vendredi 12 octobre 2018

SONS OF APOLLO : Fils des étoiles!

Les suggestions de mon ami David (que la bienfaisance brille sur sa famille comme un geyser de plasma solaire durant 70 générations) sont toujours bonnes. 
Pour cette fois, il nous propose d'aller écouter un truc complètement inconnu au premier abord et plutôt incroyable : Sons of Apollo

La première partie commençant à 19h30, Hélène et moi cherchons un bar pour attendre David, qui remonte d'Orléans. J'avais repéré "Les Flingueurs" à deux pas de l'Elysée Montmartre

Bon, c'est encore un coup de malchance, il est fermé et en travaux. Nous nous rabattons donc sur "l'Hélice Bar" et je dois dire que c'était un excellent plan de secours. Leurs cocktails sont excellents. Je recommande le Pistache, qui a vraiment un bon gout de pistache! David nous rejoint, nous trinquons et nous partons pour la salle de concert.

Cela fait 7 ans que je n'ai pas mis les pieds à l'EM : la dernière c'était pour Helloween  en 2011! Depuis, la salle a brûlé et à été refaite à neuf. Nous entrons donc dans cet antre mythique entièrement rénové et c'est... vraiment très réussi! Nous passons la sécurité et montons dans la salle. La première partie devrait jouer son plein et... rien. Nous sommes certes en retard (prémédité) mais théoriquement nous devions arriver pendant "Dilemma"... Nous ne savons même pas si ils ont joué car aucun roadies ne bosse sur scène. Bref, nous filons aux T-shirts. J'en trouve un pour moi, Hélène en prend un pour elle et misère, il n'y en a pas à la taille de David! Le stock a l'air très limité et il se rabat donc sur une très belle veste Hoodie. 

La salle n'est pas comble, nous n'avons donc pas de mal à nous installer devant les platines, au milieu de la fosse.  Intro, le décors est simplissime... nous chaussons les bouchons et le groupe déboule enfin. Le son est bon même si un peu fort (j'y reviendrai). Totale découverte pour Hélène, pour moi un peu moins. C'est du métal progressif dans un contexte un peu particulier.

Sons of Apollo (le dieu de la musique) est un supergroupe né de la volonté de Derek Sherinian et Mike Portnoy. Tout deux, Ex Dream-Theater (que j'ai vu en vrai ici et ici), sont de fabuleux musiciens. Leur idée d'origine était de faire quelque chose de très proche du style D.T. mais ils ont finalement divergé vers quelque chose de plus rock-prog que métal-prog, sorti en album sous le nom de "Psychotic Symphony"

Ayant un carnet d'adresses bien fourni, nos deux larrons ont donc été recruter la crème de la crème, ce qui était facile car la plupart travaillait déjà avec eux dans des projets annexes. Les postes de claviers et de batteries étant logiquement fournis, c'est Ron "Bumblefoot" Thal qui a été recruté à la guitare. Ex Gun's n' Roses et que j'ai vu en 2006 , il est un virtuose du genre et passera le concert entier à nous le montrer avec sa double neck custom de chez Vigier, qui fait de la lumière en plus d'avoir un manche fretless et un manche classique. Je ne veux même pas essayer d'imaginer la difficulté à tirer de la musique d'un instrument pareil... et pour lui, c'est naturel.
La basse est quand à elle tenue par une légende du genre. A l'instar de Ron Thal, Billy Sheehan a joué avec de nombreuses formations prestigieuses comme celles de Steeve Vai ou David Lee Roth. Personnellement, je l'ai découvert dans le "Live at Budokan" d'un autre supergroupe : "Mr Big". Ce soir, c'est la première fois que je vois une basse en double neck! Renseignement pris, l'accordage n'est pas standard sur le manche du haut. Cet homme passe de l'un à l'autre à toute vitesse et cela tient du prodige. Je reste bluffé par son jeu que je savais extraordinaire. Disons que sa réputation n'est pas surfaite, mais pas du tout du tout!

Pour finir il fallait bien un chanteur car les hommes ci dessus ont un défaut : ils ne poussent pas sur leurs cordes vocales. C'est Jeff Scott Soto qui assure donc cette partie. Vous l'aurez compris, lui aussi n'en est pas à son coup d'essai et a vocalisé pour une pléthore de groupes dont Yngwie Malmsteen . Auteur des paroles d'une bonne majorité des titres de l'album, Soto est un fantastique frontman avec ce petit plus qui le rend accessible. Maintenant que tout le monde est présenté, revenons au concert. Cela part très fort car le groupe défend son seul et unique album. Les musiciens enchaînent les premiers titres rapidement et agréablement avant de faire une première incartade dans le répertoire de Dream Theater car oui, le problème des "jeunes" groupes reste le répertoire limité. 

Le son est un peu fort mais bon même si quelques équilibrages auraient étés différents si je m'étais retrouvé aux platines. En effet, la batterie et le clavier (membres fondateurs) ont trop de relief à mon goût; Hélène me dira la même chose. Pour ce qui est des décibels, la salle est équipée d'un dBmètre avec un gros afficheur. Dur de le prendre en photo mais il affichait entre 100 et 109dB quand les gens criaient.
Le groupe va donc passer en revue une partie de son album, des titres de D.T. et quelques OVNI absolument fabuleux. Jeff Soto étant un fan intergalactique de Queen, il nous gratifiera d'un titre (Save Me) excellemment bien exécute. Il y aura aussi du Van Halen etn déjà étrenné en public avec les Guns n' Roses, la reprise du  "Pink Panther Theme" par Ron Thal. Ce fut magique et ça a fait chanter toute la salle. Solo de basse, solo de clavier... un peu de bouche trou et un peu de parlotte avec le public... Nous apprendrons que la soirée clôt le "Big 5" de la tournée mondiale du groupe (Los Angeles, New York, Londres, Tokyo et Paris). Les autres dates comptant beaucoup moins pour eux.

Nous ne nous sommes presque pas ennuyés durant le show (sauf pendant le solo de clavier, vraiment trop long). Portnoy s'occupe comme il peut lui aussi, jonglant avec ses baguettes (et en perdant une certaine quantité!) tant ses capacités étaient sous-exploitées. Cerise sur le gâteau, Soto est descendu chanter dans la fosse et est passé entre David et moi! Nous ne pouvions le voir de plus près! 
C'est la fin du concert. J'ai les jambes et le dos en miettes et ma chérie aussi. Nous rentrons tout les trois à la maison après une halte dans le japonais ou j'avais déjà dîné avec Guilhem. Globalement, c’était cool. Y aura-t-il d'autres albums? Nous verrons. Les musiciens disent que oui. A suivre donc.

La setlist : 

Intro : Intruder (Van Halen song)

1 - God of the Sun
2 - Signs of the Time
3 - Divine Addiction
4 - Just Let Me Breathe (Dream Theater cover)
5 - Labyrinth
6 - Bass Solo
7 - Lost in Oblivion
8 - Save Me (Queen cover)
9 - Alive
10 - The Pink Panther Theme (Henry Mancini cover)
11 - Opus Maximus
12 - Keyboard Solo
13 - Lines in the Sand (Dream Theater cover)

Encore:
14 - And the Cradle Will Rock... (Van Halen cover)
15 Coming Home

outro : Happy Trails (Roy Rogers song)

  
Un superbe T-Shirt pas noir (bleu !?!) avec une parodie du logo d'Apollo XIII.


Le T-Shirt Girly d'Hélène.


les places imprimées cette fois (caca beurk).



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