mercredi 21 novembre 2012

ANTHRAX + MOTÖRHEAD au firmament du Zenith!

Comme j'ai renvoyé son invitation à Nico, celui-ci me l'a re-renvoyée! C'est donc lui qui rince pour cette soirée au programme dantesque. Deux groupes mythique sont à l'affiche ce soir : Anthrax et Motörhead.

C'est encore une fois dans le Zenith parisien que nous pénétrons. T-Shirts (au pluriel, il m'en faut un de chaque) et on se tape une binouze avant de descendre en fosse.

Surprise, il y a un groupe en première-première partie! Bon, ça d'appelle Diaries of a Hero. hum. On les oubliera, c'est ce qu'il faut faire de mieux, ça leurs fera pas de mal comme ça.

Arrivent les New Yorkais d'Anthrax : ça, c'est du lourd. Ce groupe est considéré comme l'un des "Big Four Of Thrash" avec Slayer, Megadeth et Metallica bien sur. Evidemment, ils jouent en configuration... Big four!
Avec ce groupe, je complète donc mon palmarès en la matière. J'aurais vraiment aimé assister au concert bulgare, regroupant les 4 formations.

L'énergie déployée par Anthrax sur scène est impressionnante et les titres s’enchaînent en mettant le feu à un Zénith déjà très inflammable. Cela remue et pogotte pas mal! Comme le set est court, nous ne prendrons presque que des classiques, une sorte de "Best Of" concentré! Le bon son ne gâche rien à la fête.

La setlist : 

Intro : Worship

1 - Caught in a Mosh
2 - Fight ‘Em ‘Til You Can’t
3 - Antisocial (Oui, c'est bien un cover de Trust!)
4 - Indians
5 - In the End
6 - Deathrider
7 - Madhouse
8 - Got the Time (cover de Joe Jackson)
9 - Efilnikufesin (N.F.L.)
10 -  I Am the Law

Comme on dit, "c'était bon mais c'était court". J'en aurais bien repris une petite louche. Qui sait, si j'arrive à les coincer en tête d'affiche?

Motörhead arrive, c'est le clou de la soirée. Lemmy est un incroyable personnage. imaginer qu'il est en route pour les 70 ans est assez effrayant au vu de sa biographie "Rock n' Roll". Après quelques titres, il est évident que le power trio anglais ne rivalise pas avec les Thrasheux précédents en matière de pêche sur scène. Le spectacle est simple, sans chichi. Le son est bon, et la voix si particulière de Lemmy nous transporte dans la discographie de ce groupe plus que trentenaire. 

Setlist :

1 - I Know How To Die
2 - Damage Case
3 - Stay Clean
4 - Metropolis
5 - Over the Top
6 - Doctor Rock
[Guitar Solo]
7 - The Chase Is Better Than the Catch
8 - Rock It
9 - You Better Run
10 - The One to Sing the Blues 
[Drum Solo]
11 - Going to Brazil
12 - Killed by Death
13 - Ace of Spades

Encores : 
14 - Are You Ready
15 - Overkill

Des deux légendes de ce soir, j'ai trouvé Motörhead un chouillat en dessous d'Anthrax. Peut-être parce que j'avais plus d'attente? Allez savoir.
Toujours est-il que ce sont deux monuments à ne pas manquer si vous avez l'occasion tant les morceaux sont de choix! "You got the tiiiiiiiime????"






mardi 16 octobre 2012

MANOWAR au Trabendo

Un prêté pour un rendu, c'est à mon tour d'inviter Nico à un concert. Ce soir, ça ne rigole pas : il va y avoir du cuir, du clou, du cuir, de la sueur et du poil. Ce soir, ce sont les "Kings of Metal". Ce soir, c'est Manowar!

Cela fait une dizaine d'année que le groupe ne s'est pas produit à Paris. Pour leur retour, ils ont choisi le Trabendo, une petite salle "club" proche du Zenith, à Paris. Le prix de la place est abusif, mais c'est ce qu'il fallait payer pour profiter d'une telle intimité avec les artistes.

Entrée, T-Shirts (dont un très sobre pour ma chérie!), binouze, shoot! Nico et moi nous laissons aller. Il n'y a pas de première partie, le set promettant d'être suffisamment long. Le décor est sobre, nous sommes placés au 5e rang environs, suffisamment proche donc.

Pour ceux qui l'ignorent, Manowar est un des groupe "fondateur" du heavy des années 80. Gravitant autour de Black Sabbath, ses membres ont pris leur propre envol avec cette formation devenue mythique. Le détail qu'il faut accepter c'est que Manowar est le groupe le plus bruyant au monde, certifié par le Guiness Book et qu'il en sera toujours ainsi car personne ne détrônera jamais cette bande de cinglés. Bouchons auditifs de rigueur. Ce soir, on aurait pu faire sans mais sans l'état de mes oreilles je ne tente pas le diable. Le son fut évidement très fort et quelque peu saturé sur la basse : dommage.

Nos amis ont opté pour un set très simple, juste quelques lumières, rien de bien grandiose. Ce soir on va avoir de la musique sans fioriture!

Le groupe est un power trio + chanteur, et quel chanteur! Eric Adams est un phénomène et il nous transportera toute la soirée. Se succéderont beaucoup de "classiques" et un gros extrait de leur dernier opus, "the lord of steel".

Setlist :

1 - Manowar
2 - Kill With Power
3 - Call to Arms
4 - Hail, Kill and Die
[Solo de guitare]
5 - Mountains
6 - Expendable
7 - El Gringo
8 - Touch the Sky
9 - Outlaw
[Solo de basse]

Entracte

10 - The Sons of Odin
11 - Hand of Doom
[Solo de batterie]
12 - Fighting the World
13 - Kings of Metal
14 - Hail and Kill
15 - Manowarriors
16 - The Lord of Steel

Encores :

17 - Warriors of the World (United)
18 - Black Wind, Fire and Steel

Outro : The Crown and the Ring (sur bande)

Encore un bien bon moment musical, passé avec ces vieux métaleux américains. Certes, j'aurais aimé quelques titres un peu plus "jurassiques", et un son un peu plus cohérent mais on ne peut tout avoir à chaque fois. Il est déjà privilégié d'avoir profité de ce concert presque privé dans une si petite salle.

J'aimerais les revoir/réentendre dans un autre contexte, quelque chose qui ressemble à leur live fabuleux, disponible en DVD : "The Absolute Power". Cela confine à l'antithèse en fait, puisque c'est dans un contexte restreint (comme le Trabendo) que l'on profite le mieux des artistes. Je sais, je suis un éternel insatisfait!






lundi 18 juin 2012

MÖTLEY CRÜE : Loin d'être cuits!


A force de discuter métal autour de moi, je finis par rencontrer d'autres dingos dans mon genre. Le truc c'est qu'à dingo, dingo et demi! Nico n'est pas un pur métaleux, même si c'est dans ces sonorités qu'il va chercher le plus souvent sa satisfaction musicale. Nous nous retrouvons donc sur ce point, et sur la curiosité vis à vis de tout ce qui se fait dans le domaine. Ce soir, c'est lui qui invite (muchas gracias amigo) et qui a pris nos places pour Mötley Crüe. Ces derniers sont de passage à Paris où ils n'ont pas joué depuis 1989! Une grosse attente, donc, pour découvrir ces chantres du Glam et ce qu'ils sont capable de produire.

Casse-croûte, entrée au Zenith, on est rodés à présent. T-shirt... GRIS! Ah, ça va faire tache dans mon placard!!! Il est exempt de monstre, squelette, baleine et dragons sanguinolents... C'est bien, je pourrais le mettre au quotidien sans risquer l’opprobre de mon épouse.  

Avant de passer aux choses sérieuses, nous découvrons Koritni, un groupe australien vraiment pas mauvais. Un petit plus sur leur reprise de "Sweet Home Chicago" qui a conclu une première partie de qualité, ce qui n'est pas assez le cas.

Les roadies masquent alors la scène et s'attaquent au montage du set de Mötley Crüe. 
Je ne suis pas un fan du groupe, dont j'ai écouté les standards, un peu "comme tout le monde". C'est surtout la légende qui colle à ces quatre filous qui m'a fait accepter l'invitation de Nico! Le Mötley ce sont les frasques de Nikki Sixx, de Tommy Lee et Pamela Anderson, Vince Neil et ses voitures, Mick Mars et sa maladie... le tout sur fond de drogue, alcool, femme, violence! Il fallait savoir s'ils était finalement aussi de bon musiciens.

Je ne vais pas détailler le show, tout à fait sympathique! Le son était bon, les danseuses superbes, Tommy Lee impérial sur son Personnal Rollercoaster (sa batterie est montée sur un wagon de grand 8 lui permettant de faire des loopings sur scène, le tout en jouant!).
Au vu de leurs âges et de leur consommation de substances illicites, produire un spectacle pareil est une prouesse étonnante!

Les titres se sont enchaînés avec fluidité, sans le moindre répit malgré un Mick Mars visiblement malade et dont les difficultés de déplacement sautaient aux yeux. Chapeau à lui, car monter sur scène dans ces conditions ne doit pas être une sinécure.

La setlist, pour mémoire : 

1 - Wild Side 
2 - Live Wire 
3 - Too Fast For Love 
4 - Saints Of Los Angeles 
5 - Shout At The Devil 
6 - Don't Go Away Mad (Just Go Away)  
7 - Same Ol' Situation (SOS) 
8 - Looks That Kill 
9 - Piece Of Your Action 
10 - Primal Scream 
11 - Smokin' In The Boys Room 
[Solo batterie] 
12 - Dr. Feelgood 
13 - Girls, Girls, Girls 
14 - Home Sweet Home 
15 - Kickstart My Heart


En conclusion, un excellent concert. Encore un groupe de papy's qui en a encore à montrer, malgré les 32 années de formation passées. Plus ça va et plus je me dis que le métal, ça conserve!