vendredi 28 juin 2019

RAMMSTEIN : Trop et trop peu ?!?

C'est mon troisième RAMMSTEIN. Ayant manqué la tournée "Made in Germany" de 2012 pour une sombre raison de radinerie vis à vis du prix des places, j'ai cette fois mis les  moyens pour profiter un maximum de l’événement. J'ai pris de Catégorie 1 et... ce n’était peut-être pas la meilleure idée...
Impressionné par la date 2009, frustré donc par le non date de 2012, re-frustré par celle de 2016, j'attendais beaucoup de 2019. j'attendais...

Tout commence plutôt bien : les enfants sont gardés, Hélène a fait les casses-croûtes et nous savons que la SNCF coupera notre ligne de train pour travaux, donc j'ai booké un parking à La Défense,
Il fait beau et nous traversons l'esplanade au milieu de myriades de métaleux. Nous nous trouvons un petit coin pour dîner et nous retrouvons la bande (Jean-luc, Sindy, David....) devant l'Arena.

Le placement étant pourrit du à la difficulté d'avoir des places, nous les quittons rapidement pour aller nous installer tranquillement. Nous entrons donc après les contrôles, une remise de briquets  et montons un interminable escalier. Première déception: dans la coursive du haut le stand T-shirts est réduit à son strict minimum. J'achète donc celui de la date parisienne, bien austère, le "Diamant" pour fille ainsi que le porte badges et le pin's. Avec difficultés, nous trouvons nos places... ou plutôt nous constatons qu'elles sont fort éloignées l'une de l'autre (ça je le savait) mais placées en plein milieu du bloc! Et oui, à l'Arena, les places n°1 ne sont pas en bout de rang. Nous squattons donc en attendant car vu le bazar, il y a fort à parier que nous aurons de meilleures places disponibles. Ce sera le cas et avec un peu de négociation (MERCI à l'ensemble du rang 51 et au monsieur de chez Carrefour!) j'arrive à avoir deux places cote à cote en bout de rang.


Rammstein n'est plus à présenter. Je ne le ferais donc pas d'autant plus que j'en ai déjà parlé sur ce blog. Cela fait plus de 10 ans maintenant que je les écoute et leur maestria me bluffe toujours.
Nous sommes vraiment bien placés, presque en plein milieu. La salle finit de se remplir et c'est le premier fondu au noir pour attaquer la première partie qui se jouera sur une petite scène dite "B" placée en pleine fosse, sur la gauche.

Elle est assurée par Duo Jatekok. Que dire si ce n'est que ces deux pianistes jouent du Rammstein au piano et que c'est gentillet? Le public chante, l'ambiance est bonne. Voici un petit extrait histoire de se faire une idée :




C'est déjà l'entracte et nous allons entamer le gros morceau. Fondu de lumière et...

Et je ne peux que dire ce qui doit l'être : le son est terriblement trop fort, même pour un malentendant comme moi! Hélène et moi nous équipons donc de bouchons: classiques pour elle, Audiotech pour moi. La balance est mauvaise et ce qui devait être un bon moment tourne au supplice, certains riffs étant à peine reconnaissables tant le son est saturé! Je jure contre les ingénieurs du son... Échangeant avec David, celui-ci ressent la même chose. 

Cela gâche complètement le spectacle car le show est lui absolument superbe. Les moyens sont énormes, les lumières fabuleuses, les pyrotechnies hallucinantes... mais.... il y a encore un mais....  A force de lance-flammes, la salle est envahie d'une fumée grise qui peine à retomber. Tellement que nous ne distinguerons plus les artistes lors des derniers titres! C'est encore une fois dommage au vu des moyens engagés. Je pense que ce spectacle a été conçu pour les stades extérieurs et aurait du être revu ici.

Certes les spectateurs en fosse n'ont pas du ressentir ce problème et peu-être moins souffrir du son dans la mesure ou il y avait des enceintes intermédiaires pour le fond de salle qu'ils ne subissaient pas... il n’empêche qu'au prix des places dans cette catégorie, j'attendais quelques chose d'irréprochable. Le spectacle nous a donc paru fort long au regard de ces désagréments... Petit intermède plus potable, le groupe se déplace sur la scène B pour jouer "Engel" avec les deux pianistes. Avec la voix de Till c'est certes mieux mais bon... le reste du contexte a flanqué le bad mood....  Nous arrivons à la fin d'une setlist pourtant généreuse, donnant évidemment une belle part au nouvel album. C'est vraiment gâché (je me répète).


Pourtant ce n'est pas le concert qui est à ériger comme pires moment de la soirée! Sortir du bâtiment a été un calvaire. Impossible de retrouver les amis, et nous mettons 45mn à rejoindre le parking (15mn à l'aller). Il nous faudra encore 35 minutes pour nous extraire de ce dernier dont les sorties complètement saturées ne sont pas dimensionnées pour un tel événement!  

Nous avions goutté à l'Arena pour Roger Waters. L'expérience n'avait pas été extraordinaire. Je crois que cette fois nous sommes vaccinés. A moins d'un artiste vraiment vraiment "obligatoire" nous n'y retournerons pas, tant l'expérience fut dégoûtante (je crois que c'est le mot le plus approprié).  les artistes furent parfait mais c'est tout ce qui gravite autour qui a péché : réglages, logistique...
Donc bon... Rammstein, j'adore toujours... et je suis toujours autant frustré!


La setlist

Intro: Music for the Royal Fireworks (George Frideric Handel song)

A Stage:
01 - Was ich liebe
02 - Links 2-3-4
03 - Tattoo
04 - Sehnsucht
05 - Zeig dich
06 - Mein Herz brennt
07 - Puppe
08 - Heirate mich
09 - Diamant
10 - Deutschland
11 - Radio
13 - Mein Teil
14 - Du hast
15 - Sonne
16 - Ohne dich

B Stage
17 - Engel (piano version with Duo Jatekok)

Encore:
18 - Ausländer
19 - Du riechst so gut
20 - Pussy

Encore 2:
21 - Rammstein
22 - Ich will

Outro:
Sonne (Piano version)


Quelques captures (son pourrit) :

Mein Hertz Brennt (Extrait)


Mein Teil (Extrait)
Till brûle Flake au lance-flammes!

Du Hast (Extrait)


Sonne (Extrait)


Ohne Dich (Extrait)
La mer de briquets, distribués avant le spectacle...







Les places, y compris le parking...




Pin's & collier à badge




Et les T-shirts!

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