mercredi 5 juin 2013

Seventh MAIDEN's Son

Pour la septième fois je m’apprête à voir et entendre l’un de mes  groupes de métal favori, presque aussi vieux que moi, le mythique Iron Maiden. En plus, c'est Nico qui invite, ce qui ne gâche rien! :)

Cette fois nos papy’s sont de retour pour un nouveau tour « nostalgie » reprenant  les concerts de 1988 qui avaient eu un succès phénoménal. Même s’il ne s’agit pas de mon live préféré, l’enregistrement « Maiden England » (en VHS !) est une référence en la matière et reste agréable à écouter. Permettre d’entendre (ou de ré-entendre) cela « en vrai » est l’objectif de nos anglais, ce qui est parfaitement louable et apprécié !

Retour à Bercy ou la vierge a décidément élu domicile, en bonne compagnie comme d’habitude. Cette fois je suis accompagné par Nico et nous retrouvons Guillaume et David sur place. Un sandwich, une binouze, nous discutons de tout et de rien et zou, nous partons en immersion dans l’arène. Comme d’habitude, David a préféré les gradins. Je crois que je le suivrais la prochaine fois : je ne vais pas faire mon vieux mais j’encaisse de moins en moins facilement les 3h de « guerre civile » que l’on peut vivre en fosse.

Gros stand T-Shirt, tous plus beaux les uns que les autres. J’en choisis un qui rappelle la pochette de « 7th Son » au recto et « Somewhere in time » au verso. Eddie y est grimaçant comme d’habitude, ma femme va encore me dire que c’est à vomir, ça me désespère !

C’est « Voodoo six » qui ouvre ce soir. C’est un groupe plutôt hard rock, propre, gentillet. Ils se débrouillent bien et sont généreusement accueillis par le public. Il faut dire que les précédentes premières parties avaient été assez médiocres et s’étaient soldées nombre quolibets. Cette fois ça se passe plutôt bien et le groupe quitte la scène avec la satisfaction du devoir accompli : le POPB est à point pour  accueillir les « vieux de la vierge ».

Enfin « vieux »… c’est une façon de parler ! J’aimerai pouvoir en faire autant quand j’atteindrai leurs âges, Niko fêtant ses 61 ans ce soir-là !  Comme à leur habitude, ils bougent dans tous les sens, jouent comme des passionnés, s’amusent et se chamaillent en permanence. Cela fait 10 ans que je les vois régulièrement et ils n’ont pas pris une ride… Enfin si, quand même un peu. On sent que la voix de Bruce n’est plus au top du top mais un ton en dessous et, comme je l’ai déjà dit, que Dave simplifie ses envolées mélodiques. Steve par contre bombarde toujours comme un forcené, Janick interprète joue fait du bruit fait n’importe quoi avec sa gratte, Adrian se donne autant que l’on peut et Niko cartonne à son habitude.

Cette fois la balance était vraiment mal faite. Trop de basse, ça saturait régulièrement… je ne sais pas qui a réglé le son, mais il ne devrait pas garder son poste ! Le spectacle et les effets de scène étaient très sympas. Bon, on n’est pas encore au niveau de Rammstein mais on ne s’ennuie pas. La setlist était conforme aux attentes :

Intro : Doctor Doctor [sur bande]

n  Moonchild
n  Can I Play with Madness
n  The Prisoner
n  2 Minutes to Midnight
n  Afraid to Shoot Strangers
n  The Trooper
n  The Number of the Beast
n  Phantom of the Opera
n  Run to the Hills
n  Wasted Years
n  Seventh Son of a Seventh Son
n  The Clairvoyant
n  Fear of the Dark
n  Iron Maiden

Encores :

n  Aces High
n  The Evil That Men Do
n  Running Free

Outro : Always Look on the Bright Side of Life [sur bande]

Bon, j’ai encore eut droit à « The Evil that men do » qui est une de mes favorite (en dehors des superclassiques comme « The Trooper », « The number of the beast », etc.) ce qui fait que je suis encore un peu « parti pris » dans la positivité de ce concert. J’ai donc passé un bon moment.
Néanmoins, j’ai préféré leur prestation précédente lors du tour « Final Frontier ». Il est certain que nos anglais reviendrons : ils ont encore la pèche et le doivent bien aux fans. J’y serais, histoire d’en reprendre une bonne dose. Je suis toujours aussi accroc.