Retour à Bercy en cette fin Novembre. Arrivée en compagnie d’Olivier et de Jérôme. Nous retrouvons David et sa femme et nous dirigeons bien en avance vers les marches du palais.
Nous attendons l’ouverture des
portes qui sera bien tardives. Le service de sécurité était plus que mal
organisé. C’était TRIVIUM en première partie : Nous n’en verrons que la
fin de la dernière chanson. Ça avait l’air bien bourrin, mais bon, comment
juger objectivement en quelques minutes ?
Bref. Le POPB est
comble, l’ambiance est électrique. Nous sommes en fosse, devant les platines… Extinction
des feux, je chausse mes bouchons et ça démarre.
Je ne vais pas m’étendre sur Maiden en scène, je l’ai déjà
fait 3 fois. Le thème de la soirée était leur nouvel album : « A
Matter Of Life and Death ». La chose est controversée et je laisse aux
chroniqueurs spécialisés le soin de digresser sur ce qui est soit l’un de leur
tout meilleur disque, soit le pire depuis toujours.
Toujours est-il qu’on se prend un bon concert, impeccable,
avec une belle déco, un bon son et un Bruce Dickinson au top. L’ambiance était
bon enfant, avec un public de fan qui connaissait déjà une bonne partie des
paroles.
Les titres défilent, et voici le mi-acoustique « The
Legacy » qui a, au moins, le mérite d’exister. Fondu au noir. Bruce nous
annonce que c’est la fin de « A
Matter Of Life and Death »…
C’est là qu’il s’est passé un truc assez indescriptible… Nos
anglais ont entamé ce qui était les premières mesures de « Fear of the
Dark » et le public de Bercy, plongé dans une léthargie métaleuse digne
d’une gentilhommière doucereuse un soir d’hivers rigoureux, c’est soudainement
réveillé avec la forme des grands jours. Vu d’en bas, c’était l’ultime
communion de 16000 fans avec leurs idoles.
Inévitable, « Iron
Maiden » voit la scène de Bercy transformée en un char d’assaut géant,
d’où Eddie nous regarde avec ses jumelles. Je retire mes bouchons. Le son est
raisonnable et franchement, ça valait le coup de prendre les derniers titres à
pleine puissance.
Rappels :
« The Evil That Men Do ». J’adore celle là… « 2 Minutes to
Midnight ». Ambiance ultra-bouillante… Et le final en
apothéose: « Hallowed be thy name ».
Que dire d’autre si ce n’est que les 5 derniers titres
valaient le concert entier. Interprétation parfaite, public extraordinaire. Les
papy’s nous ont encore fait une démonstration de leurs capacités.
Au passage, Bruce nous a annoncé leur passage pour mi-2008 avec
une tournée « Powerslave / Somewhere in Time / Seventh Son / No
Prayer for the Dying » peut-être dans un endroit « plus grand ».
Retour au Parc ? Ou que ce soit, de toute façon, j’y serais.
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