samedi 14 octobre 2023

Europe : The Final-Final Countdown!

Premier concert après mon opération de bras et ma foi je vais essayer d'écrire ça avec l'assistant de Windows, directement en dictée vocale puisque je ne peux actuellement pas me servir correctement de ma main droite.
Il m'est donc impossible d'écrire un long texte une longue chronique comme je le fais plus ou moins d'habitude pour chaque concert mais je vais trouver donc le moyen d'écrire quelque chose grâce à  l'assistant technologique intégrer dans Windows. 
(Edit. 08/04/2024 : J'ai maintenant assez de dextre pour corriger et finaliser le texte et passer à la mise en ligne)

C'est avec une joie non dissimulée qu'Hélène et moi sommes allés entendre ce groupe que nous avons donc déjà vu ensemble. Nous avons donc laissé les enfants à la garde des voisins et nous sommes partis en train pour nous rendre à la salle Pleyel que nous ne connaissions pas encore. N'ayant pas eu le temps de manger nous avons cherché un restaurant du côté de Saint Lazare, avec pour objectif de prendre un bus direct vers la salle de concert.
 
Nous avons malheureusement pas trouvé d'établissement nous convenant et, le bus tardant, nous avonsdécidé de nous rabattre sur le métro. Une fois arrivé à destination nous avons constaté que les beaux quartiers parisiens ne dérogeaient pas à leur réputation : aucun restaurant, aucun fast-food, rien d'autre qu'un petit supermarché pour trouver de quoi nous nourrir. Nous avons donc opté pour un paquet de chips ,un paquet de chorizo à grignoter, un sandwich sous plastique pour Hélène et deux bananes pour moi. 
Le temps de rejoindre l'immense fil d'attente devant la salle de concert et de prendre notre mal en patience, nous avons pu consommer nos achats. Une fois à l'intérieur nous avons comme à l'habitude fait la queue pour les tee-shirts. Il n'y avait qu'un seul vendeur pour tenir le stand et beaucoup de demandes ;nous donc avons passé une demi-heure avant de récupérer le Saint Graal en sirotant une bière. À noter la dame fan de Kiss avec laquelle nous avons discuté presque tout du long et l'espèce de l'énergumène mi clochard mi babacool qui voulait se faire offrir un tee-shirt. 

3 min avant l'heure fatidique nous pouvons enfin nous installer dans nos fauteuils au 2e balcon A noter la décoration particulièrement impressionnante de la Salle Pleyel. L'ascenseur en lui même vaut le détour avec ses boiseries et sa finition datant probablement des années 20 ou 30. Le décor sur scène est minimaliste avec un drap blanc tendu à partir du plafond. Le spectacle va commencer directement ; il n'y a pas de première partie. Nous assistons d'abord à la projection d'un cours film retraçant les premières années du groupe. 

Europe a été formée au milieu des années 1980 par de très jeunes à l'époque car les 2 principaux protagoniste (Joe Tempest et John Norum) se connaissent depuis leur 13 ou 14 ans. Il est très étonnant de constater que les suédois n'ont presque pas changé leur line-up depuis le départ et que les 5 protagonistes sont les mêmes depuis le premier album. Le rideau tombe enfin et nous voyons arriver les musiciens qui débute le spectacle avec leur fougue habituelle. 

Je me rends compte qu'Hélène et moi avons vu ce groupe la dernière fois il y a déjà 5 ans et que le temps passe décidément de plus en plus vite. Ce concert fait partie de la tournée "Time Capsule" qui fête les 40 ans de la formation. Nous aurons donc droit à une espèce de grande compilation de leurs titres majeurs mais aussi de quelques vieilleries datant de leurs débuts avant le fameux "Final Countdown".

Joey nous a rapidement prévenu que certaines chansons très connues allaient manquer à l'appel car leur objectif premier était vraiment de se faire plaisir à eux (le groupe) et de jouer les vieux titres de leurs premières années. Ce que nous n'attendions pas c'est la longueur du show de plus de 2h30 avec pas moins de 26 titres (en comptant les speechs et petite interruption cinématographique). 

L'ambiance chauffe très rapidement et malgré un public très hétérogène et majoritairement au moins aussi âgé que nous nous voyons la fausse orchestre s'organiser afin de se rapprocher le plus possible de la scène. 

Mention spéciale à un monsieur aux cheveux blancs qui semblait avoir bien plus de 70 ans et qui vivait probablement son meilleur moment au pieds de son groupe favori.
Le groupe va enchaîner les titres avec une régularité métronomique. Le son est
excellent, je ne le trouve pas trop fort mais Hélène va quand même chausser ses bouchons. La balance est parfaite et on différentie très bien les musiciens. Comme à son habitude Joe Tempest parcourt la scène en tous sens, jouant avec son pied de micro, serrant les mains des fans au premier rang et interagissant avec le public.
après une entracte de 20 min et un nouveau petit film nous repartons pour une suite de titres toujours aussi énergiques.

Ce sont déjà les rappels avec 2 des titres les plus attendus dont évidemment "The final Countdown" en habituelle apothéose.

Nous nous attardons pas : le train ne nous attendra pas. Nous nous arrêtons cependant proche de la gare car un kebab est encore ouvert : nous prenons un menu poulet brochette qui s'avérera excellent. Je prends cette soirée comme une aparté dans ma convalescence. Cela m'a fait vraiment beaucoup de bien de revenir une fois de plus à mes 12 ans avec cette musique qui, je l'admets, a été l'une des précurseurs de mes goûts en matière de hard rock et de métal.

C'était un beau concert même si je déplore le manque de spontanéité des musiciens qui restent vraiment fixés sur leur partition à la note près. Peut-être les reverrons nous? Vu que nous spécialisons dans les tournées d'adieux... ;-)





On Broken Wings


Carrie



La Setlist : 
00 - 40th anniversary intro video

Première partie :

01 - On Broken Wings
02 - Seven Doors Hotel
03 - Rock the Night (including the main clavinet)
04 - Start from the Dark
05 - Walk the Earth
06 - Hold Your Head Up
07 - Dreamer (Joey & Mic duo)
08 - War of Kings
09 - Vasastan
10 - Girl From Lebanon (followed by Mic's « cocktail »)
11 - Carrie
12 - Stormwind (introduced by taped strings)

Deuxième partie : 

00Bis - 40th anniversary video (Part II)

13 - Always the Pretenders
14 - Ninja
15 - Prisoners in Paradise (Joey on guitar)
16 - Sign of the Times
17 - Space Oddity (David Bowie cover by Joey & John)
18 - Last Look at Eden
19 - Open Your Heart (Joey on acoustic guitar)
20 – Memories (including a bass, drum & organ jam)
21 - More Than Meets the Eye
22 - Drum Solo (Ian's drum variations on Guillaume Tell
23 - Ready or Not(Joey on guitar)
24 – Superstitious (including No Woman No Cry )

Encore :

25 - Cherokee
26 - The Final Countdown



Une place full numérique. Ils pourraient au moins les faire jolies...




Et le T-Shirt...


... plutôt sobre.



dimanche 27 août 2023

PINK FLOYD : Dark Side Planétaire !

Nous sommes le 27 aout 2023 et cette chronique n'est pas celle d'un concert. Le Floyd ne tourne hélas, mille fois hélas plus depuis presque 30 ans… J'y étais d'ailleurs!
Nous fêtons les 50 ans de l'un de leurs mythiques albums, le fabuleux et imprésentable Dark Side. Si vous connaissez, vous savez de quoi je parle. Si vous ne connaissez pas, c'est ici en version remasterisée 2023 qui va bien.

Donc pour les 50 ans de cette merveille, le Floyd a trouvé le moyen de le ressortir tout propre mais aussi au cinéma, et pas n'importe quel cinéma puisqu'il faut un planétarium pour en profiter.

Places réservées, horaire fixé, il s'agit de la dernière séance de cette "expérience" à la Cité des Science de la Villette

Nous nous installons donc dans les fauteuils (lits?), la lumière baisse et ... Speak to me.

Ce que j'ai vécu pendant ces presque 43 minutes fut magnifique. J'ai poncé cet album des dizaines de fois, le redécouvrir ainsi avec des images spatiales et autres, parfaitement synchrone dans un ballet à la fois physique et psychédélique a été une des expériences musicale les plus prenante de ma vie. Enveloppés d'images et de son, nimbés dans le fauteuil presque utérin, j'ai pleuré comme un môme, voguant avec Voyager, volant sur l'ISS, décollant avec Saturn, plongeant au fin fond de la vie terrestre.

Rien d'autre à dire que ce fut fabuleux et qu'une sortie numérique de ce film me ferait le plus grand plaisir.

Eclipse et c'est déjà fini. je suis bouleversé.





 

Edit 05/11/2023 : On a fait une deuxième séance avec les enfants : c'est toujours aussi génial.


 

mardi 22 août 2023

Megadeth : L'Olympia à chaud.


Megadeth. Ce nom a pour moi une signification particulière. J'aime énormément leur musique, l'histoire du groupe est folle... Mais il y a plus. Ce mélange d'attente et de satisfaction, entre les albums et les concerts n'y est pas pour rien! 

Il n'était pas passé à Paris depuis un concert avec Five Fingers Death  Punch , où il ouvrait modestement en première partie (la tête d'affiche est celui qui vend le plus de disques et Dave Mustaine a du en faire un AVC). David et moi avions décidé à l'époque de ne pas y aller par ce que le concert était uniquement un concert d'ouverture et que il est parfaitement dommage de ne pas profiter d'un show entier de la bande à Dave. Payer si cher pour 45mn, c'est gâché!  La dernière fois que nous avions donc vu , c'était ensemble au dans notre festival en 2016 avec à Kiko Loureiro comme guitariste soliste. 

Exceptionnellement nous nous retrouvons place de la Madeleine pour dîner ensemble d'un sandwich
maison partagé avec les pigeons qui se promenaient entre nos jambes. Nous cheminons ensuite vers l'Olympia et après une fouille rapide nous allons nous installer en gradins (nous n'avons décidemment plus l'âge de nous battre au milieu de la chaleur de la fosse). Petite exception aujourd'hui, il y aura 2 autres convives dans les gradins puisque mon ancien chef vénéré, Xavier, emmène son fils apprenti guitariste profiter du son exceptionnel de ce groupe . La première partie est assurée par Existance, un groupe français qui ma foi s'est très bien comporté avec un bon son et de bons réglages. Ils ne me laisseront pas un souvenir extraordinaire, d'ailleurs nous les avons déjà vus avec Helloween et un an après il ne m'en reste rien en mémoire! Le répertoire est très classique , très métal... Agréable sans plus. 

Arrive alors la bande à Dave Mustaine avec toujours Kiko à la guitare. A noter que David Elefson ne fait plus partie du groupe suite à son renvoi pour des raisons... Justifiées ou non. De toute façon, Dave dira que c'est justifié ce qui ne change rien! 

C'est donc James Lomenzo qui reprend la basse comme lors du concert d'ouverture de Judas Priest... Ce soir sera mon 5e Megadeth et je crois que je n'ai jamais vu deux fois la même formation! 

Je ne vais pas chroniquer une fois de plus sur la qualité de du quator, je l'ai déjà fait à plusieurs reprises.
Le son ce soir est absolument excellent, la salle est chaude comme jamais. Vu de haut nous avons une vue plongeante sur la fosse où cela bouge très fort! Cette fois Megadeth vient présenter son dernier album "The Sick, the Dying... and the Dead!". 
 
Nous aurons donc une cette setlist classique pour pour un nouvel album avec de nouveaux titres clairsemant un ensemble de classiques . Grosso modo, prenez "Hangar 18" en ouverture finissez par "Peace Sells",  mettez ce que vous voulez parmi les titre majeurs entre les 2, clairsemez de 2-3 titres nouveaux et hop, vous avez un concert classique de Megadeth.

Nous ignorons que ce soir serait l'une des dernières prestations de Kiko au sein du groupe, ce dernier voulant rester plus près de sa famille par la suite, a pris des vacances avant de présenter un nouveau soloïste (c'est pas français mais ça devrait) pour le remplacer définitivement. 

C'est vraiment dommage car ça dextérité était vraiment fabuleuse au sein de ce groupe, lui qui était passionné par Megadeth depuis tout gosse. Il a eu la chance de vivre son rêve et de participer au groupe de de sa jeunesse! Se promener comme il le faisait sur des des solos à 160 reste une prouesse vraiment extraordinaire. 

Je laisserai filer David qui ce soir rentre chez lui exceptionnellement et doit rejoindre la gare de Lyon pour prendre son train. Je retrouverai Xavier et son fils Eugène pour échanger quelques impressions sur le chemin du métro, véritablement un un grand souvenir que cette prestation et .La chaleur d'un concert trop rarement vécue . 

Cette chronique ayant été rédigée après mon opération et à l'aide d'un outil de reconnaissance vocale, elle a été amendée et remise au propre le 08/04/2024.

Existance - (Je sais pas le titre Sorry)




Megadeth - Hangar 18


La Setlist, pour mémoire : 

00 - Prince of Darkness (intro)

01 - Hangar 18
02 - Dread and the Fugitive Mind
03 - Angry Again
04 - Sweating Bullets
05 - Wake Up Dead
06 - In My Darkest Hour
07 - We'll Be Back
08 - Dystopia
09 - Trust
10 - A tout le monde
11 - Tornado of Souls
12 - Symphony of Destruction
13 - Peace Sells

Encore:
14 - Holy Wars... The Punishment Due (incl. band introduction)

15 - Silent Scorn (outro)
16 - My Way (Claude François song, Sid Vicious version, outro 2)
17 - Shadow of Deth (outro 3)




Encore un billet numérique bien pourrit…



Le T-Shirt habituel...



Que je porterai en juin 2024 !

jeudi 13 juillet 2023

Maiden XI : On y va une fois?

 

2023 : Maiden signe l'exclusivité de la date française de leur tournée avec le ©Hellfest. Non seulement nous ne sommes pas en état physiquement pour un évènement de ce type mais en plus il est Sold Out depuis longtemps!
David et moi sommes écœurés. L'an passé nous avait déjà laissé un gout amer avec leur venue à La Défense Arena. Comment aller écouter la grand messe du métal dans des conditions acceptables? C'est David qui va nous proposer la solution : Anvers, c'est le plus "jouable". Chiche. Hélène me dit qu'on décale nos vacances, que l'on va fêter l'anniversaire du grand sur place... on booke le TGV pour nous, David va embarquer sa famille en Road Trip avec sa 911, réservation d'un grand AirBnB proche de la gare... Nous voici en selle pour mon 11e concert avec ce groupe mythique, mon concert qui me voit les suivre depuis 20 ans... J'ai presque l'âge qu'ils avaient lors de mon premier Bercy avec eux en 2003.

Voyage sans souci, retrouvailles sur place, Logement poliment "mal décrit"... Mais nous y survivrons. Anvers n'est pas la plus belle ville du monde... ce n'est même pas une belle ville en fait. Sorti de l'hypercentre, il n'y a rien à voir si ce n'est des rues modestes, voir miséreuses et sales. Peu importe, les enfants sont heureux d'être à l'étranger, nous mangeons des frites ultra bonne et nous profitons de vacances originales! Après une journée de ballades dans la ville, nous nous retrouvons à l'appartement. David et moi enfilons nos tenue de combat et laissons nos familles pour nous rentre en tram au Palais des Sports. La bonne nouvelle c'est que nous sommes en avance. La mauvaise nouvelle c'est que... bien que l'entrée soit relativement bien organisée (avec un contrôle des billets efficace mais un contrôle sécurité quasi inexistant), la gestion intérieure du site relève de l'anarchie la plus totale. Le stand sacré des T-shirts est saturé, il est de même impossible d'accéder à la nourriture... Nous abandonnons donc l'idée et entrons dans la salle. Surprise : il y a un stand "Goodies" (mais rien d'intéressant), un autre stand T-Shirt et quelques moyens de se sustenter dans lesquels nous plaçons bon espoir (Spoil, il sera déçu). Je tente un contournement par la gauche alors que David part en exploration de la zone (et des toilettes).

La stratégie fut payante! Enfin payante... pour les vendeur de T-shirts! 45€! Je ne me souviens plus en avoir payé un aussi cher depuis longtemps... Le Nightwish à manches longues il y a 15 ans, oui, c'est sur! On les a senti passer ceux-là! Bref, les emplêtes faites, je retrouve David qui a du coup repéré les lieux. Aussi étonnant qu'il puisse être, il n'y a pas de stand de frites dans le palais!
Nous prendrons donc un coca chacun et un paquet de chips à partager, et nous informons les filles que nous aurons faim en rentrant. Elles nous régaleront, elles sont bien toutes les deux! Nous nous installons donc et discutons, comme à l'habitude, de nos expectatives à propos du show à venir. Après quelques minutes à peine c'est déjà le top départ de la première partie : "The Raven Age".

Le nom me dit quelque chose... et à David aussi! Après une petite recherche, il n'agit d'une formation que nous avons manqué en 2018 pour cause de diner. Qu'en dire... Je vais essayer de rester objectif. C'est le groupe du fils de Steve.
Ce sont de bons musiciens.
Leurs compos ne sont pas matures, on ne sait pas ce qu'ils cherchent.
C'est pas mauvais mais vite oublié.

Conclusion : Sans papa il ne serait pas devant un tel public. C'est presque triste à dire... Maiden a écumé les clubs et les petites salles avant de percer, avec un son nouveau, un style nouveau, une impressionnante dextérité pour l'époque. Pourquoi un tel raccourci? Pourquoi ne pas laisser à ces jeunes le temps de faire leur preuves et le rodage de leur setlist avant de faire face à 20000 personnes? 

Le temps pour moi de passer aux toilettes (avec un mode de fonctionnement des usagers quasi militaire que c'était un bonheur!) et de reprendre un coca (j'avais vraiment très faim, fallait faire quelque chose!) et les roadies ont fait leur œuvre. Nous finissons les chips et comme à l'accoutumée, "Doctor Doctor" se fait entendre ( et ça me fout les poils!) mais cette fois suivi par une autre musique d'intro, extraite cette fois de la B.O. de l'un des film de SF les plus dingue qu'il soit : "Blade Runner". Quoi de meilleur choix qu'une musique d'anticipation un peu rétro pour une tournée nommée "The Future Past" ?  Je suis un indécrottable fan de ce film, bide à sa sortie mais redécouvert plus tard en vidéo et rendu au statut de chef-d'œuvre qu'il est. Allez, c'est parti, Maiden est là devant nous, en chair et en décibels. David a pris de bonnes places, profitons!

Comme je le dis à chaque fois, je ne vais pas raconter qui ils sont, ce qu'ils sont, pourquoi ils sont là.
Ici c'est la grand messe du métal.
Tu es ici parce que tu aimes le métal.
Tu es parmi tes pairs et au meilleur endroit pour avoir ce que tu désires, rien ne manquera.
Point de vue son : c'est très correct, un chouillat en dessous de Bercy mais bien mieux que cette maudite Défense Arena.
Point de vue place : la fosse est plus longue que Bercy (le Sportpaleist est plus long) donc on perd en vision sur la scène... dommage.
Point de vue spectacle : décors moins impressionnant que lors du précédent tour. Moins d'effets mais mieux (le combat de Bruce contre Eddie à la mitrailleuse à Pyro était génial!)

Point de vue Eddie justement : on en a eu 4! 
Un premier et fugace "Stranger in a Strange Land" (ci dessus).
Un second "Senjutsu de la tournée précédente, armé de son sabre et combattant les musiciens.
Un troisième "Somewhere in Time" que viens de citer pour la pyrotechnie géniale.
Un dernier, le traditionnel géant gonflable, repris également. (on parle d'une structure de 8-9m de haut quand même...)

Point de vue musiciens :
Bruce a toujours la pêche mais on sent que l'âge commence à l'atteindre.
Dave est de plus en plus statique mais sa musique se tient!
Adrian est toujours aussi bon, avec de très belles envolées.
Janick fait toujours le spectacle et il est toujours difficile de savoir s'il joue ou non... Pourvu qu'il ne blesse personne!
Steve est une machine. impressionnant.
Nicko a très bien joué ce soir. Dire qu'il a attendu la fin de la tournée pour s'excuser de ne pas avoir été au top (QUOI?) suite à ses soucis de santé (HEIN?) dans cette vidéo . Et oui, après son cancer en 2020 il vécu un AVC l'hiver dernier. A 71 ans, reprendre la route des concerts comme ça... Ce type est un héro à sa manière.


Point de vue musique : belle setlist mixée de titres du dernier album, de moins connus et avec un  "Alexander the Great", jamais joué en live car ne correspondant pas aux canons de l'époque. Interressant de mixer les idées futuristes de "Somewhere" avec celles, poste apocalyptique de "Writing on the wall". 

Intro - Doctor Doctor (UFO song)

00 - Blade Runner (End Titles, Vangelis song)

01 - Caught Somewhere in Time
02 - Stranger in a Strange Land
03 - The Writing on the Wall
04 - Days of Future Past
05 - The Time Machine
06 - The Prisoner
07 - Death of the Celts
08 - Can I Play With Madness
09 - Heaven Can Wait
10 - Alexander the Great
11 - Fear of the Dark
12 - Iron Maiden

Encore:
13 - Hell on Earth
14 - The Trooper
15 - Wasted Years

Outro - Always Look on the Bright Side of Life (Monty Python)

Voilà, nous sortons avec les Monty Pythons et rentrons à pied à travers une ville ou l'on croise quelques T-Shirts noirs. Mission accomplie! Nous verrons encore ces T-Shirts à la gare le lendemain, sur le quai vers Paris. Visiblement nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée!

Reverrons nous Iron Maiden un jour? Je l'espère même si, avouons le, ça sent la fin. Une tournée? Deux peut-être? nous verrons mais je pense que David et moi en serons!


C'est David qui a imprimé.


Le Tshirt de David

(Dos)


J'ai cédé à l'écharpe!
Made in China... :-| 


Mon Tshirt (je voulais le samourai)

(Dos riche en couleurs)




mercredi 5 juillet 2023

NORAH JONES & SUSAN VEGA

 

Ce soir c'est mon Hélène qui m'invite. Je ne connais pas du tout le répertoire de Norah Jones et elle très peu (Hélène, pas Norah). C'est donc en curieux que nous nous dirigeons vers la Seine Musicale . Partis de la maison après une journée de télétravail, nous arrivons à Boulogne avec nos casse croutes ; pas question de payer la brasserie et le champagne cette fois-ci, c'est hors budget!
L'accès à la salle se passe plutôt bien. L'organisation autour de la salle est correct comme pour les concerts passés.
Je jette un œil sur les T-Shirts. Bon, ça ne casse pas des briques mais je vais le prendre quand même, pour perpétuer la tradition!
Passage au bar ou il n'y as pas de demi. Nous repartirons donc avec deux pintes.
Places assises, numérotées, nous nous installons donc tranquillement. Nous sommes au fond, à droite, dernier rang. C'est loin mais comme la salle est relativement petite, c'est moins pire que dans les stades.

Après un peu de patience, voici venir la guest de la première partie. Non des moindres, car il s'agit de Susan Vega. Oui! La Susan Vega que les plus jeunes d'entre vous ne pourront nécessairement pas connaitre, tout comme le Top 50 sur Canal + qu'elle a écumé lors de l'année 1987. Susan joue de la guitare sèche et est accompagnée d'un seul guitariste électrique. 

Ce dernier utilise une une multiplicité de pédales pour donner plus de consistance à la musique, bien que cela soit la voix de la chanteuse qui importe le plus. Cette dernière déroulera un petit bout de son répertoire rock mais surtout folk, servie par le minimalisme de l'ambiance. Susan est une artiste qui a eut un grand succès avec son album "Solitude Standing". Les titres incontournables que sont "Tom's Dinner" et "Luka" m'ont marqué à l'époque, mème si mes gouts musicaux avaient déjà dérivés sur autre chose de très éloigné. Entendre ces chansons en live après tant de temps a été un véritable bonheur. Même si l'image n'est pas bonne, le son de mes vidéos retranscrit bien l'ambiance tranquille et quelque peu nostalgique de ces interprétations.

Fin de la première partie, Susan salue longuement. Les roadies n'ont pas trop de boulot car la scène est totalement vide sans décor et que la plupart des instruments déjà en place pour Norah Jones. Petit tour par le lieu utile à tous pour la vidange et nous revenons en place pour la suite. La salle est pleine, les lumière s'éteigne et les musiciens, applaudis, s'installent dans une lumière bleue. Ils entament une sorte de jam d'ambiance quand Norah Jones entre dans une lumière qui vire au rouge. Elle s'installe et commence à jouer.

Norah Jones est une artiste aux multiples talents. C'est une pianiste virtuose dont les compositions tiennent à ce jour du Blues, de la folk, du jazz, de la pop, de la soul, de la country, et du soft rock. Peut-être que d'autres styles s'ajouterons un jour à cette (déjà) très longue liste? Je vous renvoie à sa biographie pour les détails de sa carrière, sa dizaine d'albums parus et les détails de sa filiation avec le mythique Ravi Shankar.



Les titres vont s'enchainer, très Jazz, p
ortés par la voix magnifique de Norah. Ne connaissant pas l'artiste, je ne puis m'étendre sur les titre joués, les fioritures de style, etc. Tout ce que je puis indiquer c'est que son jeu a piano est virtuose. Elle prendra également la guitare et on peut dire sans s'emporter qu'elle maitrise la chose sans en être une experte. L'orchestre qui l'accompagne est bon également, et j'ai trouvé beaucoup de créativité dans la basse. Je crois que celui qui la tient est l'ex de Norah, enfin, c'est ce que j'ai compris. Le batteur est également très fort ; on sent le jazzman et la nécessité de perfection que ce style requiert. J'ai par contre trouvé le guitariste un peu léger. Certes, l'homme est un bon technicien qui maitrise son instrument et qui est capable de jouer de la "lap steel" mais il manquait, à mon sens, d'inspiration. Il eut fallu un virtuose qui puisse donner le change à Norah qui, de part sa maestria, écrasait son musicien. C'est dommage.

La qualité de la salle est encore une fois mise à l'honneur : le son est impeccable, même si nous sommes vraiment au fond du fond. Je me prend à rêver de salle de concert de grande ampleur avec une acoustique similaire... Les formations majeures ne voulant plus faire de tournées à dates multiples, cela serait quand même plus satisfaisant que le son pourrit des stades!

Norah changera d'instrument, jouant de la guitare et d'un synthé qui, a mon sens, desservait son talent. En conclusion, j'ai trouvé ce concert long et quelque peut répétitif. Hélène aussi, vu qu'elle m'a proposé de partir avant les rappels! Nous sommes néanmoins restés jusqu'au bout. Attention, rien à dire sur la qualité de la prestation ; ce n'est pas ma came, voilà tout. Nous sortons tranquillement en bénéficiant des expériences passées pour contourner la foule et prendre le pont. Cap sur le métro! Sur le quai, je vois un homme avec une setlist à la main (probablement demandée à un technicien à la fin du concert). Je lui demande à la prendre en photo, ce qu'il accepte volontiers! 

Une belle soirée tout de même, différente de nos gouts habituels. J'ai bien aimé comme musique d'ambiance mais je ne garde pas un souvenir impérissable. Il est important de goûter, nul n'est forcé d'aimer! 


Billets full numériques,
même pas imprimés...
c'est de pire en pire...


La Setlist du métro!


Et le T-Shirt...

...de piètre facture...









vendredi 12 mai 2023

Scorpions : Still lovin' you baby!

C'est avec un violent sentiment de manque que nous prenons le TGV pour Nantes en ce vendredi. Nous n'avons pas assisté à un concert depuis octobre, et encore, il n'était pas formidable. Pourquoi Nantes? Et bien tout simplement parce que nous avons mes enfants pour la date parisienne de Scorpions et que, finalement, il nous était nécessaire d'aller les entendre. Scorpions... J'espère que vous connaissez cette formation aux 100 millions d'albums vendus et dont les racines plongent en 1965! Leur biographie est une épopée digne du Parzival de Wolfram von Eschenbach avec la quête musicale en guise de Graal... Ce groupe est une de mes premières découverte "hard" vers mes 12-13 ans, avec Europe.  Je n'ai jamais osé aller les entendre malgré les multiples occasions, n'étant après tout pas un grand fan. Hélène a su créer l'occasion pour que nous nous déplacions. Beaucoup de souvenirs et quelques surprises nous ravirons donc, ce soir.

Après quelques aléas de transports et un TER qui nous a emmené un peu loin dans la banlieue Nantaise, nous avons pu poser le sac à l'hôtel et manger un bout au KFC avant de nous diriger vers le Zenith.
Pour une fois, j'exploite ma surdité dans la mesure où une entrée est dédiée aux invités, handicapés, sourds (!!!), etc... 

La première partie a (comme d'habitude) déjà débuté. Nous passons aux T-Shirts (+ Patches pour ma veste et bracelet pour le mono d'auto école d'Hélène) avant de pénétrer dans l'antre.
Autant l'organisation extérieure laissait à désirer, autant le service intérieur (avec les huissiers et les hôtesses) était impeccable. Nous nommes placés presque au fond sur la droite (ce que c'est de prendre les places au dernier moment). 

Il est 20h17 et ThunderMother bat son plein sur scène. Je vais résumer factuellement très vite, sans sexisme aucun car :

        -     C'est 100% que des filles nordiques.
        -     Elles jouent en Power Trio + chant.
        -    Très influencé AC/DC période High Voltage.
        -    La fondatrice/guitariste a du remplacer l'ensemble de son lineup en mars dernier.
        -    Elle devrait acheter une vraie bassiste, celle là ne connait qu'un accord.


C'est propre, y'a de l'idée, c'est du gros Hard Rock MAIS.... mais... mais... Il manque la guitare rythmique ce que la lead a du mal à combler (n'est pas Phil Campbell qui veut, et puis Phil il jouait avec un des bassiste les plus tip top de la planète, on y revient).
Conclusion, c'est chiant au bout d'une heure. D'ailleurs c'est fini, hop, on va au bar chercher une pinte chacun.

30 minutes d'entracte occupées à discuter et à siroter ce qui était une Heineken Silver. Pas si mal pour une binouse de concert! La scène est préparée pour les Scorp'. Rideau noir siglé du groupe... On baisse la musique d'ambiance, chute du double rideau (!) et c'est parti!

La première image que je garderai du groupe est presque une carte postale. Les membres sont tous habillés comme on les attends, cuirs et chapeaux... Aucune surprise tant ce look n'a pas varié depuis au moins 20 ans. Le son est bon, un peu trop de basse qui couvre le chant. Je décide de garder mes appareils car je pense que tout cela est du au fait que nous sommes au fond et que cela atténue un peu.

Le décor est résolument moderne avec le désormais classique écran géant qui permet de projeter tous les décors possibles et en prime de les animer! deux autres écrans situés de part et d'autre de la scène retransmettent les images en gros plan des musiciens.


"The Scorpions", devenu "Scorpions" est le groupe initialement créé en 1965 par Rudolf Schenker. Ce dernier est évidemment toujours là et il est vraiment étonnant de le voir évoluer sur scène et parfois même sauter quand on sait qu'il a... 74 ans. Caché derrière ses éternelles lunettes de soleil et arborant son grand chapeau un peu western, il alternera ses "Flying V" (dont certaines bien délirantes avec un pot d'échappement!). Son toucher de guitare est toujours là même si, il faut le concéder, il n'est plus aussi propre et net que dans sa jeunesse ; de nombreux enregistrements sont disponibles pour nous le montrer.

Autre pilier du groupe depuis 1969, Klaus Meine a aussi 74 ans. Contrairement à Rudolf, cela se sent vraiment. Certes, une bonne partie de sa voix est toujours là mais ses mouvements montrent son âge et son micro (sur pied) semble le tenir parfois. Nous rêverons quand même avec lui mais ne cachons par qu'il devrait arrêter... il aurait déjà dû en fait, lors de la tournée d'adieux de 2012! Il n'empêche qu'il a enchanté la soirée, parlant au public, et même en français.

Troisième indétrônable, Matthias Jabs a rejoint Scorpions en 1979. Un peu plus jeune que ses condisciples, il est un peu en retrait vis à vis de Rudolf mais fait un très bon boulot. Lui aussi fera défiler une quantité folle de guitares (Explorer entre autres) custom durant tout le set! 


Petit jeune né le même jour que Kurt Cobain et recruté en 2004, Paweł Mąciwoda n'a "que" 56 ans. Polonais, bassiste professionnel dès l'adolescence, il a participé a quelques projet avant Scorpions. Peu de chose à dire si ce n'est qu'il fait largement le job
et est plutôt effacé vis à vis de ses camarades.

Le meilleur pour la fin en la personne de Mikkey Dee à la batterie! Je dois dire que je n'avais pas
regardé le LineUp et que j'ai été plus qu'étonné de le revoir... car oui, j'ai déjà pu entendre ce... cet... enfin... heuu... Animal? J'y peux rien, il me fait penser au Muppet éponyme!
Donc Mikkey est l'ex batteur de MotörHead! Décidemment, je parlais de Phil Campbell plus haut, c'est Saint Lemmy ce soir! Son style, très propre à la Ian Paice mais très démonstratif, sied merveilleusement au groupe. C'est assez inattendu je dois dire mais le constat est là.



Il nous gratifiera d'un solo particulièrement impressionnant avec un hommage à Lemmy dont le portrait s'est affiché sur une machine à sous projetée en vidéo dans le décors derrière lui.


Les titres vont s'enchaîner très naturellement pour une setlist "classique" de concert, faisant la part belle au nouvel album (Rock Believer) et rendant hommage aux gros cartons de le formation (durant les 80-90's). Le public sera plutôt sage (la moyenne d'âge étant assez élevée) mais chantant les titres les plus connu dont l'incontournable et magnifique "Still loving you" qui reste, à mes oreilles, une des plus belle power ballad de tout les temps) Oui, on a aussi eut "Send me an angel" et "Wind of change" (dont les paroles ont été modifiées au profit de l'Ukraine au vu du comportement Russe de ces derniers mois) ; Klaus a même réellement sifflé l'intro ce qui est une performance hallucinante! Il n'empèche que c'est ce drame amoureux qui l'emporte, même si Rudolf a eu du mal sur le solo. Je ne me lasse pas de ce titre, et ça fait 35 ans que ça dure (sortie en 84, entendu la première fois en 86).


"The Zoo"


La setlist, pour mémoire : 



1 - Gas in the Tank
2 - Make It Real
3 - The Zoo
4 - Coast to Coast
5 - Seventh Sun
6 - Peacemaker
7 - Bad Boys Running Wild
8 - Delicate Dance
9 - Send Me an Angel
10 - Wind of Change
11 - Tease Me Please Me
12 - Rock Believer
13 - New Vision
14 - Blackout
15 - Big City Nights

Encore:
16 - Still Loving You
17 - Rock You Like a Hurricane






"Big City Nights"


Il est dit que le scorpion est un animal dur à cuire, qu'il résiste même aux radiations nucléaires. J'ignore si Rudolf Schenker pensait à cette résilience lorsqu'il a nommé sa formation en 1965. Ce nom est cependant parfaitement justifié. 

L'habituel Tshirt...


Support aimablement prêté par l'hôtel Campanile ou nous avons séjourné. 
Big Up pour leur petit déjeuner!


Et nos places en A4.