mardi 13 août 2024

ACDC : le rêve d'un enfant.

Je ne pensais pas revoir AC/DC. Plus que la qualité de leur show, l'expérience exceptionnelle de 2009 m'avait ravi et j'avais renoncé aux tournées suivantes. Jamais je n'aurais imaginé que mon plus jeune fils (né en 2013) se passionne tant pour la musique, la guitare et ce groupe mythique. Je ne pensais pas non plus qu'ils reprennent la route à leurs âges, surtout après la disparition de Malcom et c'est pourquoi nous avons pris des places pour aller écouter les Ladies.
Non, rien de tout cela n'aurait du exister, et pourtant…
Nous sommes partis tout les quatre avec le compagnon de ma mère, vieux fan du groupe, mon Hélène et mon gamin. 
Comme je l'avais déjà vécu avec David lors du Download Festival 2016, la desserte de l'hippodrome de Longchamp n'est vraiment pas formidable.
Nous sommes arrivés par la ligne 10 qui était théoriquement l'accès le plus proche de l'entrée. A noter que j'ai fait du béton deux jours avant et que mon genou gauche est très récalcitrant…
Donc le moins de marche, le mieux on se porte!

Arrivés à l'heure, nous avons fait une queue monumentale pour entrer dans l'hippodrome, passer les contrôles, la remise de bracelet… Merci au vigile qui nous a laissé le sandwich au poulet, il aura été bien utile! Et note pour les organisateurs : interdire l'entrée de nourriture équivaut à de la vente forcée. 

Bref, Le temps d'acheter des cornes, nous laissons mon épouse et mon fils passer aux Toilettes pendant que nous commençons à faire la queue pour les T-shirts…  Ils nous rejoindront au bout de 40 mn et du coup nous loupons les Pretty Reckless en première partie. De loin, c'est du bon rock américain bien classique. Ce n'est pas désagréable mais je ne m'en souvient déjà plus.

C'est enfin notre tour, et les stocks sont dévastés. Plus de cravate, plus de patch, plus de casquette... Le petit n'aura pas son premier choix en T-shirt, mon épouse non plus... seul mon beau père tire son épingle du jeu car pour ma part je me suis fait refourguer un triple XL bien trop grand que la vendeuse m'a fait passer pour un double (encore acceptable).  Un bien mauvais merch à un prix hors norme! 50€ pour un T-Shirt c'est de l'abus, même aux USA ils n'osent pas.

Nous partons enfin en direction de la fosse OR. La progression est lente à travers les Food Trucks puis la foule, les barrières de contrôle… A noter que le système de QR code est parfaitement efficace! 
Nous prenons des bières et de l'eau (plus chère que l'essence)  et après deux barrages filtrants, nous voici à l'arrière de la fosse quand les première mesures tonnent (le son est bien fort).

Nous avons juste le temps d'équiper le petit avec son casque et c'est parti pour deux heures de Rock!
Nous sommes donc positionnés à l'arrière droit de la fosse OR. J'avais ruminé le problème et je savais que le fond serait le seul moyen pour le gamin de voir quelque chose. Cela s'est vérifié. Tantôt porté sur les épaules (mais redescendu par la sécurité), tantôt dans les bras d'Hélène et même levé à deux avec son parrain, Il aura son compte et c'est l'essentiel car nous sommes là pour lui!

Nous assistons donc à un show d'AC/DC. Que dire de plus? Ils ne sont plus à présenter.
Scène énorme, écrans immenses, son gigantesque! Comme d'habitude? ou presque… Les décors pharaoniques ont laissé place aux écrans numériques. Fini les structures gonflables, place aux pixels!
seuls survivants de la grande époque : la cloche de "Hell's Bells" et les canons de "For those about to rock". C'est un peu dommage à mon gout, cela retire un peu du grandiose scénique.

Pour ce qui est du groupe, en étant objectif, ils sont usés.
Brian est à la peine, sa voix s'écroule régulièrement.
Angus ne joue plus aussi vite, le tempo est ralenti… et il met des pains quand même (Thunderstruk a été écorché comme jamais).
Stevie Young n'est pas Malcom et ça s'entend.
Chris Chaney fait le boulot à la basse, Matt Laug également à la batterie…
Notons que les 3 membres "d'adoption" restent quasi-invisibles. Seuls les historiques Angus et Brian restent en avant (même sur les T-Shirts).

Cela sent bien la fin de leur long voyage. Le remplacement de Brian par Axl Rose lors du dernier tour était un signe. Après 50 ans de carrière, recommencer serait déraisonnable même si le public n'attend que cela. Et quel public! Nous avons eu une ne ambiance des grands soirs! 

Le soleil se couche sur cette soirée d'été. Il n'a pas fait trop chaud heureusement. Le public allume ses cornes (20€ le serre tête) pendant que le groupe enchaine, prenant une courte pause entre chaque titre. la foule scintille de rouge.

Ce sont déjà les rappels. Les coups de canons se concluent par un inattendu feu d'artifice tiré au dessus de la scène. C'est superbe! 

Les artistes disparaissent en rapidement en coulisse avant que la lumière ne soit allumée sur l'ensemble de l'hippodrome. Nous partons après un fastidieux passage aux toilettes. Gros bazar (Encore!) à la sortie. Décidément, l'organisation était vraiment mauvaise (à part pour les bracelets).

2h pour rentrer. Demain (tout à l'heure en fait) je ramènerai les enfants à leur mère (le grand a gardé sa grand mère à la maison). Ils finiront leurs vacances avec elle et je sais que l'un des deux aura des notes plein les oreilles! La musique lui parle et ça c'est cool.

Au revoir AC/DC, et quoi qu'il advienne, Let there be Rock ! 


01 - If You Want Blood (You've Got It)
02 - Back in Black
03 - Demon Fire
04 - Hell Ain't a Bad Place to Be
05 - Thunderstruck
06 - Have a Drink on Me
07 - Hells Bells
08 - Shot in the Dark
09 - Stiff Upper Lip
10 - Shoot to Thrill
11 - Sin City
12 - Rock 'n' Roll Train
13 - Dirty Deeds Done Dirt Cheap
14 - High Voltage
15 - Riff Raff
16 - You Shook Me All Night Long
17 - Highway to Hell
18 - Whole Lotta Rosie
19 - Let There Be Rock (with extended solo)

Encore:
20 - T.N.T.
21 - For Those About to Rock (We Salute You)



Un bout du billet totalement numérique. on va bientôt regretter l'impression A4.




Captures de l'application mobile dédiée à l’événement.




[Note juin 2025 : Je publie sans les photos/vidéos, je tâcherai de les ajouter à l'occasion]


mercredi 19 juin 2024

MEGADETH & STRATOVARIUS : Un vrai Zénith.

Et c'est une nouvelle fois reparti pour un Zénith Parisien ! Décidément c'est ma salle à la mode ces dernier temps. J'y vais avec Cédric, mon nouveau pote métal. Nous retrouvons David sur place et un pote de Cédric. C'est l'heure du burger et de la bière : on sent que l'âge nous embourgeoise tous et de toute façon nous venons pour pas cher, les places ayant été achetée au C.E. par Hélène!

Traversée habituelle du parc et fouille-portillons-entrée, nous voilà dans la place. Passage au stand des T-shirts (j'ai été obligé de faire deux "ballots" d'archives, je n'ai plus la place dans la penderie) et nous nous séparons : Cédric et son pote vont en fosse, David et moi en gradins.

C'est Stradivarius qui ouvre le bal ce soir. J'avoue que c'est avec un plaisir indéfinissable que je profite de la prestation de ce groupe que j'attendais depuis presque 15 ans! Je n'aurais pas été les voir en tête d'affiche, je ne suis pas assez fan mais en première partie, quasiment juste pour "Black Diamond", c'est parfait! Un bon moment donc avec ces super énervés de la vitesse, du Power comme je l'aime. 
A noter tout de même : aucun individu sur scène ne fait partie de la formation d'origine, l'histoire du groupe étant assez mouvementée et le guitariste fondateur ayant cédé ses droits.


La setlist : 

1- Survive

2- Eagleheart

3- Speed of Light

4- Paradise

5- World on Fire

6- Legions

7- Frozen in Time

8- Black Diamond

9- Unbreakable

10- Hunting High and Low


Je me répète, mais je ne vais pas ENCORE présenter MEGADETH, ou plutôt Dave Mustaine car il est le seul des 4 musiciens que j'ai vu à chaque fois! (c'est ma sixième ce soir et le groupe a toujours été différent). Allez donc voir la Chronologie de la fiche Wiki pour comprendre

Donc après avoir viré son bassiste historique, Dave a du s'adapter au départ de Kiko Loureiro (pourtant génial, mais bon, respectons son choix) qui lui a présenté Teemu Mäntysaari afin de le remplacer. Nous allons donc voir ce que ce dernier donne ce soir.

C'est donc parti pour un set sensiblement différent de la dernière fois, dans une salle plus grande et un peu clairsemée je dois dire. Les concerts ont peut-être été trop proches... 

Rien à dire sur le show, c'était impeccable. Teemu est un virtuose. Il s'est incroyablement adapté et c'est un vrai bonheur de l'entendre.

Setlist :


1- The Sick, the Dying… and the Dead!

2- Dread and the Fugitive Mind

3- Angry Again

4- Hangar 18

5- This Was My Life

6- She-Wolf

7- Skin o’ My Teeth

8- Countdown to Extinction

9- Sweating Bullets

10- Trust

11- A tout le monde

12- Tornado of Souls

13- We’ll Be Back

14- Symphony of Destruction

15- Peace Sells

16- Holy Wars… The Punishment Due


Retour à la maison avec Cédric qui est remonté de la fosse dans un état de moiteur tropicale. Un sacré bon moment encore. Je suis curieux du prochain album, car prochain album il y aura.






[Note juin 2025 : Je publie sans les photos/vidéos, je tâcherai de les ajouter à l'occasion]


 




dimanche 26 mai 2024

BRUCE DICKINSON : The Mandrake Project

 

Une fois de plus, Hélène et moi rejoignons David devant l'Olympia. Il est venu en voiture, il en a bavé 3h... il avait pas le choix.

David est fan de Bruce, je l'ai déjà écrit. On ne le présente plus (Bruce, pas David. Quoique?)

Après 18 années, le front man d'Iron Maiden a sorti un nouvel Opus. J'avoue ne pas l'avoir écouté en entier, mais cela semble intéressant.

Nous entrons comme à l'habitude en mangeant nos casse-croûte dans la longue file d'attente. Nous maîtrisons cette salle. Passage aux T-shirts, puis au bar pour la bière (sauf pour David qui repart en voiture) et montée dans les gradins.
Nous sommes bien placés, au troisième rang ; c'est David qui a pris les places en partant d'une réunion "comme un porc" (je le cite. Quand je dis qu'il est fan…)

La première partie débute et c'est Black Smoke Trigger qui monte sur scène. C'est du bon gros Hard Rock de Nouvelle Zélande. C'est correct mais oubliable.

Après une pause, les musiciens de Bruce attaquent le show. On est à l'Olympia, la déco est minimale mais ce n'est pas le sujet : nous sommes là pour une voix et... une grippe car oui, notre Bruce a la crève et va passer le show à aller se cacher au fond pour se moucher!

Mais quelle prestation! Pour les habitués, oui, on sentait un petit quelque chose dans ses vocalises mais il a enterré tout le monde malgré cela! Son équipe est solide et a bien fait le boulot. Mention spéciale à la bassiste dont j'ai gardé un souvenir très net d'un jeu incroyable. 

Bruce nous parlera en français (vu sa nouvelle femme, c'est peu étonnant), s'excusera pour sa voix (ce type est toujours d'une modestie légendaire) et nous jouera du Thérémine ce qui est assez belle surprise.

Au final un show bien agréable, de belles découvertes avec ce "Mandrake Project" et une potentielle deuxième manche car Bruce a promis de revenir!

La setlist : 

Intro - Invaders (TV Show Theme)
00 - Toltec 7 Arrival
01 - Accident of Birth
02 - Abduction
03 - Laughing in the Hiding Bush
04 - Afterglow of Ragnarok
05 - Chemical Wedding
06 - Many Doors to Hell
07 - Jerusalem
08 - Resurrection Men (Bruce on percussion)
09 - Rain on the Graves (including a drum solo)
10 - Frankenstein (The Edgar Winter Group cover) (Bruce on percussion & theremin)
11 - The Alchemist
12 - Tears of the Dragon (extended acoustic 12-string & electric guitars intro; Bruce on percussion)
13 - Darkside of Aquarius

Encore:
14 - Navigate the Seas of the Sun
15 - Book of Thel
16 - The Tower (skipped the very last "The moon and sun divided - The magician laughs" line)
Outro - Fanlight Fanny (George Formby song)



[Note juin 2025 : Je publie sans les photos/vidéos, je tâcherai de les ajouter à l'occasion]


jeudi 18 avril 2024

GOLDORAK XPERIENZ : Retour vers le futur du passé proche


  C'est avec beaucoup d'impatience que j'attendais cette soirée du 18 avril. Le concert prévu initialement le 11 novembre 2023 avait été reporté à ce 18 avril, ce qui fait tout de même 5 mois. Certes J'ai attendu certains évènements plus longtemps encore mais cette fois c'est particulier ; le démon de l'enfance et l'impatience qui va avec sont difficile à gérer.

Nous voici, Hélène et moi, devant le grand Rex. Ce quartier, ce cinéma, c'est beaucoup de souvenir d'ado et de moins ado... Tout à changé sans avoir changé... Les rues sont toujours là, les commerces ont fait peau neuve, les brasseries ont un autre nom. J'ai ce sentiment de me sentir dans ma bulle mais avec une autre apparence. Un coup d'œil sur mon lycée et nous remontons la longue file de fans jusqu'à passer le coin de la rue du Sentier. C'est parti pour l'attente... heureusement que nous avons mangé dans le train et qu'il ne fait pas froid. Nous pénétrons enfin dans cette salle que j'aime tant, ou j'ai pu voir "Le Grand Bleu" en Grand Large, la rétrospective "Star Wars" avant la sortie des 1-2-3 et plus récemment "Dune part 2" dans la nouvelle salle Infinite que je ne recommande pas.

Arrivés un peu tard, nous sommes placés en arrière du parterre Or à droite, à  la limite du balcon. Il est dommage que les places ne fussent pas numérotées… Nous eûtes été bien plus avancés vu que j'avais réservé très en avance!

Les fauteuils orchestre du Rex sont des splendeurs de confort... Si seulement toutes les salles étaient équipées de la sorte...

Nous avons un peu de temps avant le début du spectacle. J'en profite pour aller tenter ma chance à la boutique. J'ai pris le vinyle de la musique du jeu "Le Festin des Loups" (que j'ai fini sur PS5 et qui est... entièrement mauvais SAUF la musique!) ainsi que le poster de la soirée et des T-shirts "Retrolaser" pour Mam et moi. J'ai également pris deux bières au bar... avec des verres percés! J'ai donc été copieusement arrosé de Budweiser en retournant m'assoir ce qui a pu être compensé par un rapide transfert retour dans la canette.

Voici enfin les présentateurs et l'annonce du programme : Nous commençons donc par la version orchestrale de la bande originale du dessin animé. L'orchestre se mets en place et et c'est parti pour une grosse demi-heure de nostalgie pure. La salle est remplie d'enfants quadras, quinquas qui chantent, battent des mains et acclament entre chaque morceaux. 

C'est absolument génial, le son est parfait, les musiciens au top, la balance idéale. Un vrai grand moment musical qui s'adressait à nous, la génération Goldo... j'avais 4 ans.

La partie "Classique" s'achève déjà et on nous annonce des surprises à commencer par Catherine Lafond, la deuxième voix de Phénicia.

Arrive alors sur scène une gentille dame qui ne fait pas son âge et qui semble bien émue. Interviewée, elle nous raconte ses années de doublage de ces personnages qui ont façonné notre jeunesse, dans Goldorak, Albator et tant d'autres à travers les générations puisqu'elle est également présente dans la saga Harry Potter!

Les présentateurs nous annoncent ensuite une série de bandes annonces et en particulier le nouveau Goldorak, actuellement en production. Vient alors Daddy K. , le DJ de Benny B. de la fin des années 80. C'était amusant de voir le gringalet de l'époque transformé en adulte "bien portant" vivant à Dubaï et collectionnant les objets (de luxe) en rapport avec notre grand robot géant. Son succès? Il le doit à un scratch sur un album de son (notre) enfance : le 33T de Capitaine Flam (que je me suis procuré par la suite, frustré que m'être contenté du 45T étant gosse).
"Mais vous êtes fous?" : J'étais en 3eme.

C'est l'heure de la surprise. Il semble qu'elle aie été spoliée car elle est appelée par le public. Voici donc la championne de notre enfance, l'unique et fabuleuse Dorothée. la salle se lève dans une énorme ovation, mon Hélène est assise et pleure. Elle en a tellement rêvé, petite fille, de son Club Do. Quelques mots, un gros bouquet et elle s'en va, nous laissant encore un peu orphelins. C'était notre nounou à tous. 

Nous marquons une petite pause où il est possible de se faire dédicacer un Ex-Libris par Zemial, auteur de "Shonen Avengers" (BD rassemblant les héros de notre enfance). Je n'y suis pas allé car après renseignements, le tirage de cet album a été très limité et son prix du coup prohibitif.


Le spectacle reprend donc après 20 minutes d'entracte ; il est temps de voir ceux que nous attendions!

Nous commençons donc par « Accours vers nous, Prince de l’Espace » et « Va combattre ton ennemi » interprétées par Enriqué (Paroles de Pierre Delanoé, adaptées des génériques japonais). 
A noter quelques modifications au niveau de ces dernières car le mot "race" dans  « Va combattre ton ennemi » l'avait privé de single à l'époque et obligé à passer à la version Noam.

Je n'ai jamais compris cela dans la mesure où il m'est évident qu'il n'y a qu'une seule race humaine et que c'est elle qui est défendue. Bref.

Vient évidement Noam et son "Goldorak" (dont j'ai toujours le 45T) que je n'ai jamais vraiment apprécié. C'est quand même bien sympa de l'avoir sur scène : il a une voix extraordinaire!

Arrive ensuite l'incontournable  Jean-Pierre Savelli qui ouvrira les épisodes de Goldorak avec « La légende d’Actarus » pour les clôturer avec « Le prince de l’espace ». Ce type est trèèèèès excentrique! 

Chronologiquement nous arrivons à Lionel Leroy. Décédé en  suivant est remplacé par le sosie vocal de Goldman, Franky Spike. Après une petite démo, il nous interprètera  « L’aventure continue » puis « La justice de Goldorak ».

Vient Michel Barouille en vidéo, s'excusant de ne pouvoir venir car (visiblement) très malade. Il chantait « L’aventure continue » en ouverture puis « La justice de Goldorak » 

Enfin notre Bernard Minet nous chante « Le retour de Goldorak » dans une ambiance survoltée.

Nous regrettons que Dorothée ne soit pas revenue saluer avec les autres artistes et nous nous éclipsons. La soirée continuera avec films et épisodes de la série du robot géant.

Retour dans le métro avec nos souvenirs. Nous irons à l'exposition de jouets quelques jours plus tard. C'est là que je me procurerai le T-Shirt officiel.



Interview Dorothée


Accours vers nous instrumental


Minet : Goldorak Go!


Enrique : Le prince de l'espace


Noam : Goldorak


Enrique : Accours vers nous






Les places et les bracelets OR.



T-shirt venant de l'expo et mon historique des années 2000. 


T-Shirts Goldo et poster (Zemial) venant de l'expo.


Note : Ajouter une pic du vinyl ! :)


 



 

lundi 8 avril 2024

JUDAS PRIEST : La source.

 

C'est plus d'un an après la date que je rédige cette chronique. Beaucoup événements se sont produits qui ont sensiblement modifié ma vie, nos vies.

Mon état de santé et en particulier ma paralysie temporaire m'ont un temps soit peu empêché d'écrire mes chroniques. Certaines ont vu le jour, d'autres sont restées dans les cartons, d'autres encore (comme celle-ci) n'ont même pas été entamée. La procrastination, un de mes état d'être parmi les plus marqué, me torture quelque part. D'ailleurs, ne suis-je pas supposé travailler pour mon employeur au lieu d'écrire ces lignes?

Nous arrivons donc au Zénith de Paris, diablement en retard après avoir suivi une queue interminable.
Passage au stand des T-Shirts et entrée dans la salle pour le dernier titre de Saxon. C'est un peu dommage, je les aime bien même si je ne leurs trouve pas cette petite chose en plus qui les aurait transformés en Iron Maiden. 

Hélène et moi sirotons nos bières hors de prix en attendant ceux que l'on ne présente plus : Judas Priest.
Je les ai déjà vu en 2009 au même endroit. J'étais en fosse, David en gradin et ma foi je les avais déjà trouvés usés... et c'était il y a 15 ans! Le show commence et que dire si ce n'est que l'on commence à présent à voir la trame. Le linup a encore évolué avec le départ de K.K. Downing, la tournée d'adieu, le retout... je renvoie à leur fiche Wiki pour les détails. Ils sont mous, ne bougent plus du tout. 50 années sur scène sont une bonne excuse. Nous pensons que Rob Halford ne chante plus, ou du moins plus tout car certains aigus (qui sont sa marque de fabrique) sonnaient artificiels. Backing track? Comme Kiss? Nous ne le saurons jamais. 

Il y a un coté émouvant à voir ces légendes du rock sur scène. Comme Scorpions ou Deep Purple, le Priest est une bande de vieux qui ont passé leurs vies sur les routes et qui semblent ne plus pouvoir s'arrêter. Peut-être parcequ'ils ne savent faire que ça? peu importe... Nous sommes venu pour leurs rendre un dernier hommage, sur scène, là où ils ont été les meilleurs et où ils demeureront à tout jamais.
Ma chérie voulait les voir, les entendre. Elle a pu le faire et même si je ne voulais pas les revoir initialement, j'ai quand même passé un bon moment. 

La setlist : 

Intro - War Pigs (Black Sabbath)

0 - Clarionissa (Tour Intro)

1 - Panic Attack

2 - You've Got Another Thing Comin'

3 - Rapid Fire

4 - Breaking the Law

5 - Lightning Strike

6 - Love Bites

7 - Devil's Child

8 - Saints in Hell

9 - Crown of Horns

10 - Turbo Lover

11 - Invincible Shield

12 - Victim of Changes

13 - The Green Manalishi (With the Two Prong Crown) (Fleetwood Mac)

14 - Painkiller


Encore:

15 - The Hellion (Record)

16 - Electric Eye

17 - Hell Bent for Leather

18 - Metal Gods (with Glenn Tipton)

19 - Living After Midnight (with Glenn Tipton)

Outro - We Are the Champions (Queen)






[Note juin 2025 : Je publie sans les photos/vidéos, je tâcherai de les ajouter à l'occasion]
  

jeudi 7 mars 2024

LADIES BALLBREAKER : AC/DC AU FEMININ

Mon plus jeune fils est fan d'AC/DC. Il n'a pas encore 11 ans et ça fait déjà bien 2 ans que ça dure. Tout les matins dans la salle de bains il demande à Google de lui passer "Thunderstruck", la plupart du temps à fond.

Evidemment, il nous a fait part de son désir de les voir sur scène et à la date où a été formulée cette demande, aucune tournée n'était prévue et il était très peu probable qu'il y en ait encore une (Spoiler Alert, elle a bien eu lieu, pour son plus grand plaisir!)

Nous avons donc cherché le moyen d'entendre du AC/DC en live et nous avons trouvé les Ladies Ballbreaker, un cover-band régional exclusivement féminin. Nous avons donc pris nos places pour l'espace Carpeaux à Courbevoie.

Après avoir garé la voiture dans une rue transverse, nous constatons que l'horaire indiqué sur les billets était complètement faux et que nous avons plus d'une heure et demi à tuer. Nous voilà donc, Hélène et moi à embarquer mon fils dans un bar de banlieue qui sent bon la bière pression et le blanc sec au comptoir. Nous étions équipés concert donc inutile de dire que notre look "Battle" a bien plu!


Après quelques bières nous sommes retourné à la salle, cette fois pour de bon. L'ambiance cosy du lieu est assez classique, je suppose similaire à toutes les salles municipales de ce type. Celle ci a une belle pente, le son va y être très bon!

Passage au Merch et achat de T-shirts, poster CD et médiator. Soutenez les petits groupes!
Le show commence et les filles sont... impressionnantes. Plus de 300 concerts durant 12 ans dont le HellFest, plusieurs changements de line-up, il est clair qu'elles n'en sont pas à leur première scène et ça se voit. 

Le son est excellent, raisonnablement fort et leur interprétation personnelle mais respectueuse des titres du monstre qu'est AC/DC apporte cette petite différence qui rend un concert particulièrement agréable. La chanteuse mets diablement le feu, faisant lever un public aux cheveux bien blanc. Ce n'est pas du note à note, c'est interprété avec leur accent du sud extrêmement chaleureux. Peu d'effets de scène, évidemment, mais de bonnes idées comme la poupée gonflable jetée dans le public, qui arrivera jusquà nous et permettra quelques photos délirantes! Nous passons un excellent moment, malheureusement trop court (comme presque tout les concerts).

Nous ne nous attardons pas à la dédicace, le gamin a école demain. Le seul regret c'est que c'était la tournée d'adieu des Ladies. Un petit pincement donc car il y avait moyen de passer un excellent moment pour presque rien.



La setlist : 

1 - Rock 'N' Roll Singer

2 - It's a Long Way to the Top (If You Wanna Rock 'n' Roll)

3 - Back in Black

4 - Highway to Hell

5 - Night Prowler

6 - Bad Boy Boogie

7 - Let There Be Rock

8 - Thunderstruck

9 - Whole Lotta Rosie

10 - Can I Sit Next to You Girl

11 - For Those About to Rock (We Salute You)

12 - Riff Raff

13 - Girls Got Rhythm

14 - Hells Bells

15 - T.N.T.

16 - You Shook Me All Night Long

17 - Live Wire


[Note juin 2025 : Je publie sans les photos/vidéos, je tâcherai de les ajouter à l'occasion]







mardi 5 décembre 2023

HALESTORM : Pour le meilleur et pour le meilleur!

Rendez-vous cette fois à la Cigale pour retrouver mon David. C'est lui qui nous a convaincu de venir entendre Halestorm. Il nous a dit être amoureux, ce qui indique, dans son dialecte d'ingénieur, que ça va envoyer un sacré pâté technique au niveau du vocal. Je suis toujours en santé moyenne et ces sorties me font un bien incommensurable, brisant un quotidien difficile où les jours, les semaines se ressemblent. J'écris ces mots en juillet 2024, juste après la chronique de John Williams. J'avoue en avoir un souvenir très relatif. C'est dommage.

C'est Mothica qui ouvre. Je vous renvoie à la fiche Wiki pour les détails. Elle est avec un batteur et un bassiste, soigne sa dépression sur scène…. c'est pas mon genre, du tout.

Viennent ensuite les Black Veil Brides. N'allons pas par quatre chemins, ce n'est pas mon genre non plus même si c'est quand même plus écoutable que la demoiselle d'avant. Ce n'est pas que je trouve ça mauvais mais Hélène, David et moi tombons d'accord pour dire que... cela n'a pas d'intérêt. C'est moderne, le groupe semble avoir ses fan mais ce n'est pas une expérience que je rechercherai.

Comme d'habitude, la scène est préparée pour la prestation de tête d'affiche. on baisse la lumière et c'est le choc. Encore une fois, David nous a déniché une gemme rare.

Halestorm est un groupe familial. Avec le succès, le papa bassiste a laissé sa fille guitariste Lzzy et son fils batteur Arejay continuer avec Josh Smith et un autre guitariste, Joe Hottinger (qui est le chéri de Lzzy! Une affaire de famille j'vous dit!)

Reprenons. 

Cette voix. 

CETTE VOIX!

Joe joue super bien. Josh est parfait. Arejay est un démon mais... CETTE VOIX!
Le son est parfait, la balance très claire. 

Je n'arrive pas décrire la voix de Lzzy avec des mots, je ne les trouve pas. C'est entre Whitney Houston et Tina Turner, le tout au service d'un métal propre et sans excès, bien balancé...  Elle arrache les tripes! Pour couronner le tout, Lzzy s'accompagne merveilleusement à la guitare (elle est le premier ambassadeur féminin de chez Gibson!) ou au piano.
Oui David, je comprends ton amour. Ce combo est dingue!

Lzzy se tourne vers une fille au balcon, lui dédie une chanson ; c'est très mignon!

Encore une fois, les titres s’enchaînent et le temps s'envole. Arejay est habillé en costume à rayure avec les cheveux verts fluo. Son solo de batterie avec des baguettes grosses comme des battes de base-ball est étonnant. Que dire d'autre si c n'est d'aller leur chaîne officielle, écouter ceci ? 
Cela résumera très bien l'ambiance même si l'intimité de la cigale d'a rien à voir avec Wembley.

Je sors de la salle totalement scotché. Étonnamment, les albums studio sont plutôt mou. Halestorm est un vrai groupe de scène. Je ne les manquerai pas si j'ai encore l'occasion!




[Note juin 2025 : Je publie sans les photos/vidéos, je tâcherai de les ajouter à l'occasion]