Premier concert de l’année en ce mois de janvier et une
grande affiche pour l’Elysée : Mes deux groupes teutons préférés affichent
deux dates successives dans ses murs. Ça va donc bastonner méchamment, Power
Métal oblige. Ayant pris ma place dès la mise en vente des billets, je serais
de la deuxième date (la première ayant été ajoutée après). Un peu dommage à mes
yeux, car j’ai un préjugé sur ce point, m’imaginant que les musiciens seront
moins spontanés. Je ne sais pas pourquoi, mais bon. C’est tout dans la tête.
Je passe en vitesse sur l’attente dans le froid humide du
mois de janvier sur le boulevard Rochechouard. Guillaume ayant oublié de
prendre sa place (tu es un abominable boulet) et David ayant participé la
veille (t’es un traître mais t’as des raisons acceptables, pas comme l’autre
boulet), j’ai donc enfilé mon aube noire et me suis rendu au sanctuaire tout
seul pour la communion de ce soir. Communion dis-je, car la messe selon Saint
Kay et Saint Andi, ça se partage, ça se fusionne, ça s’échange avec le
public ! Tout le monde doit y verser son obole, sa gueulante, sa goutte de
sainte sueur !
Je connais à présent bien la salle et me faufile donc comme d’habitude
à la recherche de T-Shirt. Oh, sont pas chers ! Bha vous m’en mettrez deux
à manches longues siouplé. Dankeshön ! Bitteshön ! et hop, cap sur la
scène. Bon, y’a du monde, je resterai donc un peu à droite, mais ça ira.
C’est AXXIS qui attaque, ce soir. Bonne prestation, ma foi,
même si le son n’est pas extraordinaire. Je ne connaissais pas mais le frontman
se démenant bien, il ne m’a pas laissé un mauvais souvenir avec sa une voix
particulière. Bonne note donc pour ce groupe de happy métal Allemand. Le public
répondant bien, je constate qu’il y a des fans. Il faudrait que je m’y
intéresse plus.
C’est au tour de GAMMARAY d’entrer en scène. Le décor est
celui de la tournée précédente (Majestic) alors qu’ils présentent un nouvel
album (Land of the free II).
Le son n’est pas
extraordinaire, et c’est dommage car nous avons doit à du grand, ce soir !
J’apprécie particulièrement Kay Hansen sur scène. Ce type est fait pour ça. Il
joue avec un plaisir évident et ses musiciens le suivent avec harmonie. Beaucoup
de gens étant venus, comme moi, plus pour GAMMARAY que pour HELLOWEEN, il y a
une ambiance de folie dans l’EM. La setlist est plutôt sympatrique même si
j’aurai bien apprécié quelques autres titres… Mais en une heure, il était
difficile de faire mieux. De grands standards du groupe sont tout de même
joués, ainsi qu’évidemment des titres du dernier album en date. Mention
particulière pour « The Empress » dont la version live
« déchire méchamment » (pour faire style ch’suis un jeune).
Gros final
(« somewhere out in spaaaaaaace ! ») et petit rappel. Sentiment
de frustration car trop court et son perfectible. Heureusement, il y en aura un
peu encore !
Revoici les roadies, et le « matos aux
citrouilles » est mis en place. Gros décors, comme d’habitude avec ce
groupe très fantaisiste. Le thème de cette fois est le jeu de hasard, rapport
au nouvel album « Gambling with the Devil ». Il y a donc une ambiance
casino avec des citrouilles malfaisantes et des roulettes partout. Allez, c’est parti pour deux
heures du plus pur power métal.
Le son est cette fois excellent et pas trop fort, ce qui me
permet de ne pas mettre de bouchons.
C’est mon troisième HELLOWEEN et je les sens encore une fois
au top. Andi gesticule toujours autant, les guitaristes sont toujours aussi
balaises, le batteur cogne en rafale et le bassiste assure à l’arrière. La
setlist sera cette fois-ci moins conventionnelle que par le passé, nous sortant
des morceaux moins entendus ces dernières années. Comme d’habitude, nous avons
droit à un sketch ridicule ou les musiciens massacrent « Smoke on the water ».
C’est vrai qu’ils ont la manie des masques, les teutons… et avec un nom pareil…
Bref. Dernière ligne droite et final tout en puissance : GAMMARAY revient
sur scène pour la réconciliation (Kay Hansen avait quitté HELLOWEEN suite à
quelques tensions, en 1989).
L’armée allemande ayant envahi la scène, nous avons donc
entendu les hymnes que sont « Future world » et « I want
out ». Et là, là ça a été le méga pied. Déjà parce que ça donnait un gros
son avec plein de saturation comme j’aime, et puis parce que « I.W.O. »
est l’une de mes préférées. Au passage,
on entend un ampli exploser… J’ai adoré.
En conclusion : Sont toujours bons, les boches. La
qualité allemande reste malgré les
années et les kilomètres. Pour ce qui est d’HELLOWEEN, après 3 concerts, je
pense que j’ai fait le tour. Par contre, je me laisserai peut-être encore aller
à un GAMMARAY. Qui sait, s’ils tournent encore ? Ce concert (en version
entière et non la version écourtée qui nous a été servie ce soir) est
finalement sortie en CD/DVD : « Hell Yeah ! The Awesome
Foursome ».
Je le conseille, il marche bien !
Pour mémoire :
Setlist
GAMMARAY :
- Welcome (Intro)
- Heaven Can Wait
- New World Order
- Fight
- Empress
- Valley Of The Kings
- Rebellion In Dreamland
- Into The Storm
- Heavy Metal Universe
- Ride The Sky
- Somewhere Out In Space
- Heaven Can Wait
- New World Order
- Fight
- Empress
- Valley Of The Kings
- Rebellion In Dreamland
- Into The Storm
- Heavy Metal Universe
- Ride The Sky
- Somewhere Out In Space
- Send Me A Sign
Setlist HELLOWEEN :
- Intro (walls/riddle)
- Halloween
- Sole Survivor
- March Of Time
- As Lon As I Fall
- A Tale Wasn't Right
- Smoke On The Water/ Solo de Batterie
- King For 1000 Years
- If I Could Fly
- The Bells Of The Seven Hells
- Eagle Fly Free
- Dr Stein
- Medley: Perfect Gentleman Pt. 1 / I Can / Where The Rain Grows / Perfect Gentleman Pt. 2 / Power / Keeper Of The Seven Keys
Setlist HELLOWEEN + GAMMARAY:
Future World
I Want Out
- Halloween
- Sole Survivor
- March Of Time
- As Lon As I Fall
- A Tale Wasn't Right
- Smoke On The Water/ Solo de Batterie
- King For 1000 Years
- If I Could Fly
- The Bells Of The Seven Hells
- Eagle Fly Free
- Dr Stein
- Medley: Perfect Gentleman Pt. 1 / I Can / Where The Rain Grows / Perfect Gentleman Pt. 2 / Power / Keeper Of The Seven Keys
Setlist HELLOWEEN + GAMMARAY:
Future World
I Want Out