lundi 18 juin 2012

MÖTLEY CRÜE : Loin d'être cuits!


A force de discuter métal autour de moi, je finis par rencontrer d'autres dingos dans mon genre. Le truc c'est qu'à dingo, dingo et demi! Nico n'est pas un pur métaleux, même si c'est dans ces sonorités qu'il va chercher le plus souvent sa satisfaction musicale. Nous nous retrouvons donc sur ce point, et sur la curiosité vis à vis de tout ce qui se fait dans le domaine. Ce soir, c'est lui qui invite (muchas gracias amigo) et qui a pris nos places pour Mötley Crüe. Ces derniers sont de passage à Paris où ils n'ont pas joué depuis 1989! Une grosse attente, donc, pour découvrir ces chantres du Glam et ce qu'ils sont capable de produire.

Casse-croûte, entrée au Zenith, on est rodés à présent. T-shirt... GRIS! Ah, ça va faire tache dans mon placard!!! Il est exempt de monstre, squelette, baleine et dragons sanguinolents... C'est bien, je pourrais le mettre au quotidien sans risquer l’opprobre de mon épouse.  

Avant de passer aux choses sérieuses, nous découvrons Koritni, un groupe australien vraiment pas mauvais. Un petit plus sur leur reprise de "Sweet Home Chicago" qui a conclu une première partie de qualité, ce qui n'est pas assez le cas.

Les roadies masquent alors la scène et s'attaquent au montage du set de Mötley Crüe. 
Je ne suis pas un fan du groupe, dont j'ai écouté les standards, un peu "comme tout le monde". C'est surtout la légende qui colle à ces quatre filous qui m'a fait accepter l'invitation de Nico! Le Mötley ce sont les frasques de Nikki Sixx, de Tommy Lee et Pamela Anderson, Vince Neil et ses voitures, Mick Mars et sa maladie... le tout sur fond de drogue, alcool, femme, violence! Il fallait savoir s'ils était finalement aussi de bon musiciens.

Je ne vais pas détailler le show, tout à fait sympathique! Le son était bon, les danseuses superbes, Tommy Lee impérial sur son Personnal Rollercoaster (sa batterie est montée sur un wagon de grand 8 lui permettant de faire des loopings sur scène, le tout en jouant!).
Au vu de leurs âges et de leur consommation de substances illicites, produire un spectacle pareil est une prouesse étonnante!

Les titres se sont enchaînés avec fluidité, sans le moindre répit malgré un Mick Mars visiblement malade et dont les difficultés de déplacement sautaient aux yeux. Chapeau à lui, car monter sur scène dans ces conditions ne doit pas être une sinécure.

La setlist, pour mémoire : 

1 - Wild Side 
2 - Live Wire 
3 - Too Fast For Love 
4 - Saints Of Los Angeles 
5 - Shout At The Devil 
6 - Don't Go Away Mad (Just Go Away)  
7 - Same Ol' Situation (SOS) 
8 - Looks That Kill 
9 - Piece Of Your Action 
10 - Primal Scream 
11 - Smokin' In The Boys Room 
[Solo batterie] 
12 - Dr. Feelgood 
13 - Girls, Girls, Girls 
14 - Home Sweet Home 
15 - Kickstart My Heart


En conclusion, un excellent concert. Encore un groupe de papy's qui en a encore à montrer, malgré les 32 années de formation passées. Plus ça va et plus je me dis que le métal, ça conserve!