jeudi 16 décembre 2004

Dormons chez la belle.

Ceux qui me connaissent me savent curieux comme pas deux. Aller voir un ballet classique faisait partie de ces choses qui, sans créer de fascination profonde, doivent être vécues.
Nous nous sommes donc embringués, ma chérie et moi, à l'Opéra Bastille pour aller voir 'La belle au bois dormant'. Première chose : merci le comité  d'entreprise. Ce type d'événement est décidemment très cher. OK, c'est pas Morricone... Mais c'est quand même pas donné.
Nous voici donc dans l'Opéra, nippés comme des papes pour ne pas dénoter. Bha ouais, c'est pas l'endroit pour les T-Shirts noirs et le treillis/rangers.
On rentre, on est placés par les hôtesses. On est au balcon. Ma petite femme a fait de la danse ique pendant 11 ans, je profiterai donc de ses commentaires.
Première partie : Une heure d'introduction.
Ce sont en effet des sportifs de haut niveau. La musique est belle, la sonorité excellente. Le lieu est vraiment 'fait pour ça' et ça se sent.
Les décors sont fabuleux aussi. Le prix du billet est là : Y'a des moyens sur la scène... En nombre, en qualité... Rien à dire.
Entracte et deuxième partie... Techniquement au top, les danseurs et danseuses volent littéralement sur scène. Il faut que je dise aussi que l'éclairage y fait pour beaucoup. Presque 1h30... Deuxième entracte.
Là je dois dire, il y eu faiblesse. C'était beau, doux, agréable... mais on le savait, la troisième et dernière partie devait durer 1h30 aussi.
On a craqué : c'était trop soporifique. On est partis.
Mon avis sur le ballet : C'est beau et tout et tout mais c'est bien trop long. 2 heures étaient suffisantes.

A tenter tout de même au moins une fois, pour la culture.



dimanche 21 novembre 2004

Nightwish : A vos souhaits !

Je suis un pollueur. Je répands du métal partout où je passe. Certes peu de mes ouailles sont prêts à aller écouter une grand-messe au Parc des Princes ou à Bercy. J'ai cependant réussi à convaincre ma chérie et sa belle-sœur d'aller assister à un petit prêche, au Zénith ! Nous sommes le 21 novembre 2004. Un ami nous rejoints juste avant le début des hostilités. Autant le dire tout de suite, la fosse est inenvisageable pour ma chérie qui est un tout petit modèle. C'est dommage, mais sa survie passe avant tout ! Nous trouvons donc 4 places en gradins, à mi-hauteur, sur la droite.
La première partie est assurée par un groupe français nommé « Conscience ». Ils se sont bien débrouillés, même si le son était assez mauvais (balance mal réglée). C'était du bon métal bien de chez nous, manquant cependant d'un « je ne sais quoi » qui transforme une bande de musiciens en un groupe à succès. Entracte habituelle, le temps pour nous d'avaler les sandwiches.
Le temps est venu d'expliquer comment j'ai réussi à convaincre ces dames de m'accompagner dans cette bruyante aventure. Pour ceux qui ne connaissent pas Nightwish, il s'agit d'une formation finlandaise produisant un son métal étoffé parfois un peu speed. La spécificité vient de sa chanteuse lyrique (Tarja Turunen). On pousse donc une véritable diva (une soprane, en fait) à grand coup de riffs saturés comme ils se doivent de l'être. Le cocktail est détonnant et développe un argumentaire propre à séduire la gente féminine. D'autant plus que le groupe a su varier son avec des ballades sophistiquées, atténuant encore l'effet « brute épaisse » et la réputation violente qui colle à tout les groupes de heavy.
Ce soir, nous aurons évidement droit à la set-list promotionnelle du dernier album : « Once ». Décollage sur « Dark Chest Of Wonders », puis « Planet Hell », «Deep Silent Complete », « Phantom Of The Opera » (non, rien à voir avec du Maiden !).
L'ambiance est bonne, le son excellent. Ça bouge bien en fosse. C'est autre chose, vu d'en haut !
On continue avec « Ever Dream », « Sleeping Sun ».
Et là, le meilleur moment du concert, à mes yeux du moins, et le moins bon pour beaucoup de gens dans le public, apparemment profane en matière de thrash.. Tarja rentre en coulisses se changer et le groupe reprend le « Symphony Of Destruction » de Megadeth dans une version plus qu'honorable, le bassiste assurant le chant. Rhaaaa que c'était bon.
Retour de la chanteuse pour « Bless The Child » et « The Kinslayer » (c'est du bon !) suivent : « Wishmaster » ; « Dead Boy's Poem » ; « Slaying The Dreamer» et le « Nemo » du dernier album.
En rappel, nous auront « Ghost Love Score » et le joli « Wish I Had An Angel ».
Mon avis sur ce live est très partagé, pour la bonne et simple raison que le naturel n'était pas là. C'était véritablement de l'abatage, non du fait des musiciens mais de la chanteuse. Cette dernière est désolidarisée du groupe et brise cette symbiose qui transcende une formation. Certes, rien à dire sur cette voix d'opéra, et rien non plus sur les guitares précises, la batterie très propre et le synthé sans bavure. C'était beau et bon... mais c'est sans elle que cela « pète » vraiment. D'ailleurs mon sentiment sera confirmé quelques mois plus tard puisque, Tarja a été évincée du groupe. Une nouvelle chanteuse est en cours de recrutement. A suivre, donc.
Le DVD du concert est sorti mais je n'ai pas eu l'occasion de le visionner. Le live « End of an Era » n'est pas mal, même si du Pink Floyd (saboté de mon point de vue) remplace la reprise de Megadeth (que l'on retrouve sur un EP : « The Siren »).


mercredi 23 juin 2004

Metallica : Match pas nul au Parc des Princes.

Le problème avec la musique métaleuse, c'est qu'elle fait déjà partie du passé. En effet la production actuelle reste dérivée des pionniers que furent les Black Sabbath, Led Zeppelin et autre Deep Purple. A ce train là, après tout, pourquoi ne pas dire qu'il s'agit de Chuck Berry en plus fort ?  Pourquoi pas. Disons qu'il a produit une sorte de socle sur laquelle se basent tout un tas de courants plus ou moins durables. Attention, je ne dis pas que tout ce qui a moins de 10 ansest pompé ! C'est simplement que le coté expérimental est moins omniprésent. Tout ça pour dire que dans le métal, il y a des formations aussi vénérables qu'incontournables et que quand on peut avoir l'opportunité d'aller les écouter en live, il ne faut pas s'en priver.
23 juin 2004. La journée est belle, la météo optimiste... La soirée sera chaude !

Je suis chargé par Olivier (qui est en retard) d'aller récupérer Whiplash à la gare de l'est.
Ce garçon est, comme l'indique son Nickname, un fan avoué de Metallica. Nous discutons musique dans le métro, avant de retrouver Olivier devant le stade. Des relents musicaux nous indiquent que nous avons loupé le début. Il s'agissait de Lost Prophets. Aucun commentaire, je n'ai pas pu profiter de leur son. Passage par la case T-shirt (celui-là ma chérie l'adore...ou presque...) et nous entrons dans l'arène. Whiplash la joue gradins. Olivier et moi descendons en fosse. On se faufile et on se stabilise devant les platines, plutôt près de la scène. Slipknot est en train de jouer. Enfin jouer... D'abord, le son est ignoble. La sono est clairement sous-dimensionnée. Ensuite les gugusses masqués remuent dans tout les sens en tapant sur des bidons. C'est déstructuré au possible, absolument moche. Quitte à voir des clowns, Kiss avait déjà bien enfoncé le clou, il y a 25 ans ! Ce qui m'impressionne le plus, c'est que Slipknot a ses fans : La fosse remue drôlement devant.
Le supplice prend fin. Exit les guignolos et leurs poubelles. Les roadies installent la batterie de Lars et commencent à régler la balance. Rien que ça, c'est un choc. Le bruit d'impact prend aux tripes. C'est bluffant. Devant le décor dépouillé, les piles de Marshall font bien leur job. Ca va barder. Côté public, le stadeest blindé. De ce côté aussi ça promet...
Tiens ? ACDC ? « It's a long way to the top » ? M'est avis que cela va bientôt commencer. Tuco apparait sur les écrans géants, voici les premières mesures d'« Extasy of Gold » d'Ennio Morricone... Et les premières notes d'une Gibson grincheuse au possible...
Si les albums des « Four Horsemen » sont de qualité inégale, il n'en est rien pour leurs concerts. Vingt années de scène, quelques changements et unetragédie n'ont aucunement entamé leur motivation. C'est un constat: le line-up actuel balance grave. Durant 2h15 ils vont tout donner. La paire historique du groupe (Lars Ulrich à la batterie et James Hetfield à la rythmique et au chant) est soudée après les dissensions passées. Le lead (Kirk Hammett, présent depuis le premier album) semble réguler la puissance « heavy » des deux personnalités précédentes par ses envolées mélodiques. La nouvelle basse (Robert Trujillo) est bien intégrée dans l'équipe. Il s'agit d'un formidable technicien qui n'est pas sans rappeler feu Cliff Burton (l'incontournable bassiste de la formation).
Vu de la fosse, c'est la folie. Ça saute, ça bouscule... Des gens un peu amochés reviennent des premiers rangs, quand ils ne sont pas directement portés par de bonnes âmes. Cela fait évidemment partie du jeu et n'empêche pas d'apprécier une set-list très intéressante, survolant les 20 années d'histoire du groupe.
Pour mémoire : « Blackened » puis « Fuel », « Sad But True », « Fade To Black », « Frantic », « Holier Than Thou », « I Disappear », « Wherever I May Roam», « St. Anger »...
Peu à peu la tension monte tandis que le jour baisse. Les meilleurs instants seront pour moi dans la deuxième partie de ce concert. A partir de « Creeping Death » et  « Battery », j'ai atteint mon « heavy sommet ».
On a commencé à être drôlement liquides à partir de là. C'était vraiment une belle soirée de début d'été ! Heureusement pour nous, il y eut les pauses ballades qui permet de souffler : « No Leaf Clover » et  « Nothing Else Matters ».
Dernière ligne droite et nouveau sommet pour « Master of Puppet » puis « One » et « Enter Sandman ».
Enfin les rappels avec « Dyers Eve » et l'incontournable « Seek and Destroy ».
Voilà, comme à l'accoutumée, Metallica reste sur scène un long moment pour saluer le public, jetant médiator, baguettes de batterie et divers articles de leur merchandising dans la foule.
Comme ils le disent dans l'un des documentaires qui leur est consacré : « Metallica is some kind of monster ». Cela ne résume que trop bien l'effet qu'ils donnent sur scène : monstrueux. C'est une machine implacable, puissante et riche, propre à donner un plaisir unique à qui sait apprécier leurs mélodies.    
Mention spéciale au solo de basse de Rob', dans la première partie : proprement hallucinant.

Et quelle émotion lorsque l'on entend le stade entier dans son dos, reprendre les refrains de tous les titres sans exception. Même en braillant comme un putois, on se sent tout petit.
Voilà, c'était ma première fois au Parc, coté pelouse. Whiplash qui était en gradins, nous a rapporté que le son était horrible, principalement à cause du vent. Je ne serais donc pas tenté par les places assises, quoi qu'il se passe. J'aurai l'occasion d'y revenir pour une autre « grand messe ». Cette ambiance, j'en suis adepte.



mercredi 26 mai 2004

Rare et CHER ?

Continuons dans ma quête de spectacles partagés : nous sommes allés, ma petite femme et moi, voir Cher au Zénith de Paris.  Je l'ai déjà dit ici, j'ai raté la mamie en 99 pour une raison bien indépendante de ma volonté. Certes, son répertoire ne fait pas partie de ce que j'écoute au quotidien, mais elle est une artiste complète, une quasi légende... Alors quand on sait que c'est son « farewell tour », on se dit que c'est une bonne raison pour sortir la rencontrer.
Le Zénith, j'avais déjà dû y rentrer pour voir un truc genre « Disney on Ice » étant gosse.  Mais là, le contexte est tout autre. La salle est « bridée » à la moitié... Pour le « Believe tour » elle avait rempli Bercy. Cette fois elle n'amenait même pas un best of, encore moins un tube planétaire : Elle est venue dire au revoir à ceux qui l'ont suivie depuis longtemps. Le public présent ce soir est celui qu'elle attend : les véritables fans. Le nombre de perruques multicolores est proprement impressionnant ! Il y a spectacle autour de nous, partout dans les gradins.
Première partie assurée par un jeune français : Christophe Mahe ou quelque chose comme cela. Il est seul en scène, avec sa guitare et un « perroquet ». En fait, c'est un sampler qu'il contrôle au pied. Il peut ainsi répéter à volonté des séquences sonores qu'il enregistre au fur et à mesure. Il s'accompagne ainsi, construisant rythmiques et mélodies, chantant en même temps. C'est fort techniquement, mais lassant après 3 titres... Et quel intérêt ? Quand on est seul dans le métro, pourquoi pas... Mais sur les podiums, il faut assurer : pas le temps d'attendre 30 secondes que la mélodie arrive pour accrocher le public. Bref. Il nous promet un album pour la rentrée. Soit j'ai vraiment écorché son nom, soit il a eu un souci de parcourt car Google ne donne rien.
Rien à démonter cette fois, car l'individu suscité n'avait pas de matériel imposant. Nous passons donc à la suite, et quelle suite...
Cher est extrêmement pop, mais elle l'est avec excentricité et e. Son show sera court (90 minutes) mais intense et... beau. C'est le sentiment principal que j'en garde. Un décor somptueux, des musiciens plus que top... Autant je suis contre le « trop parfait » lors des concerts, autant dans ce cas de figure c'est vraiment ce qu'il fallait.
Ouverture avec une U2, « I still haven't find what I'm looking for » et puis enchainement de ses tubes les plus marquants. Le public est raisonnable, mais bien chaud quand même : On sent qu'il n'est plus tout jeune, mais qu'il n'est pas là pour rester passif.
Un petit commentaire sur le son que j'ai jugé perfectible. Un rien trop fort et un rien de medium en trop peut-être, mais cela n'a pas nuit au spectacle.
Ce dernier est permanent. Danseurs et danseuses, acrobates, éclairages surprenants... Cher change de costume presque à chaque chanson. En intermède, sa carrière de chanteuse et d'actrice défile sur les écrans géants... L'hommage et l'idolâtrie confine presque au morbide. Elle n'est pas morte, tout de même ; d'ailleurs la revoilà chevauchant un éléphant (certes factice, mais grandeur nature !)
J'ai été servi avec les chansons que j'attendais. Oserai-je avouer que j'ai un faible pour des trucs comme « Walking in Memphis » et « Just like Jesse-James » ? Bhen oui. Venant d'un bouffeur de Megadeth, je comprends que ce genre d'aveu puisse choquer. Vous pouvez commencer à paniquer car ce blog hébergera bientôt des chroniques encore plus hétéroclites ! J
On ne peut pas parler de Cher sans un commentaire sur sa voix. Tout bonnement unique. Que dire d'autre ? C'est son , sa marque de fabrique. Ce soir, la diva était encore au top !
Pour conclure, j'ai apprécié et ma chérie s'est aussi régalée. Nous aurons la même remarque générale quant au show : trop court ainsi que des intermèdes trop fréquents (pour permettre à la diva de se changer). La sortie de scène de l'artiste était également trop précipitée (elle n'a pas vraiment salué le public comme il se doit). Cela laisse un arrière gout « d'abattage » pour ce spectacle. La tournée a duré près de 3 ans ce qui a certainement dû peser dans l'ambiance générale. Cher elle-même le dit lors d'un de ses speeches : c'était son 261e ce soir.
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Ce concert était une sorte de carte postale, envoyée d'un monde fabuleux, pour essayer de laisser le meilleur souvenir aux fans avant de disparaitre après une quarantaine d'années dans les charts. Finalement si romantique...
Alors pour ou contre Cher en live ? Plutôt pour de mon point de vue. C'est elle qui est contre puisqu'à priori, nous ne la reverrons plus sur scène. Le DVD du dernier concert de la tournée est cependant disponible. Il est représentatif, même si la set-list n'est pas tout à fait la même.



mardi 6 avril 2004

Clapton : Trop fort et… trop fort !


Je suis toujours à l'affût d'artistes « fédérateurs » dans ma quête de partage de musique. Je m'explique : aller en concert avec ma chérie est pour moi un plaisir intouchable. Malheureusement, les riffs saturés produits par mes musiciens favoris rebutent la majorité de la population, elle comprise. Je cherche donc quelques « points d'entente », quelques mélodies tranquilles et rassembleuses. Voyant l'un des derniers maîtres de la gratte électrique faire une tournée, je me suis rué sur les billets.

Bercy en gradins, placés quasiment en face. Idéal. Je renouvelle ici mes plus sincères excuses à la placeuse : je n'avais pas un rond en poche pour son pourboire. Mademoiselle, faites-vous connaître et je vous envoie un Paypal !

La première partie est assurée par Robert Randolph et son orchestre. Robert est un jeune joueur de Pedal Steel Guitar. Techniquement excellent, son répertoire est essentiellement R&B mais reprend également assez agréablement Jimmy Hendrix. Nous passons un bon moment à l'écouter. Le son était très bon pour une première partie, sans doute parce que basée sur la sono de « Slowhand ».

Remballage habituel et voici notre guitar-hero. Chemise blanche, jeans, Stratocaster customisée dans des couleurs Arlequin. Ça change ! Moi qui l'attendais en T-shirt-Tuxedo et guitare  monochrome... Enfin bon, nous ne sommes pas là pour l'esthétique de l'individu mais pour sa production sonore. Première impression : le son est trop fort. Bha ouais, quand c'est une bande d'énergumènes à vocation métaleuse, cela ne me dérange pas ; cela fait partie du spectacle. Là c'était inutile. Nul besoin de se flinguer les tympans sur un solo d'E.C. pour passer un excellent moment ! Bien que placés en gradin, presque au plus loin possible, il y avait désagrément. Je trouve que cela ne fait pas une bonne pub au sponsor omniprésent : JBL. Après deux titres, nous nous sommes habitués à la décibelometrie et avons pu apprécier le jeu du maître. N'étant pas un inconditionnel, je ne pourrais citer la set-list de ce soir-là. J'ai souvenir d'alternances entre ses tubes « électriques » et d'excellents passages de blues. Dans les premiers titres, « I shot de sherif » de Bob Marley fut l'occasion de réentendre le morceau dans une version très honorable. La fin du concert m'a particulièrement touché, avec les standards que j'attendais. Quelle perfection pour « Wonderfull tonight », « Cocaïne » ou « Layla ».

Pour les rappels, notre Pedal Steel Guitar de la première partie est revenu jouer avec E.C. Intéressants effets de slide sur « Sunshine of your love ».

C'est ma chérie qui résumera la soirée. Elle ne connaissait pas vraiment Eric Clapton mais elle a apprécié la douceur de la soirée (mis à par le son trop fort).

Pour ma part, j'ai trouvé le public assez anémique (avec toutefois un petit réveil pour « Cocaine » !) malgré les solos de guitare totalement hallucinants. Les musiciens étaient excellents et le souci de perfection omniprésent. Un peu « too much » même de la part du bassiste à 12000 cordes. Je conclue donc avec le sentiment que c'est un live qu'il faut vivre une fois dans sa vie. Ou alors, il faut être complètement fan !







Addendum 2021 : je n'ai pas trouvé le poster du 6 pour illustrer, j'ai donc mis celui du 8.

mardi 30 mars 2004

Le caprice de Marianne (James)

Les mois passent et depuis que je suis avec ma chérie, je rêve de l'emmener écouter quelques artistes qui n'offensent pas ses goûts et n'altèrent pas ses tympans.
J'avais, il y a des années, été voir "Ultima Récital" de et avec Marianne James. Spectacle musicomique, décalé au possible, je m'étais franchement amusé ce soir là, tout en étant touché par le talent de cette femme. Y'a pas à dire, elle a du coffre! Le DVD est dispo, pour ceux que ça amuse. Il n'est pas mauvais, mais ne reflète pas vraiment le spectacle dans la mesure où l'artiste en improvisait un bon tiers en fonction de l'actualité.
Bref. Partager un moment musical avec ma chérie, voici l'objectif de la soirée. Le bilan? Excellent.
Découverte de "La Cigale". Toute petite salle. On est à la bourre et du coup on est debout. Ce fut dur pour le dos, une fois de plus. Arrivée de l'artiste, avec ses deux guitares.
Entre composition perso et reprises planétaires, Marianne James nous enchante de son talent. Sa voix est magnifique, son jeu de guitare est propre. Ce n'est pas Malmsteen, mais c'est sans prétention et drôlement beau. Entre deux titres, elle nous explique le "pourquoi" de cette soirée (son caprice). Entre tranches de vie et Oasis, Marilyn Monroe... Et de l'humour, toujours. Au finish, un bon moment assez éloigné et finalement si proche de cette incontournable Ulrika Von Glott qui nous a fait tant rire. Oubliée la nouvelle star et les grosses têtes . Elle a récemment sorti un CD qui, personnellement, ne me tente pas:Marianne est une femme de scène. C'est dans son domaine qu'il faut l'apprécier.