vendredi 19 octobre 2018

VAN CANTO : A CAPPELLA!

Aujourd'hui nous faisons dans l'original : tout sera nouveau pour moi et presque tout pour Hélène. Nous mettons le cap sur "Le Petit Bain", toute petite salle aménagée dans une structure flottante comprenant aussi une cantine/bar, un jardin suspendu et une terrasse. Hélène, qui est déjà venue,  me guide sur les quais de Seine. Le lieu est vraiment très atypique avec plusieurs entrées dédiées aux espaces intérieurs. Affamés, nous entrons dans le bar/cantine pour nous restauré. "Moonsun" officie déjà dans la salle et nous ne les entendrons que de loin. La soirée est titrée "Power Metal" et pourtant ce duo, aux quelques compositions originales, base beaucoup de son répertoire sur des reprises de métal symphonique, voir pop-rock. De toutes façon, nous nous intersessons plus à nos assiettes....
... et à nos verres! Que deviendrait-on sans ce petit coup de rouge au pichet, propre à Paris, et qui est plutôt bon dans cet établissement? A propos, merci à la barmaid qui a oublié de nous le compter. Il faut dire que 14€ pour un 50cl, c'est vraiment pas donné! La note eut été moins salée, mademoiselle, je vous eu fait remarquer votre étourderie. Nous laissons quand même un pourboire eut égard à l'adaptation des plats à nos intolérances alimentaires.

L'ambiance de fond à changé et est cette fois-ci bien dans la veine du "Power Metal". Etant un afficionados du genre, j'ai le tympan qui tressaille et je concède avoir un peu plus envie de descendre dans le chaudron. Passage aux toilettes et surprise, il y a une fenêtre vitrée épais d'où on peut observer la scène. Je vois donc "Evertale" en vision plongeante, c'est très surprenant.
Nous sortons donc pour re-rentrer dans l'espace concert qui se trouve au fond du bateau de la barge de la structure flottante (ce détail a son importance). Passage de sécurité, nous nous faisons confisquer notre petite bouteille d'eau... mais nous la retrouverons à la sortie. Validation de tickets, tampon sur le poignet (cela faisait vraiment longtemps!) et descente dans l'arène. "Evertale" est encore à l'office et ça bastonne comme j'aime.

Comme toujours pour ces petits concerts, le stand T-Shirt est réduit et on doit payer cash. Ça tombe bien, on a pris des petits billets pour ça. Il n'y a plus toutes les tailles, je prends donc un XXL qui n'est finalement pas si grand. Hélène, qui a adopté ma manie de se vêtir avec les couleurs des groupes, se prends un top girly tout à fait sympa. Nous nous faufilons ensuite au coeur de la fosse pour le dernier titre des allemands. J'écouterai leurs albums à l'occasion, ça a vraiment l'air bon. La lumière est rallumée et nous allons nous fournir au bar et nous reprenons nos places (si, si, c'est possible!) pour attendre "Van Canto". Cela faisait un bon moment que je voulais les entendre, ces allemands là, bien avant de chopper leur flyer lors du live d'Europe! Il faut dire que leur genre excite la curiosité : du métal, dans le genre power mais... à cappella! 

Il n'y a sur scène d'autres instrument qu'une batterie. Les techniciens montent le décor, tout ce qu'il y a de plus simple et le calibrage de le l'unique instrument nous fait dégainer les bouchons. Le son promet d'être fort et nous sommes au niveau des 5-6e rangs. La salle est loin d'être comble. Je me rend compte à quel point elle est minuscule. Le concert promet d'être très intime. 

C'est parti pour 90 mn de plaisir.  Les titres sont assez courts et s'enchaînent facilement, entrecoupés de quelques speechs rigolos des chanteurs et chanteuse du groupe parlant anglais couramment . L'annonce est faite d'un nouvel arrivant, devenant le 7e membre pour le 7e album (et la 7e tournée). Les rôles sont bien répartis et nous assistons à une alternance régulière du chant lead.

Nous n'avons vraiment pas le temps de nous ennuyer. L'ambiance est génialissime et le public bien chaud sans être violent. Pas d'excès donc dans cette fosse que je qualifierai de "confortable". Détail amusant : quand le public saute, la salle tangue vu qu'elle flotte! Le groupe s'est fait connaitre par ses reprises de titres "classiques" du répertoire métal. Les années passant, ils ont poussé leurs propres créations et à présent la setlist est composée d'une majorité de titres originaux. 

1 - If I Die in Battle
2 - To Sing a Metal Song
3 - Neverland
4 - Badaboom
5 - Rebellion (The Clans Are Marching, Grave Digger cover)
6 - To the Mountains
7 - The Bardcall
8 - Dragonwake
9 - Desert Snake
10 - Ride the Sky (Helloween cover)
11 - Neuer Wind
12 - Heading Home

Encore:
13 - Hells Bells (AC/DC cover)
14 - The Mission
15 - Fear of the Dark (Iron Maiden cover)


Voici poindre la fin avec une reprise d'AC/DC assez impressionnante (le timbre de l'un des chanteur se rapprochant diablement de celui de Brian Johnson. J'ai déjà eu une belle part de plaisir avec un reprise d'Helloween (dont je parle beaucoup) mais le dernier titre de Maiden (dont je parle encore plus beaucoup) fut une vraie apothéose.


Les musiciens chanteurs choristes (rayez la mention inutile) saluent, distribuent les setlists aux fans du premier rang... et demandent de faire un max de bruit pour une photo avec le public pour leur Facebook! Grand jeu: nous chercher dessus car  on est visibles Hélène et moi (certes un peu cachés par les mains). Sortie tranquille et retour avec un train au ralenti. Dommage car sans ce détail la soirée aurait été absolument parfaite.



De vrais billets de la FNAC!


Mon T-Shirt, qui résume bien l'esprit mousquetaire du groupe.


Et le top tout mimi d'Hélène!

vendredi 12 octobre 2018

SONS OF APOLLO : Fils des étoiles!

Les suggestions de mon ami David (que la bienfaisance brille sur sa famille comme un geyser de plasma solaire durant 70 générations) sont toujours bonnes. 
Pour cette fois, il nous propose d'aller écouter un truc complètement inconnu au premier abord et plutôt incroyable : Sons of Apollo

La première partie commençant à 19h30, Hélène et moi cherchons un bar pour attendre David, qui remonte d'Orléans. J'avais repéré "Les Flingueurs" à deux pas de l'Elysée Montmartre

Bon, c'est encore un coup de malchance, il est fermé et en travaux. Nous nous rabattons donc sur "l'Hélice Bar" et je dois dire que c'était un excellent plan de secours. Leurs cocktails sont excellents. Je recommande le Pistache, qui a vraiment un bon gout de pistache! David nous rejoint, nous trinquons et nous partons pour la salle de concert.

Cela fait 7 ans que je n'ai pas mis les pieds à l'EM : la dernière c'était pour Helloween  en 2011! Depuis, la salle a brûlé et à été refaite à neuf. Nous entrons donc dans cet antre mythique entièrement rénové et c'est... vraiment très réussi! Nous passons la sécurité et montons dans la salle. La première partie devrait jouer son plein et... rien. Nous sommes certes en retard (prémédité) mais théoriquement nous devions arriver pendant "Dilemma"... Nous ne savons même pas si ils ont joué car aucun roadies ne bosse sur scène. Bref, nous filons aux T-shirts. J'en trouve un pour moi, Hélène en prend un pour elle et misère, il n'y en a pas à la taille de David! Le stock a l'air très limité et il se rabat donc sur une très belle veste Hoodie. 

La salle n'est pas comble, nous n'avons donc pas de mal à nous installer devant les platines, au milieu de la fosse.  Intro, le décors est simplissime... nous chaussons les bouchons et le groupe déboule enfin. Le son est bon même si un peu fort (j'y reviendrai). Totale découverte pour Hélène, pour moi un peu moins. C'est du métal progressif dans un contexte un peu particulier.

Sons of Apollo (le dieu de la musique) est un supergroupe né de la volonté de Derek Sherinian et Mike Portnoy. Tout deux, Ex Dream-Theater (que j'ai vu en vrai ici et ici), sont de fabuleux musiciens. Leur idée d'origine était de faire quelque chose de très proche du style D.T. mais ils ont finalement divergé vers quelque chose de plus rock-prog que métal-prog, sorti en album sous le nom de "Psychotic Symphony"

Ayant un carnet d'adresses bien fourni, nos deux larrons ont donc été recruter la crème de la crème, ce qui était facile car la plupart travaillait déjà avec eux dans des projets annexes. Les postes de claviers et de batteries étant logiquement fournis, c'est Ron "Bumblefoot" Thal qui a été recruté à la guitare. Ex Gun's n' Roses et que j'ai vu en 2006 , il est un virtuose du genre et passera le concert entier à nous le montrer avec sa double neck custom de chez Vigier, qui fait de la lumière en plus d'avoir un manche fretless et un manche classique. Je ne veux même pas essayer d'imaginer la difficulté à tirer de la musique d'un instrument pareil... et pour lui, c'est naturel.
La basse est quand à elle tenue par une légende du genre. A l'instar de Ron Thal, Billy Sheehan a joué avec de nombreuses formations prestigieuses comme celles de Steeve Vai ou David Lee Roth. Personnellement, je l'ai découvert dans le "Live at Budokan" d'un autre supergroupe : "Mr Big". Ce soir, c'est la première fois que je vois une basse en double neck! Renseignement pris, l'accordage n'est pas standard sur le manche du haut. Cet homme passe de l'un à l'autre à toute vitesse et cela tient du prodige. Je reste bluffé par son jeu que je savais extraordinaire. Disons que sa réputation n'est pas surfaite, mais pas du tout du tout!

Pour finir il fallait bien un chanteur car les hommes ci dessus ont un défaut : ils ne poussent pas sur leurs cordes vocales. C'est Jeff Scott Soto qui assure donc cette partie. Vous l'aurez compris, lui aussi n'en est pas à son coup d'essai et a vocalisé pour une pléthore de groupes dont Yngwie Malmsteen . Auteur des paroles d'une bonne majorité des titres de l'album, Soto est un fantastique frontman avec ce petit plus qui le rend accessible. Maintenant que tout le monde est présenté, revenons au concert. Cela part très fort car le groupe défend son seul et unique album. Les musiciens enchaînent les premiers titres rapidement et agréablement avant de faire une première incartade dans le répertoire de Dream Theater car oui, le problème des "jeunes" groupes reste le répertoire limité. 

Le son est un peu fort mais bon même si quelques équilibrages auraient étés différents si je m'étais retrouvé aux platines. En effet, la batterie et le clavier (membres fondateurs) ont trop de relief à mon goût; Hélène me dira la même chose. Pour ce qui est des décibels, la salle est équipée d'un dBmètre avec un gros afficheur. Dur de le prendre en photo mais il affichait entre 100 et 109dB quand les gens criaient.
Le groupe va donc passer en revue une partie de son album, des titres de D.T. et quelques OVNI absolument fabuleux. Jeff Soto étant un fan intergalactique de Queen, il nous gratifiera d'un titre (Save Me) excellemment bien exécute. Il y aura aussi du Van Halen etn déjà étrenné en public avec les Guns n' Roses, la reprise du  "Pink Panther Theme" par Ron Thal. Ce fut magique et ça a fait chanter toute la salle. Solo de basse, solo de clavier... un peu de bouche trou et un peu de parlotte avec le public... Nous apprendrons que la soirée clôt le "Big 5" de la tournée mondiale du groupe (Los Angeles, New York, Londres, Tokyo et Paris). Les autres dates comptant beaucoup moins pour eux.

Nous ne nous sommes presque pas ennuyés durant le show (sauf pendant le solo de clavier, vraiment trop long). Portnoy s'occupe comme il peut lui aussi, jonglant avec ses baguettes (et en perdant une certaine quantité!) tant ses capacités étaient sous-exploitées. Cerise sur le gâteau, Soto est descendu chanter dans la fosse et est passé entre David et moi! Nous ne pouvions le voir de plus près! 
C'est la fin du concert. J'ai les jambes et le dos en miettes et ma chérie aussi. Nous rentrons tout les trois à la maison après une halte dans le japonais ou j'avais déjà dîné avec Guilhem. Globalement, c’était cool. Y aura-t-il d'autres albums? Nous verrons. Les musiciens disent que oui. A suivre donc.

La setlist : 

Intro : Intruder (Van Halen song)

1 - God of the Sun
2 - Signs of the Time
3 - Divine Addiction
4 - Just Let Me Breathe (Dream Theater cover)
5 - Labyrinth
6 - Bass Solo
7 - Lost in Oblivion
8 - Save Me (Queen cover)
9 - Alive
10 - The Pink Panther Theme (Henry Mancini cover)
11 - Opus Maximus
12 - Keyboard Solo
13 - Lines in the Sand (Dream Theater cover)

Encore:
14 - And the Cradle Will Rock... (Van Halen cover)
15 Coming Home

outro : Happy Trails (Roy Rogers song)

  
Un superbe T-Shirt pas noir (bleu !?!) avec une parodie du logo d'Apollo XIII.


Le T-Shirt Girly d'Hélène.


les places imprimées cette fois (caca beurk).