Nous sommes le 25 juillet 2014. Il y a deux jours, j’ai
entrepris de publier l’intégralité de mes chroniques musicales, quel qu’en soit
l’état. Je me suis dit que c’était la
meilleure façon de les conserver, quelque part dans le Cloud…
Hors voilà, je n’ai jamais écrit sur ce fabuleux concert du
15 mars 2006. Plus de 8 années se sont écoulée et je ne pourrais jamais
retranscrire l’enthousiasme qui m’a animé ce soir-là, accompagné de ma chérie, au
sortir du Grand Rex. Rien que le fait que cela soit cette salle (pour laquelle
j’ai une affection toute particulière car mon lycée est en face !)
avec sa décoration typique, ses velours d’une autre époque, son ambiance
délicieusement rétro.
J’ai eu les places en dernière minute et nous étions donc
installés au balcon. Ce n’était pas ce qu’on pouvait faire de mieux (surtout
avec un gêneur qui passait son temps à se dandiner devant mes yeux) mais au
moins nous étions parmi le peu de privilégiés à pouvoir partager un grand
moment musical.
J’ai (comme d’habitude) acheté un T-shirt (très sobre) mais
je ne sais plus du tout où ni comment. Je suppose qu’il devait y avoir un stand
quelque part.
Le son était très bon, les musiciens excellents. David
Gilmour les mettait systématiquement en valeur. Sa modestie est légendaire…
En première partie, ils nous ont joué l’intégrale de son
ultime album à ce jour : « On a Island ». J’en garde un agréable
souvenir même si je suis absolument incapable d’en produire une seule mélodie.
Par la suite, après l’entracte, nous avons été gâtés par une
interprétation des essentiels du Pink Floyd, David étant rejoint par Rick
Wright aux claviers ! Nous avions donc la moitié du groupe original sur
cette scène minuscule, jouant leurs airs les plus fabuleux pour nous, minuscule
public.
Autant le dire ici : « Confortably Numb » est
l’un des titres que j’ai le plus écouté, en quantité. L’entendre une deuxième
fois en direct, sorti de la guitare du maître, fut un instant fabuleux.
Pour se donner une idée de la soirée, regardez et écoutez le
« Live at Gdansk » de 2008. Les titres sont différents mais l’ambiance
est très similaire.
Hasard du calendrier, Pink Floyd a produit un nouvel (et
certainement dernier) opus : « The Endless River » qui sortira
en octobre de cette année.