semble vouloir suivre la voie super-speed de Malmsteen. Espérons qu'il n'attrape pas le melon de la même façon...
La Setlist, pour mémoire :

Rising Force
Never Die
Don't Let It End
Dreaming
Revolution
Extrait Concerto
You Don't Remember, I'll Never Forget
The 7th Sign
Demon Driver
Trilogy Op. Suite
Red House
Black Star
I Am A Viking
I'll See The Light Tonight




Addendum 2023 : ajout d'une photo du concert de l'époque trouvée sur le web



mardi 19 avril 2005

MARK KNOPFLER : DIRE STRAITS sans DIRE STRAITS ?

Autant le dire tout de suite, cette Kronik a été rédigée presque 4 années après le concert. Il me semblait avoir fait mon devoir juste après l'événement mais soit j'ai perdu le fichier, soit j'ai rêvé. Quoi qu'il en soit, c'était justement un vieux rêve que de retourner à Bercy avec ma chérie afin de revoir l'un des individus qui ont bercé mon adolescence. Je vais donc tenter de rassembler mes souvenirs, ce qui se complique de plus en plus compte tenu de la quantité non négligeable de soirées musicales qui se bousculent dans ma petite tête.

Bercy, Bercy et encore Bercy. Combien de temps cette salle me poursuivra-t-elle ? Toujours est-il que nous nous retrouvons en gradins, places numérotées (et ouais !) prêts à entendre l'un des mythes de la guitare des années 80. Passage aux T-Shirts. Ce ne sont, pour une fois, pas des "imprimés en banlieue" mais bel et bien des vetements officiels amenés avec les camions de l'artiste. Il y a dons un choix inabituel et je me décide pour un modèle beige, plutot sobre.
C'est  le William Topley's trio qui ouvre, ce soir. Là, je concède que j'ai limite un trou noir quant à la prestation. Un souvenir de son qui n'était pas excellent et des morceaux absolument pas traumatisants, et pas originaux. A la limite, je préfère quand les premières parties sont carrément mauvaises, on rigole bien et on s'en souvient mieux !
Et voici les roadies. Décors dépouillés et sobriété d'instruments mythiques, tel est le cocktail que nous propose notre guitar-hero. L'accent sur la musicalité est donc donné, car vu le thème abordé, nous ne sommes pas là pour des pyrotechnies monstrueuses. Ambiance très relax, donc, avec au menu une compilation de titres propres à la carrière solo de Mark Knopfler et de vieilleries de la période Dire Straits. J'avoue, ce soir, ce sont ces antiquités qui me motivent. J'ai écouté quelques-uns des nouveaux albums sans y trouver la magie insufflée par ce groupe extraordinaire. Même s'ils sont bons, et même très bons, ils n'ont pas ce fameux son qui a assuré le succès sans équivoque de Dire Straits.

Démarrage sur l'un de ces titres, justement... Je découvre en direct. C'est plutôt bon. Suivent d'autres mélodies enchanteresses... Mark Knopfler a abandonné son bandeau et porte des petites lunettes... Hé. C'est l'âge !
Au fil du concert et à travers des titres que j'adore, je constate cependant que le niveau technique de notre soliste a quand même baissé. Il ne joue plus aussi vite, ses apparitions sont plus embrouillées que par le passé. Mais quel plaisir cependant, de réentendre ses guitares de collection tinter sur les mélodies des classiques de son ancien groupe.
Mon Isa est, quant à elle, bercée au point de presque s'endormir... Il faut dire que les interprétations sont douces et qu'un quart d'heure de « Telegraph Road » c'est assez radical...
La fin s'annonce déjà, avec l'éternel « Local Hero ». Magnifique titre, mais toujours ce petit quelque chose qui fait que je préférais « avant ».

En conclusion, un très bon moment mais il y a eu mieux. Bercy 1992, c'est ma référence.
J'ai trouvé le setlist sur le net. Pour mémoire :

1. Why Aye Man
2. Walk Of Life
3. What It Is
4. Sailing To Philadelphia
5. Romeo & Juliet
6. Oe, Oe, Oe
7. Sultans Of Swing
8. Done With Bonaparte
9. Song For Sonny Liston
10. Donegan's Gone
11. Rüdiger
12. Boom, Like That
13. Speedway at Nasareth
14. Telegraph Road
15. Brothers In Arms
16. Money For Nothing
17. So Far Away
18. Our Shangri-La
19. The Mist Covered Mountains/Wild Theme!





Addendum 2023 : ajout d'une photo de l'affiche du concert trouvée sur le web .

samedi 1 janvier 2005

BEETHOVEN en plein vent.

Qu'est-ce que la musique métal ? De nombreux musiciens, historiens et même un anthropologue ont répondu à la question : Il s'agit de la fusion entre des mélodies classiques et un rythme de blues très appuyé. Compte tenu de mes goûts, aller écouter une symphonie est donc une sorte de retour aux sources... surtout que Beethovenétait vraiment considéré comme « heavy » à l'époque !
La 9ème en live est pour moi un vieux fantasme.  Je ne sais pas ce que je lui trouve de plus... Peut-être sa popularisation et le choc qu'elle m'a apporté en rythmant le fabuleux « Clockwork Orange » de Kubrick.
Eglise de la Madeleine, 1er janvier 2005. Belle façon de commencer l'année !

Nous sommes positionnés aux deux-tiers de l'assistance, ce qui est un peu loin pour un concert sans amplification. Surtout que l'acoustique du bâtiment n'est pas vraiment ce qui se fait de mieux. Ça raisonne, ça assourdi certaines fréquences...
Je ne vais pas vous raconter les détails de cette symphonie. Une galette du Deutsche Gramophone le fera bien mieux que moi.

L'interprétation était très bonne mais le son, d'où nous étions, était minable. Je reste donc sur cette frustration : il me faut une 9ème en vrai, mais cette fois avec une musicalité correcte ! La même chose à l'Opéra Bastille serait une pure merveille. Il va falloir guetter l'opportunité, et préparer le portefeuille...






Addundum 2023 : ajout d'une image de présentation bricolée à partir de posters sur le net .