samedi 25 juin 2005

MAIDEN III : Le retour (aux sources).

Un joli mois de juin avec une grand-messe du métal. Les papys du Heavy sont de retour pour une tournée à l'affiche alléchante. Ils ont amené du monde avec eux. Que demander de mieux ?

Retour au parc, un an après le fabuleux moment passé en compagnie de Metallica. Je suis, cette fois, en compagnie de Guillaume pour qui Iron maiden est une raison de vivre.
Passage de la sécurité, arrêt T-Shirt, on se faufile jusqu'aux platines, comme d'habitude.

Un décor champêtre est installé sur scène lorsque le premier groupe démarre. Il s'agit de Within Temptation. Première impression assez confuse puisqu'il s'agit de métal symphonique, un peu emprunt de goth quand même. Le son n'est pas terrible mais... mais... mais ils sont très bons. Que dire d'autre si ce n'est que je les ai découverts ce soir-là et que j'espère les revoir un jour ?

Démontage, remontage pour Dream Theater. On me les avait vantés, comme quoi ils pêtent tout gnan-gnan. Ouaif. Techniquement, c'est sûr, c'est des caïds. De mon point de vue, c'est trop riche, et du coup les musiciens s'écrasent les uns les autres. Le son n'était pas génial non plus. Comme la dernière fois, je constate que pour sonoriser le parc il faut y aller à fond.

Les roadies installent à présent des panneaux avec des Eddies partout. Que va donner Maiden au Parc ? La barre est haute ce soir : il s'agit de ne jouer que des titres extraits de leurs 4 premiers albums. Le problème c'est que les fans de la première heure, il n'y en a pas des masses... Et l'ambiance s'en ressentira car on sera loin du délire que j'ai vécu à Bercy pour la tournée « Edward the Great »!

Heureusement que les vieux « standards » du groupe ont réveillé les masses, sinon on frisait l'anémie.

Franchement, j'ai pris beaucoup de plaisir à écouter des titres comme « Murder in the rue Morgue », « Phantom of the Opera » ou « Remember Tomorrow ».

Cependant, le sentiment général sur cette soirée est la déception. Set trop court (1h30), public perdu en route... Je pense que le prochain volet de leur rétrospective (prévu pour 2008) sera meilleur. Je serai fidèle. A suivre donc.




Addendum 2023 : ajout d'une photo de flyer trouvé sur le web.

samedi 4 juin 2005

Malmsteen : Yngwie what ?!?

Restons dans le domaine des « Guitar Heroes » pour aller voir l'un des virtuoses les plus délirants de la scène métal : Yngwie Malmsteen. Là, je sens que j'en ai paumé plus d'un. En effet, la notoriété de ce Suédois aux doigts atomiques est plutôt confidentielle dans l'Hexagone. Pourtant, sa discographie est plutôt étoffée (plus de 20 albums) et ses créations particulièrement originales, allant du speed-métal néo ique au... ique (S'inspirant de Vivaldi, il a composé un concerto pour guitare électrique). Etoile filante du rock d'Outre Atlantique, Malmsteen n'en est resté une dans les mémoires que du côté pacifique puisque le Japon le considère toujours comme l'un des plus grands musiciens du monde. 

Revenons à notre soirée. Je retrouve Guillaume devant l'Elysée Montmartre. Entrée (toujours en vrac), case T-Shirt... Ha... Raté. Faut du liquide (j'en ai pas assez) et ils sont plutôt moches. Tant pis.
La première partie est animée par Yann Armellino. C'est un guitariste français (ce qui est plutôt rare) qui se présente accompagné d'un bassiste. Le spectacle sera sobre, l'artiste comblant le vide de la scène par une interprétation irréprochable. Ça ressemblait un peu à du Satriani, sans en être. Le public a bien suivi et le sentiment global est positif.  
A notre grand étonnement, l'E.M. est loin d'être rempli alors que la tête d'affiche démarre en trombe, ce soir. C'est quand même une petite salle et, quoi qu'on en dise, Malmsteenest une référence en matière de métal. J'attendais plus de monde. M'enfin ce n'est pas grave : pour une fois, cela fait de l'air et nous sommes bien placés, au centre, aux pieds des artistes.

De ces derniers, peu de choses à dire : Prestation minimum, musiciens absents... Le « Showman » c'est Ingwee et il ne semble pas supporter la moindre ombre à son ego. D'autant plus que le « format » du principal intéressé se prête au jeu : vu sa taille, il en occupe, de la place ! Certes, il a maigri mais du coup il gesticule dans tout les sens. Sa Stratocaster virevolte dans les airs,  sur son épaule, derrière sa tête... il joue avec les dents à plusieurs reprises, puis en aveugle... On croirait un show de Hendrix mais bien plus énervé. Tellement que notre fou furieux fini par s'emmêler les cheveux dans la sangle de sa guitare et qu'un technicien doit venir le libérer !

Autre souci technique : le son est bon, bien balancé mais il semble que la guitare du maître ne « passe » pas par intermittence. Il échange (à la volée) et puis finalement, entre deux chansons, on reboote un ampli. Tout rentre dans l'ordre jusqu'à la  fin du show.
Au final, j'ai trouvé la prestation assez bonne, quoiqu'un petit pincement me contrarie pourtant. Il y avait un je ne sais quoi de non spontané, même si la virtuosité de l'intéressé lui permettait toutes les frasques possibles. De plus, les nouveaux titres (du nouvel album « Unleash the Fury ») ne rendaient pas aussi bien que les bons cartons de son début de carrière. Après tout, compte tenu de son , tout était dit avec « Rising Force ».

Ma conclusion est qu'un phénomène technique comme cela, il faut l'avoir vu une fois. C'était peut-être pour cela que la salle n'était pas comble ce soir-là.
On a un petit jeune de chez nous qui semble vouloir suivre la voie super-speed de Malmsteen. Espérons qu'il n'attrape pas le melon de la même façon...
La Setlist, pour mémoire :

Rising Force
Never Die
Don't Let It End
Dreaming
Revolution
Extrait Concerto
You Don't Remember, I'll Never Forget
The 7th Sign
Demon Driver
Trilogy Op. Suite
Red House
Black Star
I Am A Viking
I'll See The Light Tonight




Addendum 2023 : ajout d'une photo du concert de l'époque trouvée sur le web