mardi 30 août 2022

HELLOWEEN : Unis pour la vie!

Les vacances sont finies, les enfants sont chez leur mère, les étoiles sont donc alignées pour nous permettre d'assister à un bon concert des familles! 

Je connais Helloween depuis 20 ans, j'ai donc l'impression de rentrer à la maison ce soir! Je ne reviendrais pas sur leur bio, j'en ai parlé plein de fois déjà. Aujourd'hui ils jouent avec Kai Hansen (leur ancien guitariste qui a fondé Gammaray) ce qui est loin d'être une nouveauté (ils fricotent ensemble depuis un certain temps déjà) et Michael Kirske (leur ancien chanteur, réintégré aux cotés d'Andi Denis en 2017). Sachant que Kai chante aussi et que les deux antres guitaristes sont conservés, la promesse d'un beau bazar scénique est de mise. Hélène et moi avons télétravaillé la journée. Un coup de train et nous voici aux environs de L'Olympia. Il n'est que 17h ; nous sommes très en avance car David ne doit arriver que vers 19h40. Nous nous installons donc au comptoir Café Caumartin (que nous avions déjà visité) pour une première bière. Isa, la taulière, est vraiment adorable. Je ne sais pas comment nous en sommes arrivés à parler tous les trois de machines à laver…  mais bon. Nos pintes descendues, nous partons nous promener dans le quartier à la recherche d'une restauration rapide pas trop chère (un Kebab quoi...) 

Nous atterrissons donc au Pera, rue de Castellane. Bon, soyons honnête, ce n'est pas le meilleur mais le patron a été sympa et c'était très copieux. Nous déambulons encore un peu sur les boulevards, passage dans une pharmacie avant de retourner au Café Caumartin pour attendre David. L'endroit est bien plus rempli, que tout à l'heure. Hélène prend une table pendant que je commande deux demis. Les consommateurs sont tous cools (dans le move), l'ambiance est savoureuse, la musique (métal évidement) et cette déco de fou. Encore bravo à la Taulière! 

19h45 : Voici David! Il s'installe avec nous, je lui prends également un demi. Nous échangeons nos dernières nouvelles alors qu'il avale un casse-croute en boite. Nous avons décidé d'oublier la première partie. C'est un groupe français nommé Existance. Peu d'info et à priori rien d'original. nous resterons donc tranquilles à finir nos consommations. Nous rejoignons la salle vers 20h20. Le temps d'arriver, d'être fouillés, de faire la queue aux incontournables T-shirts ou je prends également un set de médiators, de passer aux W.C. et... leur set est déjà fini. (35mn?). Nous donnons la pièce à l'ouvreuse et nous nous installons au balcon. Oui, nous n'avons plus l'âge de la fosse, c'est comme ça.
Les roadies installent le set. Nous distinguons le kit de batterie en transparence du rideau (marqué au sigle du groupe) qui cache la scène ; cela semble… monstrueux.
Il fait très chaud dans la salle et Hélène en souffre déjà. Le show risque d'être long sur ce point.

Remarque COVID : Zéro masque. Le public est très majoritairement quadra voir quinqua. T-shirt noirs et cheveux blancs pour certains... Nous sentons bien que le groupe a attiré les vieux fans. La salle est comble, le balcon est blindé... l'heure approche non sans impatience dans le public. 

Noir, le rideau tombe, dévoilant une citrouille géante sur laquelle trône un set de batterie totalement délirant (4 grosses caisses) !
La scène est simple avec deux escaliers et un écran géant servant de décor général. Cette technique est devenue le nouveau standard à présent. Des animations en images de synthèses illustrant les titres du groupe se succèderons durant tout le show.   
Ce dernier fut fabuleux. Les musiciens étaient déchaînés, prenant un plaisir visible à jouer. Leur amitié elle aussi était visible : Andi et Michael plaisantant ensemble, chantant en se tenant l'épaule... Kai toujours souriant, l'autre Michael (Weikath) toujours au top de la guitare, Markus toujours aussi heureux d'être là et Daniel "la machine" à la batterie, absolument formidable.

Oui, j'ai oublié quelqu'un! Sascha Gerstner! Le "jeune" de la bande (à peine 45 ans à l'heure où je rédige!) mérite un petit paragraphe à lui seul… ou plutôt, ses guitares méritent un paragraphe. Après avois parcouru l'Insta du loulou, son Facebook et les forums de métal, j'ai fini par identifier qu'il s'agit de l'œuvre d'un petit artisan nommé "VIV Guitars". Pas de site web, juste un Facebook. C'est vraiment une production à l'unité, totalement sur mesure. Il est amusant qu'ils travaillent aussi avec Michael Weikath (info glanée dans une interview) et Markus Grosskopf (modèle totalement custom pour Helloween). 
Pour revenir au modèles (pluriel, il en a au moins 2) de Sascha, c'est surprenant, très futuriste, ça ressemble à des guitares d'inspiration japonaise et c'est, d'après lui, plus équilibré à jouer. 

Justement, le jeu de guitare, parlons en! Avec 3 solistes potentiels, Helloween égale Maiden! Solos à 2, solos à 3, c'est un festival de virtuosité ce soir! J'adore Kai Hansen et il me régale ce soir! David et moi prenons un pieds indéniable! C'est moins le cas pour Hélène : il fait très chaud et l'ambiance est vraiment Fanbase, ce qui n'aide pas à la découverte. 

J'ignore pourquoi cette chaleur. C'est la première fois que l'Olympia est physiquement chaud comme ça (c'était mon 7e je crois, dont une majorité en fosse). Ce fut donc peu agréable pour elle.

Nous arrivons tranquillement aux "Encores" après plusieurs épisodes amusants (comme d'habitude avec Helloween). Les chanteurs s'enlacent pendant la Power Balade, Andi parle avec nous en français, commente l'addiction de Kai à la cigarette et le fait qu'il fume en vitesse en coulisses… A ce propos, aucun clope sur scène ni aucune bouteille d'alcool! Ils ont du avoir interdiction car c'est une habitude chez eux.

Nous sommes très étonnés d'entendre "Keeper of the Seven Keys" en version intégrale (1/4 d'heure!). Les musiciens achèvent le titre décrescendo en se présentant les uns les autres et en quittant la scène, Sascha fermant le bal. 

Grosse ovation dans le public qui appelle et chante durant plusieurs minutes car la salle n'est pas rallumée, éclairée en rouge pompier. Retour final de la bande sur scène pour un dernier titre, l'immanquable "I Want Out" : le public est debout, gradins compris, ça bouge fort ici aussi! Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel bronx pour une fin de concert, ça fait vraiment plaisir à voir! Il faut dire que le public était vraiment connaisseur, ça aide.

Cette fois c'est bien les saluts de la fin. Baguettes et médiators partent dans le public comme d'habitude. Ce fut vraiment un très bon concert. Le son était bon, j'ai retiré mes bouchons au 4e titre pour mieux profiter car finalement pas si fort. En conclusion, rien à dire à part qu'Helloween ne semble jamais avoir été aussi bon. Pour un groupe fondé en 1984 et dont les racines remontent à 1978, cela relève de l'exploit ; de mon point de vue cela repose sur le fait qu'il s'agit d'une vraie bande de potes et qu'ils s'amusent ensemble. Tant que cela durera...


J'ignore si je retournerai les voir. C'était ma sixième ce soir auquel il faut ajouter deux Gammaray "tout seul" (quatre en tout)... Je ne les avais pas vu depuis 9 ans. Il est peut être temps de rester sur un bon souvenir... Enfin qui sait?
Nous sortons donc. David dors chez un copain à Paris pour repartir tôt demain. Hélène et moi remontons donc sur Saint Lazare. Train, maison, dodo. le lendemain a piqué!




La Setlist (parfaite) :

1- Skyfall
2 - Eagle Fly Free
3 - Mass Pollution
4 - Future World
5 - Power
6 - Save Us
7 - Medley : Metal Invaders / Victim of Fate / Gorgar / Ride the Sky
8 - Heavy Metal (Is the Law)
9 - Forever and One (Neverland)
10 - Angels
11 - Guitar Solo (Sascha Gerstner)
12 - Best Time
13 - Dr. Stein
14 - How Many Tears

Encore :
15 - Perfect Gentleman
16 - Keeper of the Seven Keys

Encore 2 :
17 - I Want Out





Le T-Shirt



Les Médiators



Les VRAIES places!