jeudi 7 juin 2018

Bertrand CANTAT : quand t'en as...

Ce soir, c'est rendez vous au Zénith pour un concert atypique : Bertrand Cantat.
J'ai "rencontré" Noir Désir vers mes 16 ans. Un copain avait un album... j'ai écouté un peu et je n'ai pas poursuivi :  j'avais bien senti le potentiel mais j'avais déjà tellement à découvrir...
La suite de l'histoire, les frasques judiciaires, tout cela ne m'intéresse pas. Mon amoureuse adore et je peux bien plonger dans un live juste pour ses beaux yeux.

Je donc retrouve donc mon Hélène et Cricri, une de ses amie de longue date, sur les pelouses de la porte de Pantin. Nous grignotons quelques chips avant de nous diriger vers la salle. Peu de monde encore...

Avant d'entrer, nous sommes interviewés en vidéo par l'AFP. Il faut croire que nos propos (assez anticonformistes) ont été mal pris car pas de trace sur la chaïne Youtube associée. On trouve par contre notre copine sur le site du Figaro!
Finalement, fouille, confiscation des bouteilles (comme d'habitude) mais cette fois nous repartons avec de grands verres remplis de notre eau! Délicate attention que je salue.
Nous trouvons aisément de bonnes places en bas des gradins, sur la droite face à la scène.

Patience, papote, bière et cidre... Et voici la première partie animée par Belfour, un duo de Clermont-Ferrand. Autant être clairs : s'ils ne jouaient pas à moitié en play back et si la chanteuse n'avait pas passé 1h à chercher ses clés de bagnoles paumées quelque part sur la scène, ça aurait pu être bien.
Y'a de l'idée dans vos choses, m'sieur-dame, mais embauchez un peu (ne serait-ce qu'un bassiste et un batteur) et envoyez un power trio sur vos textes! Ah, et madame, arrêtez de vagabonder partout en regardant par terre! (oui, je suis très méchant, et alors!)

Fin de la partie et pause pendant le démontage remontage de la scène, bien sommaire. C'est enfin l'ovation promise pour Bertrand Cantat dont je ne connais pas du tout les derniers albums (seul ou avec Detroit). Ce dernier va nous interpréter un chouette mélange de neuf et de vieux, pas mal dosé un plutôt bien organisé. Ses musiciens sont bons sans aller jouer dans l'exceptionnel. Le son est presque parfait, un peu saturé en basses à mon gout.

Le groupe enchaîne les morceaux de "AMOR FATI", entrecoupés de speechs assez incisifs du Leader Maximo à un public acquit à sa cause. OK, j'avoue, j'ai pouffé quand il s'en ai pis à Bolloré : c'est simple mais dans le contexte, bien sympa.

J'ai trouvé les nouveaux titres un peu mous, austères. C'est surtout à la fin de la prestation que j'ai pu décoller avec les reprises électriques du "NoirdeZ" de l'époque. C'est déjà la fin et "Comme elle vient" avec une légère frustration pour moi : la setlist a varié et vu la suppression de "le vent l'emportera" au profit d"Antraciteor". Dommage... mais bon, c'est juste parce que je l'aime bien, moi, "le vent l'emportera".

Setlist:
Amie nuit
Amor Fati
Silicone Valley
Sa majesté (Détroit)
Excuse My French
À l'envers à l'endroit (Noir Désir)
J'attendrai
Les pluies diluviennes
Ange de désolation (Détroit)
Ma muse (Détroit)
Tostaky (le continent) (Noir Désir)
Ici Paris (Noir Désir)
Lost (Noir Désir)

Encore:
L'Homme pressé (Noir Désir)
Aujourd'hui
Anthracitéor
Marlène (Noir Désir)

Encore 2:
Comme elle vient (Noir Désir, acoustique)

Sortie dans le calme, encore des journaleux qui guettent le scandale... les fans chantent "encore et encore" jusque dans le métro. Je garderai un souvenir très positif de ce concert, en compagnie de ma belle.





Le très rare T-Shirt de la tournée, que j'ai pris en XXL (seule taille disponible que je puisse potentiellement porter).


La date parisienne ayant été reportée, le dos porte encore celle de la première réservation à l'Olympia (places remboursées, heureusement).

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